La recherche autochtone à l’Université Laurentienne a reçu un bon coup de pouce lorsque le député fédéral Marc Serré a annoncé du financement pour la nouvelle Chaire de recherche du Canada en santé des Autochtones. De plus, la Laurentienne a annoncé la création de l’Institut de recherche autochtone Maamwizing et du Fonds pour l’avancement de la recherche autochtone pour accélérer la recherche dans ce domaine.
« L’Université Laurentienne s’est engagée à améliorer la capacité de recherche autochtone et les activités connexes, et nous sommes ravis de faire des progrès dans cette orientation stratégique, a dit le vice-recteur à la recherche, M. Riu Wang, Ph.D. Les trois annonces d’aujourd’hui auront de grandes répercussions sur la capacité et la qualité de la recherche autochtone à la Laurentienne, et nous nous réjouissons de conserver cet élan. »
Mme Jennifer Walker est la première titulaire de la Chaire de recherche du Canada en santé des Autochtones. Ses recherches menées en collaboration avec des communautés et organismes des Premières Nations et métis utiliseront des données sur les troubles de santé de la population et les services offerts au cours du cycle de vie, en se concentrant sur les maladies chroniques et les populations âgées. Ces recherches contribueront à améliorer l’utilisation des données sur la santé des Autochtones utilisées dans la planification des services et des politiques.
« J’attends avec impatience l’occasion d’appuyer les partenaires autochtones pour l’utilisation efficace des données et de voir l’incidence que notre vaste recherche aura. Les peuples autochtones ont une perspective holistique du bien-être qu’ils considèrent comme le reflet de la santé en général, a ajouté Mme Walker. En s’assurant de tenir compte des données recueillies sous une optique autochtone, nous espérons qu’elles serviront pour la “médecine qui guérit” et seront mises à profit pour le bien-être général des gens et des communautés autochtones. Cette recherche pourrait avoir une immense incidence sur la santé des générations futures des peuples autochtones et des communautés de tout le nord de l’Ontario. »
En vue de lancer la recherche autochtone concertée à l’échelle universitaire, la Laurentienne a créé l’Institut de recherche autochtone Maamwizing (IRAM) dont le principal objectif sera de mener et de promouvoir la recherche autochtone sociale et culturelle en collaboration avec des partenaires communautaires.
« Le mot “maamwizing” signifie “regroupement” ou “collaboration” en langue anishinaabe, a expliqué la vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones, Mme Sheila Cote-Meek, Ph.D. Après la conférence inaugurale Maamwizing le mois dernier, l’IRAM continuera de mettre en lumière la recherche autochtone et facilitera le développement d’une nouvelle expertise pour nos communautés. »
Dans le cadre de son engagement permanent à encourager la recherche, la Laurentienne a créé le Fonds pour l’avancement de la recherche autochtone (FARA), assorti de 100 000 $ par an, pour appuyer tout particulièrement les initiatives de recherche autochtone à l’Université. En faisant des investissements stratégiques, le FARA aidera à favoriser des relations constructives durables et à explorer des solutions à des défis uniques qui se posent pour les peuples autochtones.
Au sujet de l’Université Laurentienne
L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Les étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-neuf centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules. L’Université Laurentienne a obtenu plus de 100 000 000 $ de subvention de recherche au cours des cinq dernières années.