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De nouveaux titulaires de postes menant à la permanence au corps professoral de l’École des relations autochtones se réjouissent de leur avenir à la Laurentienne

La communauté, la créativité et l’affiliation sont prioritaires pour ces personnes dans leur poste menant à la permanence au corps professoral.

11 janvier, 2024 - Être membre du corps professoral à l’Université Laurentienne est la réalisation d’un rêve pour Adria Kurchina-Tyson, Nicole Wemigwans et Sharlene Webkamigad. Alors que leur cheminement universitaire progresse, leurs aspirations évoluent aussi. En parachevant leur doctorat, ces personnes envisagent déjà les façons dont elles feront une empreinte sur la communauté Laurentienne dans les postes menant à la permanence qu’elles ont pourvus.

Ayant grandi à Sudbury avec des racines à Shebahonaning, Adria Kurchina-Tyson a toujours voulu étudier dans sa communauté d’enfance. En décidant de rester dans le monde universitaire pour faire de la recherche et enseigner, Adria savait que cela se ferait à la Laurentienne. De nos jours, Adria se réjouit à la perspective de collaborer de plus en plus avec les étudiants à la maîtrise. « Les brillants étudiants de maîtrise avec qui je travaille à la Laurentienne m’épatent constamment, a exprimé Adria. En outre, la possibilité de développer et de revivifier les relations autochtones dans le cadre de nouveaux cours est enthousiasmante. »

Originaire de la Première Nation de Serpent River et du territoire non cédé de Wiikwemikoong, la professeure Nicole Wemigwans a beaucoup travaillé dans le cadre de programmes communautaires au cours de la dernière décennie et s’inspire de ce travail, de ses précieux rôles de mère et de tante, et de son amour pour sa collectivité. Elle est impatiente d’échanger avec les étudiants et de leur transmettre des compétences et connaissances culturellement adaptées qui les aideront à devenir des praticiens efficaces dans leur domaine. « J’aime discuter avec les futurs travailleurs sociaux pour mieux saisir le travail à effectuer au sein des communautés autochtones, a-t-elle dit. Grâce à ce dialogue, je crois que nous pourrons améliorer la sécurité de nos proches dans ces communautés. »

Depuis le début de ses études de premier cycle en 2004, la professeure Sharlene Webkamigad, originaire du territoire non cédé de Wiikwemikoong, est passionnée par la recherche. En qualité de professeure, elle est impatiente de poursuivre cette recherche importante et de collaborer avec les étudiants et les collègues. « Les modes d’apprentissage créatifs et alternatifs ont fait partie intégrante de mon expérience aux études supérieures à la Laurentienne et j’ai hâte d’explorer les mêmes méthodes dans les cours que je donne, a-t-elle affirmé. J’attends avec intérêt de préparer des propositions au niveau national et de collaborer à des recherches qui trouvent des solutions à certains des obstacles structurels auxquels font face les Autochtones pour avoir accès à des soins de santé holistiques et sécuritaires sur le plan culturel. »

Même si les domaines d’études de ces membres du corps professoral varient, allant du genre et de la sexualité à l’affiliation et à la construction de nation, en passant par les sciences infirmières et les soins de santé, ces personnes sont unies par leur passion pour leur communauté et leur volonté de collaborer à l’avenir de la Laurentienne. « Je veux participer et contribuer à la croissance des études et du corps professoral autochtones à la Laurentienne, » a souligné Adria Kurchina-Tyson. Ces personnes partagent la conviction que l’inclusion suivie des perspectives des Autochtones et des Premières Nations dans tous les programmes est essentielle à l’identité de l’Université et porteuse de valeur pour les professeurs et les étudiants éventuels du monde entier.

Pouvoir enseigner dans un établissement accordant la priorité à un mandat triculturel a un certain sens pour chacune de ces personnes, universitaires autochtones et des Premières Nations. « Pour moi, cela veut tout dire, a expliqué Mme Webkamigad. Le fait d’être entourée de membres autochtones du corps professoral et du personnel est une force. » Selon elle, l’application de principes sécuritaires sur le plan culturel pour éliminer les obstacles structurels dans le domaine des soins de santé aurait une incidence positive sur les communautés partout. D’autre part, Adria Kurchina-Tyson est enthousiaste quant à l’intégration inestimable de l’autochtonisation dans le milieu universitaire à la Laurentienne. « Les efforts globaux de décolonisation se multiplient, a dit Adria. Il y a des peuples autochtones ainsi que des mouvements anticoloniaux partout dans le monde, ce qui rend l’autochtonisation à la Laurentienne attrayante pour les gens du monde entier. L’Université a l’occasion inégalée d’être un chef de file dans le domaine de la recherche décoloniale. »

Selon la directrice intérimaire de l’École des relations autochtones, Taima Moeke-Pickering, Ph.D., la passion de ces membres du corps professoral pour l’enseignement, la recherche et la culture s’intègre parfaitement à l’École. « Ces gens apportent une vaste expérience à leur rôle respectif, a-t-elle indiqué. L’ajout de personnes anishnaabe kweok et bispirituelles à la fois intelligentes et dynamiques dans des postes menant à la permanence au corps professoral ne peut qu’enrichir l’expérience des étudiants, le calibre des recherches et la communauté Laurentienne en général. »