Tanya Talaga
« All Our Relations: Finding the Path Forward »
S’inspirant de son livre primé Seven Fallen Feathers, qui raconte l’histoire de sept élèves autochtones du secondaire décédés mystérieusement à Thunder Bay, Tanya Talaga crée une expérience intime pour son public. Elle lui transmet des connaissances approfondies sur la culture et l’histoire autochtones, tout en l’autonomisant grâce à un message plein d’espoir selon lequel nous pouvons apprendre de notre passé et avancer, pour notre nation, sur une nouvelle voie fondée sur l’inclusion et l’équité.
Waubgeshig Rice
« The Community Roots of Storytelling Careers »
Waubgeshig Rice discutera de son enfance dans la Première Nation de Wasauksing, où il a appris les histoires et les traditions anishinaabes auprès de sa famille, des aînés de la communauté et de l’école de la réserve. Cette fondation culturelle l’a préparé à étudier le journalisme et, ensuite, à écrire de la fiction, devenant ainsi journaliste et animateur de radio à la CBC et auteur à succès. Il expliquera comment la revitalisation culturelle et l’apprentissage axé sur les Autochtones peuvent inciter les gens à poursuivre leurs passions pour la narration.
Susan Manitowabi, Ph.D.
« A Vision for Indigenous Education: I Have a Dream »
Cette communication propose une réflexion sur l’état de l’éducation depuis la création du système des pensionnats jusqu’à l’état actuel de l’éducation autochtone avec une vision de revitalisation des systèmes éducatifs autochtones et de la pensée autochtone. Les pensionnats tentaient d’éliminer l’Indien de l’enfant et d’assimiler les enfants autochtones dans la société générale. Dans les années 1970, l’accent a été mis sur le contrôle indien de l’éducation indienne et, dans les années 1900-2000, on voit le développement de plus de programmes spécifiques aux Autochtones partout dans le pays ainsi qu’une autochtonisation de l’éducation. La Commission de vérité et réconciliation (2012) a précisé sept appels à l’action touchant l’éducation autochtone. À la fin de la communication, la conférencière partagera sa vision personnelle et un aperçu des développements futurs en matière d’éducation autochtone.
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« Doing Reconciliatory Work: Reclaiming Space and Place in the Academy »
L’université est un espace de possibilités (G. Smith & L. Smith, 2019). Cela me donne l’espoir que le travail de réconciliation peut créer des espaces et des lieux dans le monde universitaire qui soient respectueux et remplis de sens pour les peuples autochtones. L’éducation autochtone est notre espoir et notre possibilité de transformer, d’autochtoniser et de décoloniser ce monde afin que les savoirs, les traditions et la culture puissent survivre et prospérer, de façon à continuer de s’appuyer sur les rêves et les aspirations de nos ancêtres. Cet exposé se concentrera sur le travail de réconciliation auquel je participe à titre de professeure, chercheuse et dirigeante. Ma philosophie du travail de réconciliation est ancrée dans une approche générationnelle qui nous oblige à nous efforcer intentionnellement et continuellement de prendre part à un processus de changement continu, de croissance, de désapprentissage et d’apprentissage.