(1er août 2025) - Cet été, 24 membres de la population étudiante ont la possibilité de soutenir des projets de recherche par l’intermédiaire de l’Université Laurentienne grâce à un financement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Les Bourses de recherche de premier cycle (BRPC) visent à nourrir l’intérêt des étudiants de premier cycle et à développer leur potentiel pour une carrière de recherche. Ce financement leur permet d’acquérir de l’expérience de travail de recherche qui complète leurs études universitaires.
Pour une période de 16 semaines, de mai à août, les étudiants épaulent la recherche à plein temps. Ils peuvent être titulaires d’une seule BRPC par exercice financier et pourraient en détenir jusqu’à trois pendant leur carrière de premier cycle.
Bien que la possibilité de contribuer de manière pertinente à un projet de recherche soit souvent réservée aux étudiants des cycles supérieurs, les BRPC donnent l’occasion exceptionnelle et convoitée à ceux du premier cycle d’acquérir de l’expérience dans leur domaine d’intérêt. L’année d’études, la spécialisation et les domaines de recherche des étudiants varient, mais ils reconnaissent tous de manière semblable l’incidence positive de cette expérience sur leurs études actuelles et leurs objectifs futurs.
D’ici la fin de l’été, les étudiants s’exprimeront au sujet de leurs ambitions et intérêts et un peu sur le projet de recherche auquel ils prêtent leur soutien.
Nico Simon, étudiant de 4e année en Biologie biomédicale à l’Université Laurentienne
Ville natale : Sudbury (Ontario)
École secondaire : Collège Notre-Dame
Cet été, je suis heureux de travailler sous la direction d’Alexander Moise, Ph.D., en tant qu’étudiant titulaire d’une BRPC à l’Université de l’EMNO. Nous étudions actuellement la codification de gène pour l’enzyme rétinol saturée (RetSat), une enzyme essentielle à divers processus biologiques tels que la réponse cellulaire au stress oxydatif, la résistance à l’insuline et le métabolisme lipidique. Ce travail m’a permis de développer de précieuses compétences en laboratoire et de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises en classe et j’en suis très reconnaissant. Il est très intéressant de mettre à profit les connaissances acquises au cours de mes études de premier cycle, notamment en utilisant la technologie d’édition génétique CRISPR-Cas9.
Les sciences ont toujours été une passion pour moi, et cette bourse me donne l’occasion d’explorer le domaine et d’acquérir une expérience pratique. Après mes études de baccalauréat, j’espère poursuivre une carrière dans le secteur de la santé, plus précisément en médecine.
Sur le plan des études, je m’intéresse beaucoup à des sujets comme l’anatomie, la physiologie et la biologie moléculaire et j'aime apprendre comment les différents organes et tissus du corps humain interagissent. À l’extérieur du laboratoire et des cours, je fais du bénévolat à la Maison McCulloch Hospice et auprès de divers organismes, comme le programme de traitement du tabagisme pour les patients de l’Ontario (STOP) d’Horizon Santé-Nord. J’apprécie également les moments passés avec ma famille et mes amis, les séances de gym et les activités de plein air comme les randonnées nautiques, le golf et le soccer.
Taryn Dixon, étudiante de 4e année en Biomedical Biology à l’Université Laurentienne
Ville natale : Sudbury (Ontario)
École secondaire : St. Benedict Catholic Secondary School
Cet été, je travaille comme assistante de recherche de premier cycle aux côtés d’Erin Postenka, candidate à la maîtrise en biologie et sous la direction de Jacqueline Litzgus, Ph.D., et de Christina Davy, Ph.D. Nous étudions l’incidence écologique du drainage intensif des zones humides sur la population de tortues du Parc provincial Pinery dans le but de déterminer si une mortalité massive s’est produite. Nous utilisons des méthodes de capture-marquage-recapture, notamment le piégeage par cerceau et les relevés en canoë, pour suivre l’évolution des populations de tortues dans le chenal Old Ausable. Chaque tortue capturée est mesurée, pesée et munie d’une étiquette à transpondeur passif intégré pour l’identification individuelle et la surveillance de la population à long terme.
En juin, nous avons effectué des relevés de nidification afin de surveiller la taille des couvées et de documenter les nouvelles femelles nicheuses. Nous avons également installé des protections de nid pour réduire la prédation et augmenter la survie des nouveau-nés. En plus de participer à cette recherche, je me réjouis de mener ma propre étude sur l’influence de la proximité des quais de pêche sur la composition corporelle des tortues. Cette expérience pratique et immersive sur le terrain a beaucoup renforcé mes compétences techniques et approfondi ma compréhension de l’écologie des tortues et des méthodes de recherche écologique. Ayant grandi au cœur des magnifiques paysages du nord de l’Ontario, j’apprécie à fond la faune et le plein air et passe une grande partie de mon temps libre à faire de l’aviron, des randonnées avec mes chiens, du vélo et du ski. Je me sens très chanceuse de pouvoir contribuer à cet important travail de conservation dans les milieux qui ont inspiré au départ ma passion pour les sciences.
Emma Salvati, étudiante de 3e année en Biomedical Biology à l’Université Laurentienne
Ville natale : Sudbury (Ontario)
École secondaire : Lasalle Secondary School
L’été dernier, j’ai commencé à travailler comme bénévole dans le laboratoire de Thomas Merritt, Ph.D., où je suis venu à connaître la communauté de la recherche. J’ai beaucoup apprécié mon expérience et souhaitais continuer à travailler à ses côtés. Cet été, j’en ai l’occasion grâce au programme de BRPC.
Notre laboratoire examine les drosophiles. J’élabore actuellement un test de fécondité qui servira de phénotype pour divers projets. Après cela, j’espère commencer à étudier les effets de la toxicité des métaux sur les maladies en utilisant les drosophiles comme organisme modèle.
J’espère devenir médecin tout en continuant à participer activement à la recherche. Mes expériences dans le laboratoire de M. Merritt m’ont permis de découvrir comment intégrer la recherche à mes aspirations professionnelles.
Pendant mon temps libre, je fais du bénévolat dans la communauté, notamment à Horizon Santé-Nord, à l’Ambulance Saint-Jean et au Club MedLife de la Laurentienne. En outre, je fais du jiu-jitsu brésilien de compétition et me trouve souvent à pratiquer différentes techniques et à m’entraîner sur le tatami.
Caden Caputo, diplômé du programme de Biomedical Biology de l’Université Laurentienne
Ville natale : Sault Ste. Marie (Ontario)
École secondaire : St. Mary’s College
Ayant récemment obtenu mon baccalauréat en biologie biomédicale de l’Université Laurentienne, je mène actuellement des recherches sous la direction de Sandra Dorman, Ph.D., au Centre de recherche sur la sécurité et la santé au travail (CRSST). En participant à plusieurs projets actifs au CRSST, je développe des compétences de recherche, entre autres, en analyse documentaire évaluée par les pairs, rédaction universitaire, analyse de mégadonnées, conception et développement expérimentaux et transfert des connaissances issues de la recherche scientifique à diverses communautés. Mon intérêt pour la santé et la sécurité au travail a été éveillé en travaillant à Algoma Steel, où, pendant quatre étés, j’ai été témoin des divers risques et dangers auxquels sont confrontés les travailleurs industriels. Ces expériences m’ont incité à me joindre au CRSST pour aider à améliorer la santé, la sécurité et le bien-être des travailleurs tout en acquérant une précieuse expérience de recherche.
En outre, j’aime faire du bénévolat, travailler dans des cliniques de santé familiale locales et profiter du plein air et de l’activité physique avec mes proches. Étant donné mon objectif de préparer une carrière en médecine familiale, j’apprécie la façon dont cette possibilité élargit ma compréhension des questions de santé au travail et me permet d’acquérir les compétences nécessaires pour mieux reconnaître les besoins particuliers des travailleurs en milieu clinique et y répondre.