7 juin 2021 -- Le gouvernement de l’Ontario facilite le travail de chercheurs de l’Université Laurentienne en subventionnant trois nouvelles études. Ces subventions qui totalisent 1 246 775 $ sont attribuées sous les auspices d’eCampusOntario, le portail multilatéral d’apprentissage en ligne de la province. Ce travail aura un résultat positif tant pour les étudiants que pour les chercheurs.
Les études qui voient le jour grâce à ces subventions couvrent un vaste éventail de sujets et d’objectifs :
- Simulation de soins de santé collaboratifs du Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) – Modules avancés de réalité virtuelle postsecondaire – 1 078 000 $.
- Étude cinématographique « Histoires de la décolonisation » - 25 000 $.
- Financement de la stratégie d’apprentissage virtuel – Soutiens ciblés pour la capacité numérique – 143 775 $.
Simulation de soins de santé collaboratifs : Dirigée par le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST), cette étude consiste à développer douze modules de formation immersive et interactive en réalité virtuelle à utiliser dans les programmes de sciences infirmières, inhalothérapie, et d’autres professions paramédicales dans tout l’Ontario. La série de modules vise les programmes de premier cycle et des cycles supérieurs et tire parti des plus récentes avancées dans les technologies immersives. Les modules qui en découleront seront assez souples pour être utilisés dans les établissements sans coûts supplémentaires, et pourront l’être aussi dans les régions éloignées ou nordiques où l’accès à la formation par la simulation est limité. Pendant la pandémie de la COVID-19 et par la suite, cette technologie permettra à la population étudiante et aux travailleurs de suivre une formation immersive en direct et synchrone fondée sur des scénarios au Canada et à l’étranger. Le CRSST s’est allié à Lumeto Inc., au Collège Georgian et au Michener Institute of Education au Réseau universitaire de la santé. Nicole Lafrenière, Inf. aut., B.Sc.Inf., CHSE, de l’École des sciences infirmières et paramédicales, est la chercheuse principale de cette étude.
Étude cinématographique « Histoires de la décolonisation » : Cette série documentaire en deux parties fait la lumière sur les effets négatifs permanents de la colonisation. Elle inclut des guides de programmes d’études qui seront offerts en français et en anglais ainsi que deux films avec sous-titres facultatifs en français, anishinaabemowin, cri et anglais. Grâce à la diffusion par l’entremise d’eCampus Ontario, le contenu sera largement accessible et permettra aux établissements de mieux partager des idées importantes sur la décolonisation. L’étude est une collaboration mettant à contribution la chercheuse en service social, Elizabeth Carlson-Manathara, et ses collaborateurs, Gladys Rowe et Teddy Zegeye-Gebrehiwot.
Financement de la stratégie d’apprentissage virtuel – Soutiens ciblés pour la capacité numérique : Grâce à cette subvention, l’Université Laurentienne pourra élargir son empreinte d’apprentissage numérique. Elle pourra créer deux postes à plein temps de membres du corps professoral bilingue : un en conception pédagogique et un en conception et développement médiatique. Au cours des prochaines années, ce processus permettra de créer de 15 à 30 nouveaux cours de microcertification ne donnant pas droit à des crédits. La directrice du Centre d’apprentissage continu de l’UL, Bettina Brockerhoff-Macdonald, supervisera cette expansion.
CITATIONS
« Nous remercions eCampus Ontario de son investissement dans l’apprentissage virtuel qui permettra à la Laurentienne et à ses établissements partenaires d’offrir davantage de possibilités aux personnes qui étudient en français, en anglais, en anishinaabemowin et en cri, en particulier dans les collectivités rurales et éloignées. » Tammy Eger, Ph.D., vice-rectrice à la recherche, Université Laurentienne
« Je suis fière de voir les efforts de notre personnel récompensés par ces subventions. Les fonds permettront de développer des cours non assortis de crédits qui seront très profitables pour les communautés du Nord. » Joël Dickinson, Ph.D., doyenne de la Faculté des arts, Université Laurentienne