SUDBURY, ON (11 février 2020) – Hier, l’Université Laurentienne a accueilli 85 élèves de la 6e année des écoles de la région du Grand Sudbury pour célébrer la Journée internationale des femmes et des filles de sciences prononcée par les Nations Unies. Les jeunes ont participé à une journée bien remplie de démonstrations et d’exposés faisant valoir des femmes incroyables dans les domaines des sciences et des métiers.
Dirigées par des femmes scientifiques et des chercheuses de nombreux établissements du Grand Sudbury, y compris, entre autres, l’Université Laurentienne, le Collège Cambrian, SNOLAB et le programme GÉNIales, les filles, les activités ont mis en évidence l’importance de l’inclusivité dans les domaines de STIMM (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques et médecine). Les femmes ont partagé les expériences, défis et réussites qu’elles ont vécus en faisant évoluer une carrière en STIMM et ont aussi fait des démonstrations pratiques.
Après les activités de la journée, il y a eu une discussion publique gratuite à Terre dynamique, dirigée par Mme Nadia Mykytczuk, et pendant laquelle quatre expertes reconnues ont abordé les questions du public relatives à l’inclusivité dans les domaines de STIMM, à savoir Mmes Tammy Eger (Ph.D.), Jennifer Jocko (Ph.D.), Madiha Khan (Ph.D.) et Ashley Kirwan (MSc, PGeo). Mme Eger a aussi fait un exposé sur son récent périple en Antarctique comme membre du prestigieux programme Homeward Bound.
COMBLER L’ÉCART
Les activités de la journée visaient à favoriser l’inclusivité en STIMM et à inspirer les femmes et les filles à envisager des carrières dans ces domaines. Malgré certains progrès, un écart important persiste entre les sexes sur le plan mondial dans les domaines de STIMM. En 2015, l’Assemblée générale des Nations Unies a résolu de tenir annuellement une journée internationale qui reconnait le rôle critique joué par les femmes et les filles dans les sciences et la technologie.
Mme Eger, qui a dirigé les célébrations à la Laurentienne en 2019, affirme que c’est le temps que les choses changent.
« L’idée est de préconiser l’avancement d’un plus grand nombre de femmes à des postes de direction et d’examiner les groupes sous-représentés dans les domaines de STIMM, a dit Mme Eger. La documentation révèle que, dès leur arrivée à l’école secondaire, les jeunes ont déjà pris des décisions clés touchant ce qu’ils veulent devenir après les études. L’activité d’aujourd’hui ciblait les élèves de 6e année afin de donner aux filles des idées nouvelles de ce qu’elles peuvent faire et de permettre aux garçons de les considérer davantage comme des collègues. »
Parmi les partenaires de l’activité, il faut souligner l’Université Laurentienne, le Collège Cambrian, Science Nord, SNOLAB, She&Her, la Fonderie, le Centre de recherche ECHO, le Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du Nord, le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail, l’École des mines Goodman, l’École de médecine du Nord de l’Ontario et le CRSNG, ainsi que le Vice-rectorat à la recherche, la Faculté de la santé, la Faculté des sciences, de génie et d’architecture, le Bureau des affaires francophones et le Groupe de coordonnateurs de la recherche à l’Université Laurentienne.