17 avril 2024 - Le professeur Jordan Babando (Ph.D.) n’est novice ni dans l’enseignement ni à la Laurentienne. En effet, il y a obtenu un baccalauréat en sociologie et une maîtrise. Il s’est ensuite inscrit à l’Université Queen’s où il a obtenu un doctorat. Par la suite, il a offert des cours dans plusieurs universités ontariennes et, brièvement, à l’Université de la Colombie-Britannique, avant de revenir à Sudbury.
« Après mon doctorat, explique M. Babando, je voulais surtout me mettre au travail, faire avancer ma carrière et m’épanouir professionnellement. » Et c’est justement ce qu’il a fait, en enseignant et travaillant dans sept universités à titre de doctorant et au cours des quatre années qui ont suivi.
Ce cheminement est à la fois surréaliste et empreint d’humilité. « Je suis à nouveau dans une communauté que j’adore, et je travaille dans une école que je chéris. Mes collègues sont les mêmes qui m’ont encadré et qui ont cru en moi, et aujourd’hui nos bureaux se trouvent juste au bout du couloir l’un de l’autre. »
M. Parveen Nangia, professeur titulaire à la Faculté des arts et l’un des membres du corps professoral devenu collègue et dont a parlé M. Babando, a supervisé son travail de maîtrise et se réjouit de son retour à la Laurentienne. « Je suis heureux de voir Jordan revenir à la Laurentienne à titre de collègue, a déclaré M. Nangia. Il a acquis de vastes connaissances grâce à sa charge d’enseignement dans diverses universités et a déjà commencé à laisser sa marque dans le programme de criminologie. Son éthique du travail, dont la discipline, l’attention qu’il porte aux étudiants et son caractère amical et solidaire font de lui un atout précieux à l’Université Laurentienne en général et à la Faculté des arts en particulier. »
Cette année universitaire, M. Babando, donne des cours dans le cadre du programme de baccalauréat en criminologie (constitué de cours en ligne et en présentiel sur le campus). Lui qui souhaitait auparavant travailler dans l’application de la loi enseigne aujourd’hui la criminologie à de futurs agents des forces de l’ordre, avocats et travailleurs sociaux. À ses yeux, ce programme est un choix idéal pour les personnes vivant en milieu rural et souhaitant poursuivre des études à distance dans des domaines comme les services policiers, et dont le besoin se fait sentir dans tout le pays, et pas seulement dans les grandes villes.
M. Babando a eu un cheminement d’enseignement unique en sociologie et en criminologie, doublé d’une spécialisation dans la recherche sur la santé mentale et le sans-abrisme et c’est pourquoi il incite les étudiants de toutes les disciplines à envisager des cours de criminologie à titre de cours au choix. « Les cours de criminologie conviennent à tous les étudiants. À mon avis, la diversité des points de vue donne lieu à des échanges fascinants et tout à fait bénéfiques au regard de la matière du cours. »
Alors que se développe son expérience à la Laurentienne, M. Babando se dit très enthousiaste à l’idée de se construire un avenir en tant que chercheur et professeur et se réjouit à la perspective d’aider les étudiants à réaliser leurs objectifs comme l’ont fait, à son égard, ses professeurs de la Laurentienne.