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Quatre subventions développement Savoir octroyées à nos chercheurs

Résumés des projets de recherche développement Savoir 2020

Izabel Amaral, Ph.D.Professeure adjointe, École d’architecture, Faculté des sciences, génie et architecture

Co-chercheurs : Jean-Pierre Chupin, Ph.D. (Université de Montréal) et Carmella Cucuzzella, Ph.D. (Université Concordia)

Durée de la subvention : 2020-2022

Somme accordée : 74 983 $


Une écologie des cultures du bois au Canada (2003-2020) : comparaison de cultures constructives par le prisme de conceptions architecturales primées

À l’intersection des théories architecturales et des études culturelles, cette recherche explore l’architecture du bois comme élément universel symbolique qui nous permet d’étudier la présence de la nature dans la culture humaine. La diversité des expressions de qualité dans l’architecture canadienne est étudiée sous l’angle des préoccupations environnementales, de la culture du bâtiment et de l’expression architecturale. En considérant l’architecture du bois comme forme « d’écologie culturelle », il révélera comment les cultures canadiennes représentent et symbolisent leurs relations avec la terre et les ressources naturelles, ainsi que les cultures de ses peuples fondateurs.

Malgré l’intérêt qu’il existe pour le bois comme alternatif majeur aux matériaux de construction dérivés de combustibles fossiles, cette recherche mettra en évidence le spectre symbolique des bâtiments en bois, qui va des traditions locales et autochtones à l’esthétique écologique, représentant des formes de fabrication qui reposent à la fois sur la pratique architecturale traditionnelle ou sur les technologies de construction récentes et sur la conception assistée par ordinateur. Considérant un corpus de conceptions primées axées sur le bois comme matériau de construction durable, cette recherche évaluera l’architecture canadienne exemplaire (primée) des édifices culturels publics et sa reconnaissance analytique en tant que pratique culturelle, par une série d’analyses comparatives au sein d’un corpus empirique de 40 projets primés de l’Ontario et du Québec, entre 2003-2020. Les résultats seront publiés en libre accès dans le Atlas of Excellence in Architecture (https://architecture-excellence.org), une plateforme de documentation et de recherche d’architecture canadienne primée.

Steven Beites, Professeur adjoint, École d’architecture, Faculté des sciences, génie et architecture

Co-chercheur : Blake Dotta, Ph.D. (Université Laurentienne)

Durée de la subvention : 2020-2022

Somme accordée : 74 656 $


Architecture, neuroscience et technologie : une étude des dimensions expérientielles de l’environnement bâti

Depuis des siècles, les architectes ont compris le lien profond entre l’occupant et le bâtiment, ainsi que l’influence qu’il a sur notre développement, comportement et bien-être général. C’est seulement avec de l’expérience que les architectes ont pu développer une intuition quant à l’importance du panorama, des proportions, des matériaux et des conditions de lumière sur la réussite d’espaces architecturaux enrichis. Toutefois, l’étendue de ces conséquences architecturales n’est pas connue, car sans la capacité de développer de la recherche basée sur des preuves, ces principes restent subjectifs et anecdotiques.

La recherche commencera par une étude théorique et empirique des dimensions phénoménologiques et expérientielles de l’architecture par le prisme de la neuroscience contemporaine. Elle fusionnera les connaissances neuroscientifiques avec l’expérience architecturale afin de donner un aperçu dans la conception des espaces. Par l’expérimentation, le prototypage et des activités de recherche-création, ainsi que l’utilisation de technologies de télédétection portables qui permettent maintenant une mesure objective de changements dans le cerveau, la recherche servira à démontrer un fondement neurologique pour la compréhension des réactions humaines à l’environnement bâti comme moyen d’examiner davantage le potentiel de l’architecture.

Laura Hall, Ph.D., Professeure adjointe, École des relations autochtones, Faculté des arts

Co-chercheures : Celeste Pedri-Spade, Ph.D. (Université Queen’s) et Tanya Shute, Ph.D. (Université Laurentienne)

Durée de la subvention : 2020-2021

Somme accordée : 69 566 $

Poteries et création : Combattre et mettre fin à la violence avec l’apprentissage inspiré de la terre et de l’art pour les femmes autochtones et les communautés 2ELGBTQQIA

Ce projet portera sur les pratiques inspirées de la terre et de l’art des femmes autochtones et des personnes 2ELGBTQQIA, afin d’imaginer et de mettre en oeuvre des mondes actuels et futurs sans violence coloniale sexiste. L’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a fourni une analyse systémique des racines du colonialisme du peuplement dans la crise de violence en cours. Nous travaillerons afin de concrétiser les changements qui doivent se produire au travers de poteries et d’art nature qui s’ajouteront à la campagne de la robe rouge de Jaime Black et Chrissy Isaacs, ainsi qu’un atelier de foyer d’argile avec Urpi Pine et Salvador Gallegos-Santinoli. La poterie et l’art nature, dans ce sens, recadrent l’apprentissage inspiré de la terre afin d’inclure les façons dont la permaculture, le terroir et l’eau forment et enrichissent nos pensées, notre être physique et notre mouvement vers l’avant en tant que femmes autochtones dans toute notre diversité. Les ateliers mèneront à une présentation pour les communautés des Premières Nations de N’Swakamok (Sudbury), Peterborough et Grassy Narrows. Un but de ce travail est d’amplifier les voix des femmes autochtones, des personnes 2ELGBTQQIA et de leurs alliés dans leurs efforts de prévenir, contrer et mettre fin à la violence coloniale par l’apprentissage inspiré de la terre et de l’art.

Kamran Eshghi, Ph.D.
Professeur, École d’administration des sports, Faculté de gestion

Durée de la subvention : 2020-2022

Somme accordée : 19 230 $


L’impact potentiel de l’adoption des cryptomonnaies par des entreprises : battage ou investissement judicieux ?  

Dans les dernières années, la technologie de chaîne de blocs est devenue une des plus innovatrices et a suscité beaucoup d’intérêt de la part du milieu universitaire et en pratique. Parmi les logiciels d’application de chaîne de blocs, le mieux connu est Bitcoin, qui a débuté en 2008. Les cryptomonnaies telles que Bitcoin sont une des monnaies en circulation les plus utilisées. Selon les informations provenant de Coinmap.org, à partir du 5 août 2020, il y a plus de 19 000 entreprises dans le monde entier qui acceptent des cryptomonnaies. Quoique les entreprises ont commencé à accepter ce genre de monnaie comme mode de paiement, la documentation portant sur les cryptomonnaies et les modes de paiement ne discutent pas les résultats de la performance de cette adoption. Dans ce projet, nous établirons les facteurs qui affectent l’adoption de cryptomonnaies comme mode de paiement par les entreprises nord-américaines dans les sept dernières années. Cette recherche permettra aussi de mieux comprendre l’impact que leur adoption a sur la valeur actionnariale d’entreprises qui ont adopté des cryptomonnaies. La méthode d’étude d’événements sera utilisée afin de cerner l’impact de l’adoption sur la valeur actionnariale. De plus, nous considèrerons le rôle que jouent les caractéristiques des entreprises dans leur valeur actionnariale.

Cette recherche avancera les connaissances existantes par rapport à l’adoption par des entreprises de cryptomonnaies de deux manières : 1) elle mesura l’impact à court et long termes qu’a l’adoption de différentes formes de cryptomonnaies sur la valeur des entreprises nord-américaines, et 2) elle enquêtera les conditions limites sous lesquelles l’adoption de ce type de mode de paiement pourrait se réaliser avec succès.