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Une chercheuse de la Laurentienne apporte une contribution révélatrice aux recherches sur le changement climatique dans l’éminente revue Science

Mme Michelle Kalamandeen aide à élucider la lutte contre le changement climatique dans les forêts tropicales

(Le 21 mai 2020) L’Université Laurentienne est fière d’annoncer la publication de l’article « Long-term thermal sensitivity of Earth’s tropical forests » dans l’éminente revue Science. L’article est corédigé par la chercheuse postdoctorale, Mme Michelle Kalamandeen, Ph.D., et fait valoir le rôle d’un type particulier d’écosystème dans la lutte contre le changement climatique.

Même si Sudbury est bien éloigné des tropiques, la chercheuse utilisera des techniques semblables à celles décrites dans l’article pour évaluer, à l’aide de l’imagerie hyperspectrale et satellitaire Landsat, le comportement des stocks de carbone en renouvellement dans divers contextes climatiques. 

La capture du CO2 est l’un des outils servant à lutter contre le réchauffement planétaire et le changement climatique. L’augmentation du carbone dans l’environnement cause le réchauffement mondial, ce qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices.

L’article souligne la capacité remarquable, mais menacée, des forêts tropicales à capter le dioxyde de carbone. Après avoir mesuré quelque 500 000 arbres dans plus de 800 forêts tropicales, l’équipe de recherche a observé que les forêts résistent aux changements de température jusqu’à 32 degrés Celsius, après quoi le réchauffement pourrait se traduire par la libération du CO2 dans l’atmosphère. L’article complet dans la revue de recherche Science, de l’American Association for the Advancement of Science, figure à https://doi.org/10.1126/science.aaw7578.

Mme Kalamandeen effectue des travaux de recherche à Sudbury grâce à une subvention de 1 600 000 $ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et des Centres d’excellence de l’Ontario (CEO). La collecte de données se fera pendant plusieurs mois pour le projet L-CARE (Landscape Carbon Accumulation through Reductions in Emissions qu’elle mène avec son superviseur, M. John Gunn, ainsi que M. Nathan Basiliko, du Centre pour la vitalité des lacs Vale. Nous sommes fiers de leurs efforts collectifs et souhaitons à Mme Kalamandeen une visite prolongée des plus fructueuses à l’Université Cambridge.

CITATIONS
« Mme Kalamandeen est une importante collaboratrice à l’étude mondiale sur la pertinence de la perturbation des forêts tropicales, les « poumons de la planète », qui fait l’objet de cet article dans Science, l’une des revues scientifiques les plus influentes dans le monde. Nous avons eu le privilège de l’accueillir en 2019 au sein de l’équipe de l’Université Laurentienne comme chercheuse postdoctorale et de travailler en partenariat avec l’Université Cambridge, au Royaume-Uni, pour évaluer l’importance de la capture du CO2 pour le reverdissement des paysages sudburois en utilisant les mêmes outils d’imagerie satellitaire qu’elle a mis en valeur dans l’article. » M. John Gunn, Ph.D., titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les écosystèmes aquatiques stressés et directeur du Centre pour la vitalité des lacs Vale à l’Université Laurentienne

« Les chercheurs du Centre pour la vitalité des lacs Vale à la Laurentienne sont reconnus sur la scène mondiale pour les contributions qu’ils apportent aux sciences du changement climatique. Cet article rehaussera leur incidence et orientera les prochaines interventions de la communauté mondiale. » Mme Tammy Eger, Ph.D., vice-rectrice intérimaire à la recherche

« Bien que les forêts tropicales semblent curieusement résistantes aux changements thermiques, cela ne veut pas dire qu’il faut aller au-delà des seuils sécuritaires. Une augmentation de deux degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels fait en sorte qu’environ trois quarts des forêts tropicales passent au seuil thermique. Les forêts intactes cadrent mieux que celles qui sont dégradées ou fragmentées avec les augmentations de température. La pandémie que nous vivons nous donne des indices convaincants que notre destin dépend étroitement de la santé de nos forêts pour ce qui est des aliments que nous consommons, de leur source, de l’état de leurs systèmes et de notre santé. Nous avons maintenant la possibilité exceptionnelle de transformer et de restaurer le système climatique mondial. En conservant le caractère intact de ces forêts et leur capacité de stocker le carbone, nous faisons en sorte que la nature et les humains en profitent. » Mme Michelle Kalamandeen, Centre pour la vitalité des lacs Vale, Université Laurentienne