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Les étoiles du basket-ball de l’Université Laurentienne reçoivent des prix prestigieux des SUO.

(30 avril 2025) - En témoignage de leur dévouement et de leurs prouesses athlétiques, plusieurs joueurs talentueux de basket-ball de l’Université Laurentienne ont reçu des prix prestigieux des Sports universitaires de l’Ontario, reconnaissant leurs performances individuelles exceptionnelles tout au long de la dernière saison.

Les joueuses de basket-ball, Cadence Pecore (Porcupine, ON) et Émilie Lafond (Hanmer, ON) et les joueurs de basket-ball, Nginyu Ngala (Montréal, QC) et Brice-Philippe Fandio (Marseille, FRA), ont en effet été reconnus.  

Cadence Pecore et Philippe Fandio ont été nommés au sein des équipes des recrues des SUO et recrues féminine et masculine de l’année de Laurentienne, tandis que Émilie Lafond et Nginvu Ngala ont été nommés sur les équipes d’étoiles des SUO et athlètes féminin et masculin de l’année des Voyageurs.

« Quand j’ai appris que j’avais été nommée au sein de l’équipe des recrues des SUO, j’ai été très honorée, a déclaré Cadence Pecore. Les SUO sont composés d’équipes extrêmement compétitives qui comptent de nombreux joueurs talentueux. Une sélection au sein de l’équipe des recrues n’est donc pas une chose facile. »

Trouver un équilibre entre les exigences du basket-ball universitaire et la poursuite de ses études est un défi pour les joueurs de première année. Au-delà de ses études, Philippe Fandio explique que s’adapter à la vie universitaire en général a été un défi et qu’il a appris à le relever au fil de la saison.

« M’adapter à la vie au Canada n’a pas été facile, car il ne faut pas oublier que je viens de Marseille, en France. Au début, c’était difficile d’être loin de ma mère et de tout ce que je connaissais, mais j’ai l’impression qu’il faut faire des sacrifices dans la vie pour réussir quelque chose de plus grand. Le basket-ball m’a vraiment aidé à garder les pieds sur terre. Sur le terrain, je me sentais moi-même. Cela m’a donné de la structure et de la confiance et m’a aidé à créer des liens avec les gens d’ici sans avoir besoin de dire grand-chose. J’ai appris à accepter l’inconfort, à m’adapter et à en faire une force. »

« La possibilité de jouer dans sa ville natale était trop belle pour la laisser passer, a souligné Émilie Lafond, surtout que je pouvais m’inscrire à mon domaine de prédilection, à savoir la Promotion de la santé. Pouvoir jouer si près de chez moi a aussi été très enrichissant. J’ai toujours admiré l’équipe féminine de basket-ball de l’Université Laurentienne, et en faire partie est quelque chose que je n’oublierai jamais et que je ne tiendrai jamais pour acquis. »

Pour Cadence Pecore, la Laurentienne est l’université la plus proche de sa ville natale, Timmins. Après avoir terminé des études secondaires à Lo Ellen Park, elle s’est familiarisée avec le programme de basket-ball féminin de l’Université Laurentienne et a décidé que c’était la solution idéale après son admission au programme Santé physique et éducation avec Éducation simultanée.

Du côté masculin, Nginyu Ngala a exprimé sa fierté pour son équipe lorsqu’on l’a interrogé sur cet honneur. « Je suis particulièrement fier de la résilience de cette équipe tout au long de l’année, alors qu’elle évoluait dans la division la plus relevée des SUO. À un moment donné à la fin de la saison, nous avons perdu quatre matches d’affilée. Tout le monde aurait pu se retourner les uns contre les autres et se pointer du doigt. Au lieu de cela, nous nous sommes rapprochés et avons remporté quatre des cinq matches restants. Cela nous a permis de participer aux séries éliminatoires et de remporter notre première victoire à ce niveau depuis la saison 2019-2020. »

Concernant ses suggestions aux futurs basketteurs, Philippe Fandio a conseillé de « rester constant et de travailler fort, surtout quand personne ne regarde. Le talent a ses limites; ce sont les heures supplémentaires qui font la différence. Restez ouvert aux conseils et à l’apprentissage et cherchez toujours à vous améliorer. Servez-vous de chaque échec comme d’une motivation pour revenir plus fort. »

Sage malgré son âge, Nginyu Ngala suggère à la prochaine génération d’« être votre plus grand supporter et votre plus grand critique; l’adversité sera toujours présente au basket-ball. Acceptez chaque victoire comme chaque défaite et continuez à avancer. »

Les équipes de basket-ball de la Laurentienne ont de quoi être fières en 2024-2025 et se réjouissent à la perspective des nombreuses choses à venir l’année prochaine.