(15 février 2023) - Cette année, du 2 au 4 février, le Défi d’or Goodman (GGC) a proposé une édition spéciale axée sur les métaux pour batterie. Sept équipes universitaires canadiennes et une américaine ont fait concurrence lors de ce concours réaliste d’études de cas en investissement minier.
Organisé par l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne et présenté par Kinross Gold, commanditaire en titre, le concours demande aux étudiants d’analyser le potentiel d’investissement de trois entreprises et d’en recommander une aux fins d’investissement. Il s’agissait de trois véritables sociétés minières, à savoir Frontier Lithium, Magna Mining et Generation Mining. Les PDG de chacune des entreprises ont passé 30 minutes à essayer de convaincre les équipes d’investir dans leur compagnie. Ensuite, les équipes ont eu des entretiens individuels de 10 minutes avec chacun d’entre eux, pour discuter de ce qu’elles jugeaient pertinent. Certaines ont posé des questions percutantes tandis que d’autres ont parlé de données et d’analyses pour orienter leur décision.
Notons qu’il n’y a pas que les PDG qui ont participé au concours. En fait, un représentant de chacun des commanditaires du niveau d’or y a été invité à titre de juge. Cette année, le jury était formé de dirigeants chevronnés de Canaccord Genuity, de Dundee Corporation, de Kinross Gold, d’Orix Geoscience, de RBC Capital Markets et de Technica Mining.
Des équipes des établissements suivants ont participé au concours : Université Laurentienne, Université de Colombie-Britannique, Université du Manitoba, Goodman School of Business à l’Université Brock, Université Queen’s, Université métropolitaine de Toronto, Université Bishop’s et la Colorado School of Mines. Beaucoup d’équipes et leurs entraîneurs ont voyagé vendredi afin de pouvoir passer la nuit à perfectionner leur exposé pour le lendemain. Ils ont présenté en trois ligues, la meilleure équipe de chaque ligue progressant à la série finale d’exposés. Les trois équipes à la finale du Défi d’or Goodman 2023 étaient de l’Université Queen’s, de l’Université Bishop’s et de la Colorado School of Mines.
Au gala de remise de prix samedi soir, la présidente de Dumont Nickel, Magneto Investments LP, Johnna Muinonen, a prononcé le discours liminaire au sujet de nouveaux horizons sur le marché des métaux pour batterie.
En fin de compte, c’est l’équipe de l’Université Queen’s qui a gagné la 5e édition du Défi d’or Goodman en raison de son approche innovatrice. Parmi les entreprises à l’étude, elle a choisi Frontier Lithium et a remporté l’équivalent en argent de quatre onces d’or.
« Félicitations à l’Université Queen’s qui a gagné le 5e Défi d’or Goodman et aussi à tous les participants dont le travail ardu et les exposés ont rendu humbles nous qui avons passé de nombreuses années dans le domaine de l’investissement, a dit le président du Défi d’or Goodman et PDG de Dundee Corporation, M. Jonathan Goodman. Les étudiants de ce concours ne manquent jamais de m’impressionner, et c’est encore le cas cette année. Étant donné la demande incroyable de minéraux pour batterie, je suis soulagé de savoir que leur génération prendra en main les enjeux financiers de l’avenir. »
Il ne serait pas possible d’offrir cette expérience d’apprentissage sans le généreux appui financier et en nature de partenaires industriels, tels que Kinross Gold (commanditaire en titre pour la cinquième fois), Dundee Corporation (gala d’ouverture), Canaccord Genuity (soirée sociale du jeudi), la Société de développement du Grand Sudbury (pièces dorées remises à chaque équipe), NORCAT (petit déjeuner), MIRARCO, l’ACPE et CIM Sudbury (collations), Canadian Mineral Processors (bar), MacLean Engineering (visite de mine) et KGHM (don de carottes de roche).
Le comité organisateur du Défi d’or Goodman tient à remercier toutes les équipes participantes qui ont su faire de cette première édition axée sur les métaux pour batterie un succès éclatant.