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Un chercheur de l’UL formule des recommandations essentielles pour la recherche de la vie sur Mars

La recherche du Prof. Alessandro Ielpi vise à aider la NASA à optimiser l’efficacité de l’imminente mission du rover sur Mars

(23 avril 2020) Professeur adjoint de sédimentologie à l’École des sciences de la Terre Harquail de l’Université Laurentienne, M. Alessandro Ielpi, Ph.D., a publié un article qui pourrait avoir une incidence profonde sur la recherche de la vie autre que sur Terre. Il a corédigé avec M. Mathieu Lapôtre de l’Université Stanford un article qui met l’accent sur un site prometteur d’atterrissage sur Mars.

La National Aeronautics and Space Administration (NASA) a choisi le delta d’une ancienne rivière dans le cratère Jezero de Mars comme site d’atterrissage du nouveau rover terrestre Perseverance. La région, qui hébergeait auparavant un réseau de voies d’eau, est, selon les experts, un endroit idéal où trouver des preuves de la vie sur la planète rouge.

Publié cette semaine dans la revue AGU Advances de l’American Geophysical Union, l’article de MM. Lapôtre et Ielpi détaille le paysage du delta de Jezero tout en présentant des recommandations clés relatives aux stratégies d’échantillonnage une fois que le rover aura atterri et sera fonctionnel. Essentiellement, l’article indique que les sédiments de rivières anciennes ont été enfouis rapidement, ce qui favoriserait la préservation à long terme d’éventuelle matière organique.

Comme pour toute recherche scientifique, il est impossible d’entrevoir les résultats de la mission, qui élucideraient des mystères de l’évolution de la vie sur Terre et ailleurs, et dont les bienfaits s’avèreraient illimités. Nous espérons que l’article de MM. Lapôtre et Ielpi jouera un rôle clé dans l’œuvre de l’agence spatiale.

CITATION
« Les études comme la nôtre consolident l’importance de la recherche scientifique fondamentale visant, par exemple, à trouver des signes de vie extraterrestre et à examiner l’habitabilité d’autres planètes, même pendant les périodes difficiles comme celle que nous vivons actuellement. En outre, elles illustrent la façon dont les chercheurs peuvent examiner sur Terre des paysages analogues à Mars afin de mieux comprendre l’histoire du début de la planète rouge. » M. Alessandro Ielpi, professeur adjoint de sédimentologie à l’École des sciences de la Terre Harquail de l’Université Laurentienne

Image courtoisie de la NASA  / JPL / UA / Seán Doran, utilisée sous la licence Creative Commons