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L'Université Laurentienne nomme deux personnes a la direction de l’Institut de recherche autochtone Maamwizing

Mme Celeste Pedri-Spade et M. David Fortin marieront l’excellence universitaire aux philosophies autochtones de la vie

​L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer les deux premières nominations à l’Institut de recherche autochtone Maamwizing, à savoir Mme Celeste Pedri-Spade, Ph.D., à titre de directrice, et M. David Fortin, Ph.D., en tant que directeur adjoint.

Créé en 2016, l’Institut de recherche autochtone Maamwizing (Maamwizing) rassemble les chercheurs qui alimentent les visions autochtones du monde et favorisent une approche de décolonisation dans leurs recherches tout en priorisant les besoins et voix des personnes et collectivités autochtones.

« Mme Pedri-Space et M. Fortin, a dit la vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones, Mme Sheila Cote-Meek, possèdent tous les deux le leadership et les acquis qu’il faut pour assurer le succès et la prospérité de Maamwizing en concrétisant son mandat de favoriser les perspectives autochtones en recherche et d’harmoniser les initiatives de recherche autochtones avec les besoins des collectivités. »

« C’est une joie et un honneur d’assurer ce rôle important, a affirmé la nouvelle directrice de Maamwizing, Mme Pedri-Spade. Dans la langue anishinaabe, maamwizing signifie un rassemblement de personnes, ce qui est notable, car notre langue ouvre des perspectives et aide à orienter nos actions. Ainsi, Maamwizing nous enseigne que la recherche autochtone est axée sur un ralliement de personnes à bon escient pour favoriser le bien-être des collectivités autochtones. »

Anishinabekwe du nord-ouest de l’Ontario (Première Nation de Lac des Mille Lacs), Mme Celeste Pedri-Space est membre du clan de l’ours et épouse l’ensemble des rôles et responsabilités de mère de famille, d’éducatrice et d’artiste-chercheuse pluridisciplinaire. Ses recherches et œuvres d’art sont enracinées dans les relations qu’elle cultive avec la famille, la communauté et la terre. Professeure adjointe à l’École d’études du nord et des communautés, elle est une artiste active qui continue d’exposer ses œuvres dans les galeries de la région, au Canada et aux États-Unis.

Le nouveau directeur adjoint de Maamwizing est M. David Fortin, architecte métis et professeur adjoint à l’École d’architecture McEwen. Dans ses recherches actuelles, il s’intéresse aux contributions des Prairies à la pensée architecturale au Canada. Il est membre du comité de réflexion autochtone formé récemment par l’Institut royal d’architecture du Canada pour favoriser et promouvoir la conception autochtone.

« Je me réjouis à la perspective de collaborer avec nos chercheurs et partenaires pour promouvoir les recherches autochtones tout en ouvrant d’autres domaines d’expertise pour nos communautés, a indiqué M. Fortin. Grâce à Maamwizing, la Laurentienne continue de joue un rôle décisif dans les études autochtones et je suis heureux de faire partie de cette initiative emballante. »

L’Institut de recherche autochtone Maamwizing a adopté un mandat élargi qui comprend la création d’un milieu universitaire favorisant l’excellence en recherche, une contribution à la formation d’étudiants aux cycles supérieurs et le développement de nouvelles expertises ainsi que de recherches plus fécondes.

« Lors de l’annonce de la création de l’Institut de recherche autochtone Maamwizing, j’ai dit qu’il jouerait un rôle non négligeable dans le cadre de notre engagement envers l’amélioration de la capacité et des activités de recherche autochtone, a dit le vice-recteur à la recherche à la Laurentienne, M. Rui Wang, Ph.D. Les nominations de Mme Pedri-Spade et de M. Fortin me persuadent d’autant plus que Maamwizing concrétisera non seulement sa mission, mais remplira aussi un rôle déterminant pour nos chercheurs, notre université et surtout notre communauté. »

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Ses étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-huit centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules. L’Université Laurentienne a obtenu plus de 100 000 000 $ de subvention de recherche au cours des cinq dernières années.