Le Laborobot, une nouvelle entité dynamique de la Faculté des sciences, de génie et d’architecture de la Laurentienne, allie l’enseignement et la recherche, en s’intéressant à un éventail de robots mobiles allant des plateformes à roues aux robots humanoïdes à pattes avancés. Comptant près de 20 étudiants à ce jour, le Laborobot est un espace spécialisé qui offre une plateforme d’apprentissage pratique à la programmation, aux systèmes de contrôle et à la conception de robots.
Meng Cheng Lau (Ph.D.), professeur adjoint à l’École de génie et des sciences informatiques Bharti, a donné vie au Laborobot où les Snobots ont pu concevoir leurs engins. Comme le précise M. Lau, malgré le fait qu’il a supervisé les deux étudiants et les a soutenus lorsqu’ils en avaient besoin, leur dévouement et leur collaboration ont été les facteurs déterminants de leur réussite à cette compétition internationale.
« Austin et Nicolas ont travaillé d’arrache-pied pour y arriver. Leur engagement et leur esprit d’équipe ont été absolument décisifs dans leur réussite. »
Les deux étudiants se sont inspirés des anecdotes de M. Lau au sujet des concours de robotique précédents. « Il nous a fait part de ses expériences et l’idée nous a tout de suite séduits, se souvient Austin. Notre intérêt commun a grandi en nous incitant à monter notre équipe et à passer l’été à nous préparer intensément pour la FIRA. »
Leur robot anthropomorphe, Polaris, atteste de leur travail assidu et de leur créativité. Haut d’environ un mètre, fait de métal et de pièces imprimées 3D, Polaris, qui jouit d’une grande amplitude mobile sur 20 degrés, se veut par sa conception durable et agile. Programmé à l’aide de deux langages, Python et C++, Polaris, dont la tête rappelle une webcam, et qui a un ordinateur à la poitrine, peut effectuer diverses tâches en toute autonomie en évaluant les situations et en prenant des décisions.
Bien que leur dernier succès en dise long sur leurs capacités exceptionnelles, les Snobots demeurent attachés à leur cheminement et au potentiel du Laborobot. « Notre objectif est d’élargir l’équipe en accueillant au Laborobot nombre d’étudiants de diverses disciplines, explique Nicolas. Nous voulons collaborer en vue de mettre au point des robots encore plus perfectionnés. »
« Le Laboratoire de robotique mobile intelligente de la Laurentienne n’est pas seulement un espace d’apprentissage technique, affirme M. Lau, il est aussi une rampe de lancement de carrières dans des domaines comme celui des systèmes autonomes dans le secteur minier. » Vu son potentiel de recherche et d’apprentissage encore inexploité, le Laborobot, comme il l’espère, deviendra un point d’ancrage de l’expérience étudiante de toutes les personnes qui s’intéressent à la robotique.