Ce prix annuel rend hommage aux membres du corps professoral de la Laurentienne qui ont apporté des contributions extraordinaires et originales à leur discipline, tout particulièrement au cours des cinq dernières années, dans les domaines appliqués, artistiques, professionnels ou scientifiques. Ces personnes ont réussi à obtenir du financement de recherche externe, sont reconnues par la communauté universitaire nationale ou mondiale et ont fait progresser de façon notable la recherche à l’Université Laurentienne.
« Nous sommes très fiers des recherches de calibre mondial effectuées ici à la Laurentienne, a affirmé la vice-rectrice à la recherche, Tammy Eger, Ph.D. M. Scott et Mme Ambrose sont de parfaits exemples de l’excellence en recherche menée dans un large éventail de domaines et de disciplines dans notre établissement. Nous les félicitons, tout comme les collaborateurs, étudiants et membres du personnel qui appuient de manière soutenue leurs efforts de recherche. »
« Je suis ravie d’être lauréate d’un Prix d’excellence en recherche de l’UL, a exprimé la professeure titulaire d’histoire dans la Faculté des arts, Linda Ambrose. C’est un vrai privilège pour moi de partager ma passion pour les études sur le genre et l’histoire des femmes avec des étudiants des cycles supérieurs et de voyager partout dans le monde pour participer à des conférences universitaires. Être ainsi reconnue par ma propre université est sans doute l’un des points saillants de mes 30 ans à Sudbury. En lisant les lettres de soutien, je me sentais honorée et touchée par les témoignages. Quelle joie de réfléchir aux collègues, collaborateurs et anciens étudiants qui ont façonné ma carrière de chercheuse. Je suis profondément reconnaissante. »
« Le succès de mes recherches à l’UL est le résultat de 12 ans de soutien et de collaboration formidables avec le secteur et le gouvernement qui m’ont aidé à obtenir 4 000 000 $ en subventions de recherche, a indiqué le professeur titulaire de génie des bioprocédés dans la Faculté des sciences, de génie et d’architecture, John Ashley Scott. Je suis surtout reconnaissant et fier de la vingtaine d’étudiants-chercheurs qui ont obtenu un doctorat ou une maîtrise, ainsi que de leurs contributions indispensables à l’essor de ces programmes très collaboratifs qui ont rehaussé leur formation et leurs expériences personnelles et mené à des emplois très pertinents et productifs dans le Nord. Je suis également reconnaissant envers mes collègues et les excellents diplômés qui soutiennent davantage nos collaborations et l’économie canadienne grâce à l’utilisation durable de nos ressources. »
Les lauréats recevront leur prix lors d’une cérémonie de Collation des grades de leur choix (au printemps ou à l’automne) et seront invités à prendre la parole dans le cadre d’une activité de la Semaine de la recherche 2025, suivie d’une réception en leur honneur.
Au sujet des recherches de Linda Ambrose, Ph.D.
L’historienne primée Linda M. Ambrose a acquis une réputation mondiale pour ses recherches sur les femmes rurales, et les femmes et la religion. Son étude sur le féminisme dans des contextes tels que les instituts féminins en Ontario et au Royaume-Uni a donné lieu à des publications, notamment For Home and Country, qui apporte des révélations sur le féminisme populaire omniprésent. Ses publications sur le pentecôtisme nord-américain exposent les ambiguïtés de genre que les femmes naviguent au sein des institutions patriarcales adhérant à une rhétorique égalitaire.
Au sujet des recherches de John Ashley Scott, Ph.D.
John Ashley Scott se spécialise dans la transformation de ce qui est inexploré, sous-utilisé et même problématique en possibilités et ressources qui améliorent la viabilité. Bon nombre des découvertes issues de ses recherches ont généré des occasions intéressantes et pertinentes qui ont à leur tour mené à divers axes de recherche, souvent surprenants, au Canada et à l’étranger. Un exemple de ses recherches innovantes est la capture et la réutilisation des émissions de CO2 de l’industrie canadienne de la fermentation de la bière et du vin pour créer une large gamme de composés naturels nouveaux et efficaces pour lutter contre les maladies.