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Aux Jeux olympiques, lorsque quelqu’un doit faire le pointage, on fait appel à Randy Pascal

Un diplômé de l’administration du sport (SPAD) participe à ses troisièmes Jeux olympiques d’hiver.

(17 janvier, 2022) - Randy Pascal est fin prêt pour les Jeux olympiques d’hiver 2022. Créateur et propriétaire de SudburySports.com, diplômé du programme Administration du sport de l’Université Laurentienne (1985) et bien connu dans la Ville de Sudbury en tant que chroniqueur sportif local et officiel de hockey, il s’envolera bientôt pour Beijing, en Chine, où il sera officiel de hockey hors glace pendant les Jeux d’hiver, du 4 au 20 février 2022. Invité à Beijing, en novembre, un événement prélude au grand rendez-vous, il a eu l’occasion de rencontrer d’autres officiels de hockey et de faire le pointage de matches, compétences qu’il affine depuis qu’il a commencé à le faire à l’âge de quatorze ans. « Tout s’est très bien passé, dit-il de sa première visite en Chine. Les matches se sont bien déroulés et j’ai été en mesure de bien remplir mes fonctions; c’était donc parfait. »

À Beijing, Randy Pascal en sera à ses troisièmes Jeux olympiques. En 2010, il s’est retrouvé à Vancouver pointeur aussi bien du match féminin de la médaille de bronze que du match masculin de la médaille d’or, et a vu le Canadien Sydney Crosby marquer « le but en or ». En 2018, il a été invité à faire de même à Pyeongchang et s’est chargé de tous les matches des hockeyeuses. Pour lui, la chance de participer aux Jeux olympiques est un rêve devenu réalité. « Je n’ai jamais pensé que j’aurais la chance de faire fonction d’officiel aux Jeux olympiques, mais la chance de le faire à trois reprises est plus que je n’aurais pu demander. »

Bien que la tenue du pointage aux Jeux d’hiver soit un travail qualifié en soi, lorsqu’il a reçu sa lettre officielle d’invitation aux jeux de Beijing, Randy Pascal a eu la surprise et le plaisir de constater que son rôle consisterait également à repérer les buts et les passes décisives. « Le poste de guetteur de buts et de passes décisives, conjugué à celui de pointeur, n’a jamais existé auparavant. Cette combinaison est inhabituelle, explique-t-il. C’est génial, car on dirait qu’ils ont en quelque sorte créé ce poste pour moi. Voici ce que vous faites. Voici comment on l’appellera, ont-ils écrit. »

Comme pointeur aussi bien à Vancouver qu’à Pyeongchang, Randy Pascal a fait ses preuves en démontrant sa rapidité et sa précision à repérer les buts et les passes décisives, tout en excellant dans ses responsabilités de pointeur, autant de talents qui lui ont ouvert la porte à cette nouvelle aventure. 

« Toute cette expérience a été très gratifiante, dit-il. » Évoquant sa participation aux Jeux olympiques, il estime, que, en partie, « ce qui m’a ouvert la porte durablement [aux Jeux olympiques] a été simplement la veine. » Il se dit plein d’humilité face à ses diverses expériences dans le sport et explique en quoi cela est important. « Vous ne voulez jamais perdre de vue combien vous êtes reconnaissant. Lorsque vous vivez ces expériences [...], vous devez savoir en profiter pleinement et vous en imprégner. » 

Parlant de l’ambiance des Jeux olympiques, il dit avoir hâte d’en revivre la magie. « Il y a quelque chose de spécial d’y être, dit-il. Dans ces moments précis, il règne une certaine magie. »

Randy Pascal dit devoir à la collectivité sudburoise une grande partie de sa joie pour le sport, expliquant que Sudbury est depuis dix-huit ans et même plus un milieu fécond en histoires sportives passionnantes à couvrir. « Je trouve que Sudbury offre la taille idéale de communauté sportive locale, et ce que je veux dire par là, c’est qu’elle est suffisamment petite pour conserver tout son charme et sa convivialité, ce qui rend le tout agréable et amusant. » 

Souvent, on le trouve dans les arènes, les terrains et les gymnases de proximité en train d’assister à des parties sportives de toutes sortes. Il se félicite des relations qu’il a établies avec d’autres acteurs de la communauté sportive de Sudbury et d’ailleurs. « Il y va des souvenirs qui importent et qui font que la vie vaut la peine d’être vécue. »

Nul doute que les XXIVe Jeux olympiques d’hiver lui réserveront bien d’autres souvenirs.