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Inspirer la prochaine génération d’enseignants francophones

Inspirer la prochaine génération d’enseignants francophones

Réalisations de Christian Laforge et d’Amanda Dion-Groleau, diplômés du baccalauréat en éducation.

(22 novembre 2023) – Nombre d’entre nous se souviennent certainement de leurs années d’école et d’un moment où un enseignant ou une enseignante nous a inspirés.

L’enseignant(e) de sciences qui a exploité votre curiosité pour l’Univers.
L’enseignant(e) de commerce qui vous a montré comment être votre propre patron.
L’enseignant(e) d’anglais qui vous a initié aux joies de la lecture.

Tous ces moments ont été créés par des personnes passionnées par l’enseignement. Christian Laforge et Amanda Dion-Groleau, diplômés d’un des programmes d’enseignement en français de l’Université Laurentienne, le baccalauréat en éducation (consécutif), sont deux de ces passionnés.

Christian Laforge enseigne actuellement au secondaire à Timmins. Sa passion pour l’enseignement a vu le jour lorsqu’il est devenu un membre actif de la communauté de la Laurentienne. En 2014, Christian a quitté sa ville natale de Grand Falls, au Nouveau-Brunswick, pour s’installer à Sudbury afin d’obtenir une maîtrise en psychologie expérimentale à la Laurentienne.

Après avoir obtenu sa maîtrise, Christian a décroché son premier poste d’enseignant en tant que chargé de cours au sein du Département de psychologie de la Laurentienne. Au cours de cinq années d’enseignement au niveau universitaire, Christian a exercé de nombreux rôles sur le campus de la Laurentienne, notamment des postes au sein de Conseils aux études et de Liaison. « Mes interactions avec les futurs étudiants, a déclaré Christian, m’ont beaucoup motivé à m’inscrire à un baccalauréat en éducation afin de pouvoir travailler avec des élèves du secondaire. »

Après avoir obtenu son baccalauréat en éducation, Christian a eu la chance de pouvoir choisir parmi deux offres à plein temps. « Dans les deux cas, le programme d’enseignement en français m’a bien aidé. J’avais des options, ce qui est incroyable, dit-il. En examinant les données, il semble que l’enseignement en langue française a actuellement de fortes chances de se traduire par un emploi. »

En tant que codirecteur de la section de l’UL de Shad Canada, une organisation à but non lucratif qui aide les jeunes à relever les défis sociaux et économiques sous l’optique entrepreneuriale et de STIAM, Christian continue de contribuer de manière importante à la vie du campus. « Mon cheminement a été excellent et j’ai bien aimé mon séjour à l’université. J’ai l’impression que mes études à la Laurentienne m’ont préparé à ce que je devais savoir pour devenir enseignant. »

Amanda Dion-Groleau est un autre exemple d’éducatrice passionnée. Elle enseigne actuellement le français aux employés du gouvernement canadien au moyen d’un format virtuel dans sa ville natale de North Bay. Elle a étudié à la Laurentienne et a obtenu un baccalauréat ès arts avec spécialisation en Psychologie en 2016 et un baccalauréat en éducation (consécutif) en 2018.

« Je n’aurais jamais pensé que j’enseignerais virtuellement aux adultes avec mon diplôme. Ce n’est certainement pas là où j’aurais prédit que ma carrière me mènerait, a-t-elle indiqué, mais la vie vous offre des possibilités et il faut les saisir. J’aime où mon cheminement m’a mené. »

Grâce à l’expérience acquise en classe au cours de ses stages, qui comprenaient la planification d’unités et l’enseignement à quatre niveaux différents, Amanda était bien équipée pour enseigner le français après l’obtention de son diplôme. Bien que celui-ci visait à éduquer de jeunes élèves, Amanda a acquis des compétences de différenciation cruciales pour concevoir des cours créatifs et engageants dont son public adulte bénéficie.

Éduquer les gens à parler couramment le français est une passion pour Amanda. « Je suis fière de ma langue et de ma culture, dit-elle. Il est important pour moi de continuer à enseigner en français, car j’aime pouvoir partager ma langue avec davantage de personnes. Je veux encourager les gens à apprendre le français dans des environnements accueillants avec des leçons engageantes. »

Amanda espère devenir conseillère pédagogique, un rôle qui lui permettra de montrer à d’autres enseignants de français comment structurer leurs cours de manière plus engageante et différenciée.

L’Université Laurentienne accueille des élèves d’écoles secondaires au Canada pour un programme bilingue et triculturel d’été

L’Université Laurentienne accueille des élèves d’écoles secondaires au Canada pour un programme bilingue et triculturel d’été

Shad Canada donne aux jeunes les outils requis pour relever des défis grâce à des solutions fondées sur les STIAM.

(le 28 juillet, 2022) - Du 3 au 29 juillet, une cohorte de 56 élèves canadiens de 10e et de 11e années s’affairent à participer au programme de 27 jours de Shad Canada sur le campus de l’Université Laurentienne. La Laurentienne est l’une de 21 universités hôtes au Canada à s’allier à Shad Canada, organisme sans but lucratif qui transmet aux jeunes les outils qu’il leur faut pour adresser des défis sociaux et économiques sous une optique de STIAM (sciences, technologie, ingénierie, arts et mathématiques) et d’entrepreneuriat.
 
« Des élèves de presque toutes les provinces participent au programme cette année, a expliqué le codirecteur de Shad à la Laurentienne, Christian Laforge. Les jeunes sont talentueux et hétérogènes. Certains sont des athlètes classés sur les plans provincial ou national tandis que d’autres sont d’excellents musiciens ou des gagnants d’expo-sciences nationales. » Beaucoup d’élèves y font leur première expérience loin de chez eux pour une longue période.

Les participants (appelés « Shads ») s’immergent complètement dans le programme en logeant en résidence sur le campus de la Laurentienne. Dans le cadre d’un programme d’activités soigneusement planifié, ils assistent à des cours magistraux et à des ateliers, participent à des excursions en canoë et à des aventures de camping et écoutent des enseignements autochtones grâce à l’identité triculturelle de la Laurentienne. En juillet, 18 des 21 établissements partenaires de Shad Canada ont offert le programme et la Laurentienne est la seule proposant une expérience bilingue.

Bien que l’enrichissement scolaire et culturel sous l’optique entrepreneuriale et des STIAM soit au cœur de Shad à la Laurentienne, la promotion d’un sentiment communautaire l’est aussi. Ainsi, les Shads sont allés faire des visites un peu partout dans le Grand Sudbury, y compris aux collèges Boréal et Cambrian, à Terre dynamique, à Science Nord, à l’Université de l’EMNO et même à un marché des fermiers. Une subvention du Fonds de soutien aux événements du secteur de tourisme et de culture de la Ville du Grand Sudbury a aidé à financer de la programmation axée sur le bien-être de Shad à la Laurentienne.

« La Ville du Grand Sudbury et Tourisme Sudbury sont fiers d’appuyer ce programme apportant des apprentissages transformateurs aux élèves de partout au Canada, a dit le maire du Grand Sudbury, Brian Bigger. Le programme de Shad offre une expérience inégalée qui permet aux élèves de s’initier aux STIAM et à l’entrepreneuriat tout en explorant le milieu d’apprentissage avoisinant dans le Grand Sudbury. » La semaine dernière, le maire Bigger est allé sur le campus de la Laurentienne pour rencontrer les Shads.

Alors que le programme de Shad à la Laurentienne 2022 se termine cette semaine, les Shads ont la chance aujourd’hui de faire valoir ce qu’ils ont appris et le plus apprécié de cette expérience en participant à une journée d’activités libres.

« C’est un merveilleux groupe de jeunes, a exprimé le codirecteur de Shad à la Laurentienne et professeur titulaire, Thomas Merritt, Ph.D. Durant les trois dernières semaines, nous les avons vus explorer leurs intérêts dans les domaines de STIAM, travailler en équipes, poser des questions et formuler des solutions. L’énergie et l’enthousiasme dont ils font preuve sont contagieux. »

L’équipe de Shad à la Laurentienne prévoit de nombreuses années de réussite dans le cadre de son partenariat avec Shad Canada. Le programme offre non seulement une possibilité pédagogique sans pareil aux élèves du palier secondaire dont les études à la Laurentienne pourraient intéresser, mais embauche aussi plusieurs anciens et étudiants de l’Université.

« Shad Canada se réjouit de compter l’Université Laurentienne parmi les établissements offrant un programme en personne en 2022, a dit la directrice des programmes nationaux de Shad Canada, Leanne O’Donnell. La Laurentienne offre une expérience triculturelle exceptionnelle à nos participants pancanadiens. »

Pour obtenir des renseignements sur les futures possibilités offertes dans le cadre de Shad à la Laurentienne, veuillez communiquer avec Christian Laforge à christian.laforge@laurentienne.shad.ca ou Thomas Merritt à thomas.merritt@laurentienne.shad.ca