SUDBURY ON (18 mars 2015) – John Bailey, Ph.D., et Jocelyne Heneberry de l’Unité conjointe d’écologie d’eau douce du Centre pour la vitalité des lacs Vale à l’Université Laurentienne ont corédigé récemment un article pour la revue Scientific Data, publié par Nature, qui résume une nouvelle base de données sur la température des lacs. M. Bailey, professeur associé et scientifique au ministère ontarien de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique, et Mme Heneberry, coordonnatrice de la surveillance des lacs, font partie de la Collaboration mondiale touchant la température des lacs (GLTC), groupe international formé pour améliorer l’accès aux dossiers sur la température des lacs du monde.
« Le groupe GLTC a perçu le besoin d’une nouvelle base de données sur la température des surfaces des lacs dans le monde, a dit M. Bailey. Des prises de température sur le terrain par des programmes comme le nôtre à l’Unité conjointe permettent d’ajouter aux données satellitaires actuelles et rehaussent notre habileté à l’échelle mondiale de dégager et d’examiner les tendances de changement de températures des lacs en raison du climat ou d’autres facteurs. »
Depuis ses débuts en 2010, l’initiative de la GLTC a pris de l’ampleur et comprend maintenant dans sa base de données 291 lacs et réservoirs à l’échelle mondiale et les moyennes estivales de température des surfaces de lac de 1985 à 2009, doublant ainsi le nombre de données saisies auparavant par les satellites. Dans la base de données, il y a sept lacs de la région de Sudbury surveillés par le personnel de l’Unité conjointe dans le cadre d’un partenariat Vale/Installations intégrées de nickel à Sudbury/ministère de l’Environnement et Action en matière de changement climatique. Le nouvel ensemble de données constitue la première compilation mondiale de données in situ et satellitaires sur la température des surfaces de lacs, qui soit accessible au public. La base de données de la GLTC offre aussi des renseignements sur les éléments climatiques (température de l’air, rayonnement solaire, nébulosité) et les caractéristiques géomorphométriques ayant une incidence sur la température des lacs (latitude, longitude, élévation, superficie de lac, profondeur maximale, profondeur moyenne, volume). Cet ensemble sans égal de données globales offrira un portrait de base sur les conditions thermiques des lacs qui aura une grande valeur pour les études actuelles et futures sur la dégradation de l’environnement.