1 mai 2019 - Une étudiante entreprenante de génie à la Laurentienne a reçu une subvention de 30 000 $ pour élargir un camp qu’elle a créé afin d’aider à raviver la culture anishinaabe.
Étudiante de génie de quatrième année, Kaella-Marie Earle a affirmé que cet octroi de l’Indigenous Youth and Community Futures Fund de la Laidlaw Foundation lui permettra d’agrandir le Maamiwi Gibeshiwin Indigenous Cultural Training Camp en l’offrant sur quatre jours au lieu de trois et en ajoutant plus d’activités et d’animateurs.
Grâce à ce financement, elle compte aussi créer un site Web pour le camp et prendre une longueur d’avance en matière de publicité.
Mme Earle a eu l’idée de mettre sur pied ce camp lorsqu’elle a entendu parler de Mme Barbara Kentner, autochtone de Thunder Bay qui a été tuée en novembre 2017 par une personne qui a lancé une attache de remorque d’un véhicule en mouvement.
Mme Earle veut combler l’écart entre les personnes autochtones et allochtones et aider à briser le cycle de violence à l’endroit des femmes et filles autochtones.
Appuyé de gardiens du savoir et d’aînés autochtones, le camp permet aux participants autochtones de renouer avec leur culture et leur langue. Les participants allochtones s’initient à la culture et aux retombées de traumatismes intergénérationnels tout en apprenant à devenir des alliés afin de pouvoir contribuer activement au changement du discours relatif aux autochtones.
« L’expérience, dit-elle, peut faire ressortir les émotions des deux groupes. »
Les personnes qui veulent participer au camp ou y faire du bénévolat peuvent communiquer avec Mme Earle à km_earle@laurentian.ca.