Au nom de la directrice de la recherche et de l’innovation, le Bureau des services de recherche est heureux d’annoncer la nomination de deux membres du corps professoral de l’Université Laurentienne à la Bourse d’innovation Kathryne Kril-Atkins et Michael R. Atkins. Créées grâce à un don de Mme Kril-Atkins et de M. Atkins, les Bourses d’innovation favorisent la culture entrepreneuriale florissante à la Laurentienne en soutenant des domaines émergents d’innovation qui aideront non seulement à réduire les défis sociétaux et environnementaux, mais offriront également des possibilités d’apprentissage par l’expérience à nos étudiants. Conformément à la mission de la Fonderie, programme dédié d’entrepreneuriat de l’Université Laurentienne hébergé dans l’Espace d’innovation et de commercialisation Jim-Fielding, les boursiers encadreront les étudiants et d’autres membres du personnel hautement qualifié dans l’acquisition de compétences essentielles en matière d’innovation et d’entrepreneuriat.
Steven Beites – École d’architecture McEwen
Dans ses recherches, Steven Beites met l’accent sur l’amélioration du logement dans le Nord et dans le monde entier. Grâce à une Subvention de développement Savoir du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et à une Subvention d’exploration du Fonds Nouvelles frontières en recherche (NFRF), Steven explore dans ses travaux les solutions émergentes de conception-construction dans les secteurs de la construction et de l’hébergement du nord de l’Ontario afin d’améliorer l’accessibilité, l’abordabilité et la durabilité du logement.
En tant que boursier en innovation, Steven fera évoluer un projet d’innovation et d’automatisation du logement qui vise à révolutionner la construction en dotant les constructeurs locaux des connaissances nécessaires pour profiter de la préfabrication à faible émission de carbone et des technologies avancées d’automatisation. La bourse appuiera la mise au point de logiciel de contrôle et d’outillages de bout en bout pour la fabrication automatisée et l’assemblage semi-automatisé de panneaux préfabriqués, augmentant ainsi l’efficacité et la réserve de logements tout en réduisant l’empreinte carbone du secteur de la construction. À mesure que le projet progresse vers la commercialisation, il créera de nouvelles possibilités de recherche comportant des applications concrètes et innovatrices, tout en favorisant un avenir meilleur pour les communautés du Nord en améliorant l’accessibilité et l’abordabilité des logements.
Mateus Pepinelli – École des sciences naturelles
Mateus Pepinelli possède une vaste expérience en entomologie, avec une spécialisation en systématique, biologie et écologie des insectes aquatiques, et plus récemment, en recherche sur les abeilles mellifères et l’ADN environnemental (ADNe). De 2019 à 2023, il a dirigé le projet BeeCSI, initiative de recherche appliquée à grande échelle de Génome Canada visant à identifier des biomarqueurs propres aux facteurs de stress chez les abeilles mellifères au Canada. À l’Université Laurentienne, Mateus poursuit ses recherches sur les défis que doivent relever ces abeilles, en particulier les répercussions du changement climatique sur les schémas de floraison des plantes et les effets sur les interactions plantes-pollinisateurs.
À titre de boursier en innovation, Mateus dirigera la mise au point d’un nouveau dispositif d’ADNe pour suivre les changements entraînés par le climat dans les réseaux de pollinisateurs de végétaux. En mettant en œuvre un échantillonneur d’air non invasif pour vérifier l’ADNe aéroporté dans les colonies d’abeilles mellifères, le projet vise à surveiller les variations de la floraison des plantes et de la libération de pollen à mesure que le climat continue de changer. En collaboration avec des apiculteurs du nord de l’Ontario, Mateus cherche à créer une série d’ateliers interactifs liés au projet, qui permettront aux étudiants et à d’autres participants d’acquérir des compétences en innovation, conception et résolution de problèmes. La bourse appuiera le développement et le pilotage d’un échantillonneur d’air d’ADNe, la mise en œuvre d’un protocole normalisé d’échantillonnage et la construction d’un modèle de ruche à des fins éducatives et de prototypage. En échangeant avec la communauté apicole du Nord et intégrant des connaissances autochtones, le projet favorisera un milieu d’apprentissage innovateur et collaboratif. En fin de compte, cette initiative apportera d’importantes contributions à la recherche sur l’incidence du changement climatique et renforcera les liens communautaires par l’éducation et la participation.