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Créativité et communauté sont des composantes essentielles de la carrière en architecture

Deux diplômés de la maîtrise en architecture du nord de l’Ontario affirment que leur carrière est meilleure qu’ils auraient pu imaginer.

15 janvier 2024 - Lorsque l’Université Laurentienne a accueilli la promotion inaugurale à l’École d’architecture McEwen en 2013, Taylor Kreps faisait partie de ce groupe. Aujourd’hui, elle est architecte de projet dans un cabinet d’architectes de Sudbury. Alain Roy travaille aussi dans ce cabinet situé dans le nord de l’Ontario en tant qu’architecte stagiaire. Le cheminement pour devenir architecte est long, mais selon ces deux diplômés de la Laurentienne, il est aussi rempli d’expériences enrichissantes.

Pour devenir architecte agréé, une personne doit compléter un diplôme de premier cycle en études architecturales et un diplôme d’études supérieures en architecture, puis effectuer un certain nombre d’heures en tant que stagiaire dans un cabinet d’architectes. Tout au long du processus, l’apprentissage est pratique. Les étudiants commencent à travailler avec des matériaux dans l’atelier dès leur première année d’études.

Dès le début, les valeurs de Taylor, en tant qu’architecte, ont été façonnées par son expérience dans le cadre du programme. « Être un bon architecte, dit-elle, c’est en partie écouter. Presque tout ce que nous faisions dans le cadre du programme à la Laurentienne se faisait en groupe ou en équipe et comprenait toujours la communauté. Cela m’a permis de comprendre comment devenir architecte, mais aussi de développer mon amour du travail avec les communautés. »

Alain Roy, qui entreprend sa carrière après avoir obtenu son diplôme du Programme de maîtrise en architecture en 2022, a récemment soutenu un projet visant à concevoir un agrandissement du Centre Louis-Riel du Collège Boréal. « C’est un endroit où les étudiants autochtones et les membres de la communauté peuvent se rassembler, a expliqué Alain. Le projet a été pour moi une expérience d’apprentissage. Il est actuellement en construction et j’ai bien aimé faire partie de l’équipe de conception dès le début. »

Taylor et Alain sont tous deux originaires de l’Ontario et savaient qu’ils voulaient obtenir l’agrément ici, mais plus que cela, ils voulaient que leurs études se déroulent dans le Nord parce qu’ils aiment ce que la région a à offrir. « Sudbury offre tellement de choses aux architectes, a indiqué Taylor. Il existe des projets commerciaux à grande échelle et des projets communautaires intimes dans cette vaste zone géographique du nord de l’Ontario. Ayant grandi dans une petite communauté du Nord, l’apprentissage dans ce contexte a été un facteur important de mon expérience étudiante. » Cela a également été déterminant pour Alain. « Je voulais rester dans le Nord, mais je voulais surtout pouvoir étudier et pratiquer en français. Maintenant dans mon travail, nombre de mes collègues sont bilingues et je travaille souvent sur des projets qui nécessitent le bilinguisme. C’est une valeur fondamentale pour moi. »

Taylor, quant à elle, a quatre ans de carrière et commence à visualiser à quoi ressemblera l’avenir pour elle. Elle aime le cabinet où elle travaille et espère exercer des rôles de leader sur des projets. « J’aime le design et explorer comment servir efficacement la communauté avec des espaces bien conçus. Par exemple, j’aime travailler sur des projets de soins de santé parce que le produit final répond vraiment aux besoins de la communauté. » Taylor a travaillé avec une équipe sur l’agrandissement du service des urgences du Centre de santé Manitoulin et dit que ce projet a été son favori et l’un des plus enrichissants pour elle.

Pour les futurs étudiants qui envisagent le programme, Taylor et Alain conviennent que la créativité, la communauté et l’apprentissage pratique sont la clé d’un enseignement équilibré. « On nous apprend à être des artisans, a déclaré Taylor. Nous comprenons les détails et nous comprenons le design. L’enseignement que nous avons reçu offrait suffisamment de connaissances pour que les étudiants soient préparés à n’importe quel aspect du domaine et puissent choisir sur quoi ils veulent que leur travail se concentre. » Alain est d’accord et conseille aux futurs étudiants de « tirer le meilleur parti et de profiter de la liberté de création à l’École ». Tous deux sont aussi enthousiastes à l’égard de leur amour de leur carrière et de leur communauté. « Cette carrière est meilleure que ce à quoi je m’attendais. Je l’aime vraiment. »