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La Laurentienne lance son premier manuel gratuit en ligne

La Laurentienne lance son premier manuel gratuit en ligne

Le livre de Susan Manitowabi sur l’histoire des autochtones et leurs contributions au Grand Sudbury sera offert pendant la Semaine des ressources éducatives en libre accès

(N'SWAKAMOK/SUDBURY, le 4 mars 2020) L’Université Laurentienne est fière d’annoncer le lancement d’un manuel électronique inégalé et le premier en son genre qu’elle distribue, à savoir Historical and Contemporary Realities: Movement Towards Reconciliation: The Traditional and Cultural Significance of the Lands Encompassing the District of Greater Sudbury and Area. 

L’auteure du livre est Jidmoonh-kwe, la professeure Susan Manitowabi, Ansihinaabekwe de Wigwaskinaga et membre du mkwa dodem (clan des ours). Rédigé avec l’appui de l’École des relations autochtones, le manuel explique le sens autochtone historique des terres entourant le Grand Sudbury tout en décrivant les contributions des peuples et organismes autochtones du territoire. Il jette des fondements qui facilitent la compréhension des enseignements culturels, des pratiques de guérison et des formes du savoir tout en ouvrant le dialogue sur la réconciliation.

De manière décisive, ce manuel présente des lignes directrices pouvant orienter d’autres personnes qui veulent produire une ressource semblable dans leur domaine et leur permettre d’adapter l’approche pour un autre ouvrage.

Même si le contenu de ce manuel électronique a été conçu pour deux cours particuliers à la Laurentienne, il est offert en libre accès aux éducateurs et aux étudiants. La ressource conviviale est téléchargeable sur le Web en PDF, ePub et d’autres formats standard et les utilisateurs peuvent y choisir la matière de chaque module qui convient à leur propre plan de cours. Le contenu du manuel est protégé sous une licence Creative Commons Attribution et offert dans le cadre de l’Initiative de manuels libres d’eCampusOntario.
Pour la rédaction de ce manuel, la professeure Manitowabi a été solidement appuyée de collègues et a collaboré étroitement avec des membres de l’Unité d’enseignement et d’innovation du Centre d’excellence universitaire, de la population étudiante et du corps professoral. En outre, eCampusOntario a apporté un financement au projet.

CITATION
« Préparer une ressource éducative à libre accès a été un projet intéressant, dont j’envisageais difficilement le produit final, un peu comme faire un casse-tête. Chaque collaborateur travaillait sa part et je devais être sûre que tous les éléments s’agenceraient bien. Il n’y avait aucun modèle à suivre, un peu comme une œuvre d’art, et nous ne savions pas à quoi nous attendre en ce qui concerne le produit final, même si nous pouvions l’entrevoir. Après que tous les éléments ont été rassemblés, nous avons pu admirer l’œuvre produite. Je tiens à remercier tous les collaborateurs qui ont aidé à produire ce manuel dans très peu de temps. Je suis très reconnaissante à l’équipe qui m’a aidée à préparer ce livre, sans qui le projet n’aurait pas vu le jour. » -- Mme Susan Manitowabi, Professeure adjointe dans l’École des relations autochtones à l’Université Laurentienne

La Laurentienne et Waubetek jettent les bases d’une collaboration future

La Laurentienne et Waubetek jettent les bases d’une collaboration future

L'université signe une lettre d’intérêt avec la société autochtone de développement commercial

(TORONTO, 3 mars 2020) – L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer qu’elle a signé aujourd’hui, lors du Congrès de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (ACPE) à Toronto, une lettre d’intérêt avec la Waubetek Business Development Corporation. Cette lettre prépare le terrain pour une collaboration interinstitutionnelle sous l’égide du Centre autochtone d’excellence en mise en valeur des minéraux de Waubetek.

La directrice générale de Waubetek, Mme Dawn Madahbee Leach, a signé le document avec le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Robert Haché, après une discussion d’experts de projets communs d’exploration minérale lors du Congrès de l’ACPE. Waubetek, qui signifie l’avenir an anishinaabemowin, vise à nouer de plusieurs façons des partenariats authentiques entre les sociétés minières et les communautés autochtones, y compris en concluant des ententes exhaustives sur les répercussions et les avantages. La lettre d’intérêt en question constitue une étape de plus pour concrétiser ces projets éventuels. Le Centre d’excellence bénéficiera de liens directs de communication avec des unités de la Laurentienne axées sur les mines, notamment MIRARCO, l’École des mines Goodman et l’École des sciences de la Terre Harquail.

CITATIONS
« Je me réjouis d’appuyer cette lettre d’intérêt conclue avec la Waubetek Business Development Corporation pour le Centre autochtone d’excellence en mise en valeur des minéraux, une association naturelle pour l’École des mines Goodman et MIRARCO. Je me réjouis à la perspective de collaborations suivies de recherche et de formation entre la Laurentienne et Waubetek qui appuieront la mise en valeur des minéraux par les autochtones. » -- Jennifer Abols,  directrice générale de l’École des mines Goodman et PDG de MIRARCO

« La Waubetek Business Development Corporation est heureuse de travailler aux côtés de l’Université Laurentienne pour renforcer les compétences et les connaissances des autochtones dans l’industrie du développement minéral. Le Centre autochtone d’excellence en mise en valeur des minéraux profitera de cette importante relation avec le monde universitaire, une centrale indispensable d’information, de recherche, d’études de cas, de pratiques exemplaires, d’outils, de modèles et de formation, surtout pour les autochtones, mais aussi pour seconder l’industrie minière et les gouvernements. Waubetek comprend que forger des relations est un élément clé pour favoriser la compréhension. » -- Dawn Madahbee Leach, directrice générale de la Waubetek Business Development Corporation

AU SUJET DE LA WAUBETEK BUSINESS DEVELOPMENT CORPORATION
Waubetek Business Development Corporation a pour mission d’améliorer la situation économique des collectivités de Premières Nations et du nord-est de l’Ontario en offrant des services commerciaux et économiques à la fois proactifs, professionnels et pertinents.
 

La Laurentienne couronne une autre fructueuse Semaine de la recherche à la cérémonie de remise de prix

La Laurentienne couronne une autre fructueuse Semaine de la recherche à la cérémonie de remise de prix

La communauté met en valeur la bonne éthique de travail et les approches innovatrices à l’apprentissage

(Le 2 mars 2020) : Pour clôturer la Semaine de la recherche, qui a été aussi agréable qu’achalandée, l’Université Laurentienne a rendu hommage à certains des esprits les plus brillants de sa communauté lors du gala de remise de prix.

Prix d’innovation
Lauréate du Prix d’innovation de cette année, Mme Nancy Young, qui est directrice de l’École de santé dans les milieux ruraux et du Nord et titulaire de la Chaire de recherche en santé infantile en milieux ruraux et du Nord, s’évertue à améliorer la vie des enfants partout dans le monde. Le gouvernement fédéral a octroyé récemment 1 500 000 $ à IaMWell, programme de santé mentale pour les jeunes autochtones créé en partie grâce aux efforts de Mme Young. Le Prix d’innovation de l’Université Laurentienne, décerné à Mme Young, reconnaît les membres du corps professoral dont les recherches ont débouché sur une technologie, un procédé ou un produit des plus innovants et avantageux pour la communauté universitaire et la société en général.

Prix d’excellence en recherche
Félicitations au directeur du Programme de théâtre à l’Université Laurentienne, M. Alain Doom, auteur publié, éducateur primé et dramaturge, qui a gagné le Prix d’excellence en recherche. Son œuvre la plus récente, Le Club des éphémères, sera présentée en mars au Théâtre du Nouvel-Ontario, à Sudbury. Le Prix d’excellence en recherche est remis aux personnes qui ont enregistré un rendement exceptionnel dans un ou plusieurs domaines de recherche au cours des cinq dernières années. Les travaux de M. Doom ont rehaussé le prestige et la réputation de l’Université Laurentienne. Il donnera une conférence spéciale pendant la Semaine de la recherche 2021.
 
Consultez une liste des lauréats

CITATION
« Félicitations au Bureau des services de recherche, au Vice-rectorat à la recherche et à la Faculté des études supérieures qui ont assuré le succès de la Semaine de la recherche. Nous avons raison de célébrer. Je tiens à remercier toutes les personnes qui apportent une contribution à la croissance de notre établissement; j’ai hâte de voir les voies qu’elles se frayeront à l’avenir. » M. Robert Haché, recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne
 

Les étudiants brillent pendant la 4e édition annuelle du défi d'or Goodman

Les étudiants brillent pendant la 4e édition annuelle du défi d'or Goodman

Ce concours d’investissement minier exceptionnel et réaliste accorde aux étudiants une précieuse expérience pratique

SUDBURY, ON (le 24 février 2020) – Des étudiants de partout au Canada sont venus à Sudbury au début du mois pour participer à l’édition annuelle du Défi d’or Goodman, concours d’investissement minier réaliste et inégalé. Des équipes de sept universités canadiennes ont participé au concours et devaient analyser le potentiel d’investissement de trois entreprises et en recommander une aux fins d’investissement.

Le Défi d’or Goodman est organisé par l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne et présenté par Kinross Gold, commanditaire en titre pour la quatrième année consécutive. Cette année, les compagnies aurifères Lundin Gold, Maritime Resources et Marathon Gold Corporation ont fait l’objet des études de cas.

Les étudiants ont mis au défi les entreprises pendant la période de deux jours. Le coup d’élan s’est donné le vendredi 7 février, quand les PDG de chacune des entreprises ont tenté de convaincre les équipes d’investir dans leur compagnie. Ensuite, les équipes ont eu des entretiens individuels de 10 minutes avec chacun d’entre eux, pour poser des questions percutantes et demander des données concrètes sur lesquelles fonder leur décision.

Suivant les rencontres initiales, il y a eu d’autres échanges fructueux avec des experts de l’industrie. En fait, le jury était composé de dirigeants chevronnés de chacun des commanditaires du niveau d’or, à savoir Canaccord Genuity, Dundee Corporation, Kinross Gold, Nighthawk Gold Corp., Orix Geoscience, Osisko Mining, RBC Capital Markets, Technica Mining et Wesdome. Les équipes ont eu la possibilité de rencontrer chacun des juges hautement compétents pour obtenir un encadrement et une rétroaction et poser des questions pendant des séances individuelles.

Le vendredi, les équipes ont passé la nuit à élaborer et à perfectionner leur exposé pour le lendemain. Samedi 8 février, les équipes ont été divisées en trois ligues et la meilleure de chaque ligue a progressé à la série finale d’exposés. 

Au gala de remise de prix le samedi soir, le PDG d’INV Metals Inc., M. Terry MacGibbon a prononcé un exposé galvanisant au sujet de l’exploitation minière écologique, sujet qu’il tient à cœur à titre d’intronisé au Temple de la renommée du secteur minier canadien en 2018.

Les trois équipes à la finale du Défi d’or Goodman 2020 étaient l’Université McGill, l’Université de Colombie-Britannique et l’Université du Manitoba. En fin de compte, c’est l’équipe de l’Université de Colombie-Britannique qui a gagné le concours en raison de son analyse solide et approfondie de Marathon Gold Corporation. L’équipe a remporté l’équivalent en argent de quatre onces d’or.

« Félicitations à l’Université de Colombie-Britannique, qui a gagné le 4e Défi d’or Goodman, et aussi à tous les participants dont le travail ardu et les exposés ont rendu humbles nous qui avons passé de nombreuses années dans le domaine de l’investissement, a dit le président du Défi d’or Goodman et PDG de Dundee Corporation, M. Jonathan Goodman. Les étudiants de ce concours ne manquent jamais de m’impressionner, et c’est encore le cas cette année. Je suis soulagé de savoir que leur génération prendra en main les enjeux financiers de l’avenir. »

Il ne serait pas possible d’offrir cette expérience d’apprentissage sans le généreux soutien financier et en nature de partenaires industriels, tels que Kinross Gold (commanditaire en titre), Dundee Corporation (gala d’ouverture), Canaccord Genuity (soirée sociale du jeudi), XPS Expert Process Solutions et Sudbury Integrated Nickel Operations (repas du midi), l’ACPE (collations), la Société de développement du Grand Sudbury (pièces dorées remises à chaque équipe) et Norcat (visites de mine pendant trois jours). Lundin Gold, Marathon Gold Corporation et Maritime Resources étaient commanditaires faisant l’objet des études de cas, tandis que les commanditaires de niveau d’or représentés au jury étaient Kinross Gold, Nighthawk Gold Corp., Dundee Corporation, Canaccord Genuity, Orix Geoscience, Technica Mining, Osisko Mining, Wesdome et RBC Marchés des capitaux.

En outre, le comité organisateur du Défi d’or Goodman remercie toutes les équipes, de loin et de près, qui ont participé au concours cette année, à savoir l’Université de Colombie-Britannique, l’Université McGill, l’Université du Manitoba, l’Université Laurentienne, l’École de gestion Ted Rogers à l’Université Ryerson, le Département des mines Robert M. Buchan de l’Université Queens et l’Université York.

La Laurentienne et le Syndicat des métallos du Canada s’unissent pour rendre hommage à un leader syndical originaire de Sudbury

La Laurentienne et le Syndicat des métallos du Canada s’unissent pour rendre hommage à un leader syndical originaire de Sudbury

Le nouveau Fonds du patrimoine Leo Gerard permettra la création d’une bourse et d’une série de conférences qui examineront les questions relatives aux travailleurs

(Le 21 février 2020) L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer la création du Fonds du patrimoine Leo Gerard grâce à une généreuse contribution financière du Syndicat des métallos du Canada et du Conseil de travail de Sudbury et du district.

Le don de 33 500 $ servira à financer deux nouvelles initiatives d’envergure :

En outre, la contribution souligne l’engagement à vie de M. Leo Gerard envers les familles et les droits des travailleurs partout dans le monde.

« Je suis rempli d’humilité à l’égard des contributions faites à ce fonds qui m’honore et porte mon nom, a dit M. Gerard. Il reconnaîtra et appuiera les personnes inscrites au Programme d’études sur les milieux de travail et la main-d’œuvre tout en formant de futurs leaders syndicaux au moyen de l’enseignement, de la recherche et du rayonnement communautaire. »

Diverses instances du Syndicat des métallos du Canada ont fait de ce fonds une réalité, notamment le Bureau national, le District 6 et les Sections 6500 et 2020.

« Nous nous réjouissons, a indiqué le directeur national du Syndicat des métallos du Canada, M. Ken Neumann, d’aider l’Université à préparer la prochaine génération de dirigeants syndicaux et à lui apporter les outils, la formation et les possibilités nécessaires à la réussite. »

Titulaire d’un baccalauréat et d’un doctorat honorifique de l’Université Laurentienne, M. Gerard a passé la plus grande partie de ses années formatrices à Sudbury. Le professeur agrégé du Programme d’études sur les milieux de travail et la main-d’œuvre à l’École des études du Nord et des communautés, M. John Peters, Ph.D., s’enorgueillit de voir le nom de M. Gerard lié aux initiatives de son alma mater qui forment la prochaine génération de dirigeants syndicaux.

« Nous sommes très reconnaissants de ce don, a dit M. Peters, qui permettra à un plus grand nombre d’étudiants d’acquérir une expérience pratique et d’appliquer leurs compétences à des enjeux réels avant même d’obtenir leur diplôme. Depuis longtemps, le Programme d’études sur les milieux de travail et la main-d’œuvre préconise l’apprentissage expérientiel tout en visant à préparer des diplômés qui travailleront dans des syndicats, des organismes non gouvernementaux, les paliers gouvernementaux et les entreprises du Canada et des États-Unis. »
 

L’Université Laurentienne et RBC s’allient pour offrir aux étudiants une formation concrète pendant la Journée de l’apprentissage expérientiel

L’Université Laurentienne et RBC s’allient pour offrir aux étudiants une formation concrète pendant la Journée de l’apprentissage expérientiel

Les deux organismes prennent un autre pas pour rompre le cycle « pas d’expérience – pas d’emploi ».

(SUDBURY – 13 février 2020) L’Université Laurentienne et RBC ont collaboré afin d’offrir pour la première fois sur le campus la Journée de l’apprentissage expérientiel. Projet commun appuyé par RBC dans les établissements d’enseignement supérieur au Canada, l’initiative vise un seul but : frayer la voie pour la prochaine génération de travailleurs en leur transmettant de l’expérience pratique du monde réel. 
 
À ces fins, les membres de la population étudiante ont eu l’occasion de rencontrer individuellement des employeurs éventuels et d’écouter des professionnels chevronnés. Ils ont aussi fait valoir leurs compétences auprès d’entreprises dans le cadre d’une séance de réseautage éclair Du sac à dos au porte-documents RBC. En outre, la journée a marqué le lancement à la Laurentienne de l’initiative Ten Thousand Coffees, plateforme de mentorat en ligne qui noue entre les gens des liens fondés sur les objectifs et les intérêts. Nous remercions le fondateur de l’organisme, M. Dave Wilkin, de ses propos bienveillants lors de la célébration du lancement aujourd’hui.
 
De plus, l’Université Laurentienne a célébré une étape importante de sa collaboration suivie avec RBC, notamment le premier anniversaire du généreux don de 300 000 $ de RBC pour le programme universitaire de Plan de développement de carrière, tout en soulignant l’arrivée de Ten Thousand Coffees dans notre communauté. Nous remercions le vice-président régional de RBC, M. Scott Simon, d’avoir discuté d’Objectif avenir.
L’apprentissage, tout comme notre collaboration avec RBC, n’a pas de fin. D’autres activités Du sac à dos au porte-documents auront lieu le 13 mars. 

CITATION
« Nous sommes tellement chanceux d’avoir à l’Université Laurentienne des membres dévoués du corps professoral qui intègrent l’apprentissage expérientiel à leurs cours. Nous avons formé aussi de nombreux partenariats solides avec des employeurs qui aident nos étudiants à acquérir une expérience d’apprentissage intégré au travail. Grâce à de généreux donateurs comme RBC et son initiative Objectif avenir, nos étudiants continuent de tirer profit d’une programmation enrichie appuyant leurs apprentissages par l’expérience. » Mme Rachel Meehan, conseillère spéciale en leadership et apprentissage par l’expérience à l’Université Laurentienne
 

L’Université Laurentienne et le Collège Cambrian célèbrent la Journée internationale des femmes et des filles de sciences

L’Université Laurentienne et le Collège Cambrian célèbrent la Journée internationale des femmes et des filles de sciences

Une journée d’activités favorisant l’inclusivité en STIMM et inspirant les femmes et filles à suivre des carrières dans ces domaines

SUDBURY, ON (11 février 2020) – Hier, l’Université Laurentienne a accueilli 85 élèves de la 6e année des écoles de la région du Grand Sudbury pour célébrer la Journée internationale des femmes et des filles de sciences prononcée par les Nations Unies. Les jeunes ont participé à une journée bien remplie de démonstrations et d’exposés faisant valoir des femmes incroyables dans les domaines des sciences et des métiers.

Dirigées par des femmes scientifiques et des chercheuses de nombreux établissements du Grand Sudbury, y compris, entre autres, l’Université Laurentienne, le Collège Cambrian, SNOLAB et le programme GÉNIales, les filles, les activités ont mis en évidence l’importance de l’inclusivité dans les domaines de STIMM (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques et médecine). Les femmes ont partagé les expériences, défis et réussites qu’elles ont vécus en faisant évoluer une carrière en STIMM et ont aussi fait des démonstrations pratiques.

Après les activités de la journée, il y a eu une discussion publique gratuite à Terre dynamique, dirigée par Mme Nadia Mykytczuk, et pendant laquelle quatre expertes reconnues ont abordé les questions du public relatives à l’inclusivité dans les domaines de STIMM, à savoir Mmes Tammy Eger (Ph.D.), Jennifer Jocko (Ph.D.), Madiha Khan (Ph.D.) et Ashley Kirwan (MSc, PGeo). Mme Eger a aussi fait un exposé sur son récent périple en Antarctique comme membre du prestigieux programme Homeward Bound.

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Les activités de la journée visaient à favoriser l’inclusivité en STIMM et à inspirer les femmes et les filles à envisager des carrières dans ces domaines. Malgré certains progrès, un écart important persiste entre les sexes sur le plan mondial dans les domaines de STIMM. En 2015, l’Assemblée générale des Nations Unies a résolu de tenir annuellement une journée internationale qui reconnait le rôle critique joué par les femmes et les filles dans les sciences et la technologie.
Mme Eger, qui a dirigé les célébrations à la Laurentienne en 2019, affirme que c’est le temps que les choses changent.

« L’idée est de préconiser l’avancement d’un plus grand nombre de femmes à des postes de direction et d’examiner les groupes sous-représentés dans les domaines de STIMM, a dit Mme Eger. La documentation révèle que, dès leur arrivée à l’école secondaire, les jeunes ont déjà pris des décisions clés touchant ce qu’ils veulent devenir après les études. L’activité d’aujourd’hui ciblait les élèves de 6e année afin de donner aux filles des idées nouvelles de ce qu’elles peuvent faire et de permettre aux garçons de les considérer davantage comme des collègues. » 

Parmi les partenaires de l’activité, il faut souligner l’Université Laurentienne, le Collège Cambrian, Science Nord, SNOLAB, She&Her, la Fonderie, le Centre de recherche ECHO, le Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du Nord, le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail, l’École des mines Goodman, l’École de médecine du Nord de l’Ontario et le CRSNG, ainsi que le Vice-rectorat à la recherche, la Faculté de la santé, la Faculté des sciences, de génie et d’architecture, le Bureau des affaires francophones et le Groupe de coordonnateurs de la recherche à l’Université Laurentienne.

Le partenariat du Centre de santé Naandwechige-Gamig Wikwemikong et de l’UL bénéficie d’une subvention fédérale de 1 500 000 $

Le partenariat du Centre de santé Naandwechige-Gamig Wikwemikong et de l’UL bénéficie d’une subvention fédérale de 1 500 000 $

Le programme « I aM Well » qui vise à améliorer le bien-être mental des enfants autochtones sera un modèle pour l’amélioration de la prestation des soins de santé ici et ailleurs

(Sudbury/Wiikwemkoong, 8 janvier 2020) – Nous nous réjouissons d’annoncer que les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont accordé une importante subvention au programme « I aM Well », initiative du Centre de santé Naandwechige-Gamig Wikwemikong et du Centre de recherche ECHO de l’Université Laurentienne, qui vise à améliorer le bien-être mental chez les Autochtones. Le projet recevra 1 500 000 $ sur cinq ans.

Fondé sur une importante contribution d’enfants et de jeunes autochtones, qui en profiteront ultimement, le programme emploie une enquête sur tablette appelée « Aboriginal Children’s Health and Well-being Measure (ACHWM) » qui permet aux enfants de discuter de leur santé. Les données sont ensuite partagées avec les prestataires de services et de soins qui coordonnent et améliorent les résultats en matière de santé.

Co-créée par et pour les jeunes autochtones au Canada, l’ACHWM a vu ses débuts dans le territoire non cédé de Wiikwemkoong en 2010 et, grâce à cette subvention, partagera son approche holistique avec le monde entier. En fait, les fonds des IRSC permettront non seulement au projet de prendre de l’ampleur, mais aussi d’être adapté à d’autres cultures autochtones. L’objectif est de prêter un appui aux communautés dans le monde, surtout celles dans les régions rurales et éloignées disposant de moindres ressources.

Une équipe de 19 chercheurs provenant de huit universités et de 15 organismes partenaires se partagent cette réussite. Le travail accompli témoigne de la sagesse des jeunes autochtones et de la direction de deux personnes, à savoir Mme Nancy L. Young, titulaire d’une chaire de recherche, et Mme Mary Jo Wabano, directrice des services du Centre de santé Naandwechige-Gamig, qui ont joué un rôle clé dans l’élaboration et le succès du programme. Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à cette initiative et leur souhaitons de continuer sur leur lancée pour habiliter les jeunes autochtones et renforcer leurs communautés.

CITATIONS

« Nous sommes enthousiasmés de partager les connaissances acquises au fil d’une décennie de collaboration et honorés de diriger avec Mme Mary Jo Wabano cette équipe nationale, tout en continuant de favoriser le bien-être des enfants et d’être orientés par les communautés. »
Mme Nancy L. Young, directrice de l’École de santé dans les milieux ruraux et du Nord et titulaire de Chaire de recherche

« Je tiens à féliciter Mme Young et ses collègues du Centre de recherche ECHO d’une décennie de travail ardu qui a porté ses fruits. Je me réjouis de savoir que ce partenariat avec le Centre de santé Naandwechige-gamig Wikwemikong favorisera la santé des enfants et jeunes autochtones. À l’Université Laurentienne, nous nous engageons fermement à collaborer avec les collectivités autochtones et sommes heureux de voir aligner des partenariats comme celui-ci sur notre plan stratégique Imagine 2023 qui tient compte de la vérité et de la réconciliation. »
M. Robert Haché, recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne

« I aM Well est un excellent programme qui affirme notre engagement envers la santé et le bien-être des enfants, comme envisagé dans la Déclaration des droits des enfants de la réserve non cédée de Wiikwemkoong. Les enfants sont notre priorité et ce programme nous donne l’occasion de cibler les forces et les possibilités relatives à leur santé tout en habilitant ces derniers en leur permettant de s’exprimer dans le cadre de l’évaluation de leur bien-être. Je suis heureux d’avoir ce programme dans notre communauté. »
Ogimaa (Chef) Duke Peltier, Territoire non cédé de Wiikwemkoong

« J’écoute depuis toujours les voix des enfants et me fais maintenant un devoir de leur accorder la possibilité d’exprimer leurs besoins tout en supprimant pour eux les obstacles afin qu’ils puissent bénéficier de soutien au bien-être mental. »
Mme Mary Jo Wabano, directrice des services de santé, Centre de santé Naandwechige-Gamig Wikwemikong

Un simulateur sans égal reproduit des conditions de travail lors de la séance de portes ouvertes du CRSST

Un simulateur sans égal reproduit des conditions de travail lors de la séance de portes ouvertes du CRSST

Le simulateur de milieux de travail (W-SIM) s’attaque aux problèmes réels du milieu de travail grâce à la simulation de tâches

(4 décembre 2019) – Aujourd’hui, le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) a tenu une séance de portes ouvertes pour présenter son simulateur de milieux de travail (W-SIM) entièrement fonctionnel. Le W-SIM est unique en son genre dans le monde et peut reproduire presque tous les environnements nord-ontariens de travail dans le contexte contrôlé d’un laboratoire. Il comprend une plateforme robotique simulant les vibrations, un caisson environnemental pour réguler la température et l’humidité, un système de suivi oculaire à réalité virtuelle reproduisant l’environnement de travailleurs et un système de diagnostic cardiorespiratoire pour mesurer les réponses humaines. La simulation de tâches permet aux chercheurs d’aborder de front les problèmes en milieu de travail.

Le W-SIM a potentiellement de vastes applications, y compris la mise au point et l’évaluation de nouvelles technologies pour gérer les enjeux liés au stress thermique, aux lignes visuelles et à l’exposition aux vibrations. En outre, il peut vérifier l’aptitude au travail et l’effet de la fatigue au travail tout en aidant à comprendre la façon dont les travailleurs sont conscientisés aux situations et les gèrent.

Même si le W-SIM a été créé premièrement pour effectuer des recherches et résoudre des problèmes complexes en milieux de travail, le CRSST cherche activement à nouer des partenariats avec des particuliers ou des secteurs industriels à l’extérieur de l’Université Laurentienne et à leur ouvrir l’accès au W-SIM pour des applications originales ou la mise à l’épreuve de matériel.

Hébergé dans l’Édifice Cliff-Fielding, le W-SIM du CRSST est une composante du Centre d’analyse Perdue au service du nord de l’Ontario, apportant une infrastructure ultramoderne à la conception de projets de recherche ou de contrats de service. Il donne aux clients la possibilité exceptionnelle de faire la collecte de données, d’effectuer des essais, de prendre des mesures physiologiques humaines et de mettre à l’épreuve des matières, des instruments et du personnel.

CITATIONS
« Nous félicitons le CRSST et remercions les organismes subventionnaires dont l’appui a joué un rôle primordial dans notre ambitieux programme de recherche. Le simulateur de milieux de travail n’aurait pas vu le jour sans la prévoyance et le soutien financier d’organes fédéraux (FedNor, Fondation canadienne pour l’innovation) et provinciaux (Société de gestion du Fonds du patrimoine du Nord de l’Ontario, Fonds pour la recherche en Ontario) ainsi que l’appui interne reçu de l’École des mines Goodman à l’Université Laurentienne. Ces investissements témoignent du haut degré de confiance de nos leaders dans l’Université et le mandat du CRSST à chapeauter l’excellence en recherche dans le domaine de la santé et de la sécurité professionnelles. » M. Robert Haché, recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne

« La possibilité de simuler un milieu de travail permet aux chercheurs ou aux partenaires de l’industrie de vérifier plus exhaustivement des solutions innovatrices touchant le matériel avant de les adopter dans l’environnement professionnel. Cela est avantageux pour l’entreprise, car souvent, elle n’essaiera pas une deuxième fois un appareil qui fait défaut en milieu de travail. En outre, moins d’heures sont consacrées à la mise à l’épreuve de nouvelle application lorsque les activités normales de travail sont effectuées. » Mme Sandra Dorman, directrice du Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST)
 

Un chercheur de la Laurentienne publie des résultats révolutionnaires dans Nature Geoscience

Un chercheur de la Laurentienne publie des résultats révolutionnaires dans Nature Geoscience

Un nouvel article corédigé par le professeur Alessandro Ielpi met en valeur le lien délicat qui existe entre les rivières, les plantes et, ultimement, l’air que nous respirons.

(2 décembre 2019) Cette semaine, Nature Geoscience a publié un article corédigé par le M. Alessandro Ielpi, Ph.D., professeur de l’Université Laurentienne, qui pourrait modifier notre façon de considérer les interactions entre la vie végétale, les cours d’eau et la Terre.

Intitulé « A tenfold slowdown in river meander migration driven by plant life », l’article expose le modèle de données créé par M. Ielpi et M. Mathieu Lapôtre, Ph.D., professeur à l’Université Stanford. Fondé sur des travaux pratiques effectués dans le grand bassin du sud-ouest des États-Unis et une compilation d’images-satellites montrant de nombreuses rivières dans le monde, le modèle comprend de nombreux constats importants, notamment l’incidence positive d’une végétation accrue au long des axes de rivières.

En général, plus il y a de plantes au bord d’une rivière, plus cela lui prend du temps pour changer de forme. Cette observation a de grandes répercussions sur l’environnement, y compris la présence plus durable, et ultimement la capture, de carbone organique dans les plaines inondables. L’inverse va de soi : s’il y a moins de végétation, l’axe de la rivière est plus apte à changer, faisant en sorte que le carbone organique est plus exposé et oxydé et que le dioxyde de carbone (gaz à effet de serre éprouvé) est émis dans l’atmosphère.

Le modèle pourrait éventuellement être appliqué à de nombreux environnements, dont les plaines fluviales qui changent rapidement dans les régions du Nord, voire au-delà de notre sphère terrestre. En fait, les chercheurs sont persuadés que le modèle pourrait servir à des recherches visant à élucider les anciennes rivières de Mars.

Appuyez ici pour lire l’article complet (disponible en anglais seulement)

CITATIONS
« Voici un autre exemple de recherche de premier ordre menée à l’Université Laurentienne. Ces travaux de M. Ielpi avec un collègue de l’Université Stanford constituent une grande avancée dans notre compréhension des conditions d’autrefois sur la Terre et pourraient nous aider à cerner l’effet de la végétation sur le paysage dans lequel nous vivons. » M. Osman Abou-Rabia, doyen de la Faculté des sciences, de génie et d’architecture

« Cette étude joue un rôle monumental pour faire avancer notre compréhension des circonstances antérieures sur Terre et nous aider à comprendre l’incidence des plantes – ou la vie évoluée plus large – sur notre contexte actuel. Dans la conclusion de l’article, nous discutons de la façon dont le taux de changement des rivières exerce un contrôle principal sur les bilans du carbone sur la Terre. » M. Alessandro Ielpi, professeur adjoint de sédimentologie à l’École des sciences de la Terre Harquail de l’Université Laurentienne
 

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