Après l’obtention d’un baccalauréat en géologie, Maggie a travaillé pendant cinq ans en exploration minérale dans l’industrie minière. Employée de la société canadienne d’exploitation minière d’argent et d’or, Kinross Gold, elle a eu connaissance d’un partenariat de recherche entre l’entreprise et l’Université Laurentienne. Puisqu’elle s’intéressait au projet et voulait jouer un rôle plus important dans la recherche, elle a décidé de préparer une maîtrise en géologie à la Laurentienne.
Sous la direction de Bruno Lafrance, Ph.D. dans l’École des sciences de la Terre Harquail, Maggie fait des recherches pour savoir pourquoi l’or se forme là où il se forme. L’objet de ses recherches est la zone de faille LP sur le gisement Great Bear, une faille aurifère dans la croûte terrestre près de Red Lake, en Ontario. Elle tente de comprendre les forces qui ont formé la zone de faille, le moment où l’or s’est produit par rapport à celle-ci et tous les événements qui ont pu contrôler l’orientation actuelle du corps de minerai d’or. Ses recherches sont effectivement l’une des premières études universitaires sur ce gisement. Grâce à une meilleure compréhension des contrôles structurels qu’examine Maggie, l’or pourra être ciblé et extrait plus efficacement, ce qui pourrait aider à trouver d’autres gisements d’or à l’avenir.
Maggie est reconnaissante de l’expertise en géologie et exploitation minière au sein de la communauté Laurentienne. Tout au long de sa maîtrise, elle affirme en avoir appris non seulement de ses professeurs, mais aussi de ses pairs et d’experts de l’industrie. « J’aime pouvoir contacter mes collègues et leur demander des conseils ou de l’encadrement, a-t-elle dit. J’apprécie vraiment l’esprit de collaboration à l’UL et dans la communauté de Sudbury. »
Maggie intègre une approche collaborative semblable dans son travail d’auxiliaire à l’enseignement. « Le travail auprès des étudiants est un élément très inspirant de mes études supérieures, a-t-elle expliqué. Je fais l’intello et leur enseigne, mais j’en apprends aussi beaucoup d’eux et les encourage toujours à travailler en collaboration et à apprendre les uns des autres. »
Même si ses recherches n’ont commencé qu’en septembre 2023, Maggie a eu l’occasion de faire des exposés à plusieurs conférences pour lesquels elle a reçu des commentaires positifs et remporté des prix. « Ces conférences et ces possibilités de discuter des recherches auxquelles je participe sont formidables, a-t-elle affirmé. J’ai l’occasion non seulement de partager mon travail, mais aussi de nouer des réseaux avec d’autres étudiants, des universitaires et des professionnels du secteur, qui me suggèrent souvent des techniques pour faire progresser mes recherches. J’en apprends toujours. »
À l’extérieur des études, Maggie recherche activement des possibilités d’acquérir de l’expérience et d’établir des liens. Elle est secrétaire de la section étudiante de la Société des géologues économiques de l’Université Laurentienne qui a récemment exploré des sites géologiques à l’étranger lors d’un voyage au Chili. Par l’intermédiaire de ce groupe, elle a été acceptée pour participer à une école de cartographie sur le terrain au Brésil à l’été 2024. Il s’agit d’un programme d’apprentissage expérientiel en plein air permettant aux étudiants d’acquérir ou de renforcer les compétences pratiques en géologie requises dans le secteur minier. En plus de mener ses propres recherches sur le terrain à Red Lake cet été, Maggie aidera également à diriger l’école de terrain de deux semaines des étudiants de premier cycle à l’UL.
Lorsqu’elle aura terminé sa maîtrise, Maggie souhaite travailler comme experte-conseil en géologie structurale et voyager à divers sites. Ainsi, elle aura l’occasion de continuer à travailler en géologie tout en cultivant son amour de l’apprentissage, de la collaboration et des voyages.