Originaire de la communauté rurale de Chatham-Kent, dans le sud-ouest de l’Ontario, Aimee a fréquenté l’École secondaire catholique de Pain Court avant de commencer son programme de premier cycle. « J’excellais dans les cours d’histoire au secondaire et je voulais continuer dans cette voie, se souvient Aimee. Je n’ai pas réfléchi à ce que je ferais après, je savais seulement que c’était un sujet qui m’intéressait. »
Aimee était particulièrement intéressée par les options de cours bilingues de la Laurentienne. Ayant fréquenté une école secondaire française, Aimee souhaitait améliorer ses compétences rédactionnelles en anglais en suivant son programme en anglais. Elle a été rassurée par le fait que des cours d’histoire étaient également offerts en français à la Laurentienne, ce qui lui permettait de suivre des cours en français si elle trouvait la barrière de la langue trop difficile à un moment donné.
Venant d’une petite ville, la Laurentienne a procuré le même sentiment d’unité à Aimee avec des classes de petite taille, des étudiants amicaux et des professeurs engageants. « J’ai noué des relations durables avec mes professeurs et mes amis. Mes amis de la Laurentienne sont toujours proches et nous nous réunissons régulièrement, dit-elle. Une grande partie de la communauté que j’ai établie à la Laurentienne est encore solide aujourd’hui. »
Une fois qu’Aimee a obtenu son diplôme de la Laurentienne, elle a travaillé comme archiviste, mais n’a pas trouvé ce travail aussi enrichissant qu’elle l’espérait. Peu de temps après, une amie l’a encouragé à poursuivre des études en droit et, sur un coup de tête, elle a commencé à étudier pour le test d’admission à la faculté de droit (LSAT). Rêvant alors de devenir avocate, Aimee a entrepris des études à l’Université de Windsor où, au printemps 2022, elle a obtenu un diplôme de Juris Doctor et a été admise au Barreau de l’Ontario en 2023.
Pratiquant le droit de la construction, le litige commercial et une touche de droit du travail dans un cabinet d’avocats de London, en Ontario, Aimee est fière de l’aboutissement de sa carrière. « Bon nombre des compétences que j’ai acquises au cours de mes études de premier cycle en histoire à la Laurentienne m’ont préparé au travail que j’accomplis quotidiennement en tant qu’avocate. J’écris ou je fais des recherches presque tous les jours. J’ai toujours bien aimé le mentorat et je suis reconnaissante de l’avoir eu au cours de mes études de premier cycle et de l’avoir maintenant dans ma carrière. »
Alors qu’elle se préparait à plaider son premier appel devant la Cour divisionnaire, Aimee a reçu une notification sur Facebook l’informant qu’il y a douze ans « ce jour-là », elle avait été acceptée dans le programme de premier cycle à la Laurentienne. C’était un rappel du cheminement parcouru depuis qu’elle avait décidé de poursuivre des études d’histoire. « Je me suis alors rendu compte, dit-elle, que douze ans auparavant, j’avais commencé ce voyage et que maintenant, je vis ce dont mon passé n’aurait même pas pu rêver. »
Aimee a trouvé sa place dans le monde professionnel en travaillant dur et en suivant sa passion. « Vous n’avez pas besoin de tout comprendre dès votre première année d’université. Votre passion vous mènera toujours là où vous devez être et les possibilités sont infinies, dit-elle. Les étudiants devraient simplement faire ce qu’ils aiment et cela les mènera à quelque chose de grand. »