(28 mai 2025) – Alors que Sophie Tremblay traverse la scène pour recevoir son baccalauréat ès arts en psychologie ce printemps, elle laisse un héritage de leadership, de résilience et de réussite sportive.
Fière francophone et Métisse ayant des racines ancestrales dans la région de Mattawa, Sophie a préparé son baccalauréat avec une mineure en sociologie, tout en participant à des épreuves au plus haut niveau du sport universitaire et étant membre active du Cercle des étudiants autochtones.
Née à Sudbury (Ontario), Sophie a déménagé à Ottawa avec sa famille lorsqu’elle a commencé la troisième année. Ayant grandi dans une famille de skieurs, elle a skié dès qu’elle a su marcher et a passé beaucoup de temps à explorer les sentiers de la Laurentienne pendant sa jeunesse. Cependant, ce n’est qu’au secondaire, lorsqu’elle est retournée à Sudbury pour une compétition de ski, qu’elle a réalisé à quel point le campus correspondait parfaitement à ses futurs objectifs scolaires et sportifs. « Je me souviens avoir été surprise, car je connaissais Sudbury et je venais souvent voir ma famille, mais c’était la première fois que je me rendais compte qu’il y avait une université, une forêt et des pistes de ski juste en face, explique Sophie. Je pensais que serait formidable d’étudier sur un campus pittoresque dans la nature avec des possibilités de ski et de course et tous ces lacs qui l’entourent. C’est tellement magnifique. »
Bien que l’Université Laurentienne soit restée sa destination postsecondaire de rêve, une équipe de ski de fond à Thunder Bay l’a poussée à choisir Lakehead pour ses études. Par contre, en 2020, la pandémie a eu des répercussions sur les méthodes d’enseignement ainsi que sur les possibilités de participer à des activités sportives et sociales. « C’était une période étrange, exprime-t-elle, et j’ai décidé de retrouver ma famille en troisième année, car mes parents étaient revenus à Sudbury pendant la pandémie. »
Une fois à la Laurentienne et pendant les trois années suivantes, Sophie est devenue un membre clé de l’équipe de ski nordique. Elle a participé aux championnats des Sports universitaires de l’Ontario et a représenté la Laurentienne et le Canada aux Jeux mondiaux universitaires de la FISU en 2023 et en 2025. « Représenter la Laurentienne sur la scène mondiale a été tout un honneur, dit-elle. Le soutien de mes coéquipières et de mes entraîneurs a fait toute la différence. Je recommande toujours aux gens d’essayer le ski de fond, car c’est un sport vraiment enrichissant. »
Au-delà du sport, Sophie a été leader étudiante et porte-parole dévouée. Elle a été représentante des Métis et secrétaire auprès du Cercle des étudiants autochtones, tout en représentant les étudiants autochtones et métis au sein du Conseil de l’Université Laurentienne pour la formation des Autochtones et du Comité du Plan stratégique de recherche. « Ces rôles m’ont permis de rencontrer de nombreux étudiants et leaders communautaires inspirants, explique-t-elle. J’en ai beaucoup appris sur les traditions des Premières Nations et l’importance de la représentation culturelle en éducation, tout en approfondissant ma compréhension de mon identité et de mes racines. »
La prochaine étape pour Sophie est de suivre le programme de formation médicale de premier cycle à l’Université de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO), cet automne. Ce programme propose aux étudiants une combinaison inégalée d’occasions d’apprentissage dans divers milieux, y compris des communautés autochtones et francophones, ce qui lui convient parfaitement.
Selon Sophie, sa participation à la gouvernance autochtone sur le campus a permis de définir ses aspirations professionnelles. Elle souhaite maintenant poursuivre des études supérieures axées sur l’éducation autochtone.
Alors qu’elle se prépare à obtenir son diplôme, Sophie repense aux personnes et aux expériences qui ont marqué son séjour à la Laurentienne. « Je suis profondément reconnaissante envers tous les gens qui m’ont appuyée, souligne-t-elle. Faire partie de la communauté Laurentienne m’a aidée à évoluer à bien des égards. Je suis tellement heureuse qu’on m’ait encouragée à participer à la vie étudiante, car faire du bénévolat, siéger à un comité ou participer à une activité… toutes ces expériences sont précieuses. J’ai hâte de voir maintenant ce que l’avenir me réserve. »