Le 20 mars était la Journée internationale de la Francophonie, une journée pour célébrer la langue française et la culture francophone sous toutes ses formes dans le monde. L’Université Laurentienne est également heureuse de souligner que le 28 mars 2025 est le 65e anniversaire de sa fondation. À titre personnel, le 1er avril 2025 marque aussi la première année de mon mandat au rectorat de l’Université Laurentienne.
À cette triple occasion, il importe de réfléchir au rôle passé, présent et futur de la Laurentienne en tant que lieu clé de l’identité francophone dans le nord de l’Ontario.
Lorsque j’ai choisi de me joindre à la Laurentienne il y a un an, le mandat bilingue et triculturel de l’établissement a été un facteur déterminant dans ma décision. Tout au long de ma carrière, j’ai travaillé en étroite collaboration avec des groupes francophones et autochtones en Saskatchewan, en Alberta et en Ontario. Alors que je célèbre mon premier anniversaire, je ne cesse d’être impressionné par l’incidence considérable que l’enseignement bilingue offert par la Laurentienne a eue sur la communauté locale.
Le mandat bilingue de l’Université Laurentienne se reflète dans notre engagement à continuer d’attirer les personnes qui souhaitent étudier en français en leur offrant une gamme complète de programmes menant à des diplômes pertinents pour elles et l’économie du nord de l’Ontario. Nous servons la communauté francophone et francophile locale et accueillons des étudiants de partout au pays et du monde entier souhaitant profiter d’un enseignement bilingue.
Ce mandat d’enseignement francophone inclusif figure dans l’identité de la Laurentienne depuis ses débuts. Fondée en 1960, la Laurentienne a lancé son premier baccalauréat bilingue en 1968. Des postes de membres bilingues du personnel et du corps professoral ont aussi été créés en 1974, année de la création de la première association étudiante francophone – l’Association des étudiantes et étudiants francophones.
Le drapeau franco-ontarien a été créé par un professeur d’histoire, Gaétan Gervais, et un étudiant en sciences politiques de l’Université Laurentienne, Michel Dupuis.
Et en 2014, la Laurentienne a été fière de devenir la première université de l’Ontario désignée bilingue en vertu de la Loi sur les services en français, reconnaissant le fait que nous répondons aux besoins des étudiants dans les deux langues officielles.
Nous sommes également fiers du fait que les inscriptions aux programmes en français de la Laurentienne ont connu une augmentation constante au cours des cinq dernières années. Aujourd’hui, la Laurentienne compte plus de 2 500 étudiants qui s’identifient comme francophones, inscrits dans 34 programmes et plus de 500 cours que nous offrons en français. Plus que 85 % des membres du personnel et du corps professoral s’identifient comme bilingues, ce qui reflète en soi la communauté du Grand Sudbury que nous servons.
Ces programmes d’études, rigoureusement évalués selon les normes d’assurance qualité du gouvernement provincial et soutenus par des services aux étudiants bilingues, constituent une base solide pour former les leaders bilingues de demain. Il n’est donc pas surprenant que l’Université affiche un taux d’employabilité de 98 % pour ses diplômés.
Comme l’a souligné notre communauté universitaire lors de la vaste consultation qui a mené à l’élaboration de notre nouveau Plan stratégique, la Laurentienne est une université bilingue et triculturelle qui fait partie intégrante de notre identité. Nous sommes fiers de la valeur et de l’expérience uniques que nous offrons en tant que destination postsecondaire de choix. C’est en effet un élément clé de notre identité qui nous rend attrayants aux yeux des milliers d’étudiants qui choisissent la Laurentienne chaque année et cela ne changera pas.
Malgré la conclusion de la Journée internationale de la Francophonie, il importe de réfléchir à la multitude de formes que peut prendre celle-ci en matière de temps, d’espace et de contexte, et nous les célébrons tous de manière égale.
Chose certaine, nous sommes reconnaissants du rôle que nous avons joué – et que nous continuerons de jouer – dans l’épanouissement des communautés francophones du nord de l’Ontario.
Lynn Wells, Ph.D.
Rectrice et vice-chancelière
Université Laurentienne