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Des chercheurs de la Laurentienne reçoivent des fonds fédéraux pour un projet sur le changement climatique

Des chercheurs de la Laurentienne reçoivent des fonds fédéraux pour un projet sur le changement climatique

La FCI appuiera l’analyse de l’évolution du pergélisol et du cycle du carbone

(24 septembre 2020) L’Université Laurentienne est fière d’annoncer que trois chercheurs de sa communauté ont reçu un appui fédéral pour un projet qui tombe à point nommé. La Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) a décerné une part du Fonds des leaders John-R.-Evans de cette année à M. Nathan Basiliko et à Mmes Pascale Roy-Léveillée et Nadia Mykytczuk.

Ce nouveau financement permettra aux chercheurs de mener des recherches essentielles relatives à l’incidence du changement climatique sur le pergélisol au Canada et de cerner son effet sur la quantité imposante de carbone stockée dans ces terres gelées en permanence. Puisque des outils ultramodernes sont requis pour effectuer des recherches de pointe, ces fonds permettront à l’équipe d’avoir accès à un système de tomographie à résistivité électrique (ERT) et à un système portable de spectrométrie à résonance magnétique nucléaire de l’hydrogène (H-NMR).

L’un des principaux objectifs de l’équipe est de catégoriser les sols et substratums gelés au fur et à mesure qu’ils sont chauffés, ce qui permettra de prédire les réponses du carbone et des polluants face aux changements climatiques. De précieux renseignements seront générés aussi sur les conséquences éventuelles de ces changements aux sols gelés sur les infrastructures physiques, y compris les résidus industriels (miniers, forestiers) difficilement gérables dans les
climats plus froids.

Dans son Plan stratégique #imagine2023, l’Université Laurentienne s’engage à mettre à profit des connaissances pluridisciplinaires pour trouver des solutions astucieuses aux défis complexes de la société. Les travaux de l’équipe appuieront les progrès en géocryologie, biogéochimie, microbiologie environnementale et études géotechniques, qui misent toutes sur les domaines constituant des forces en recherche pour la Laurentienne.


CITATION
« Nous sommes reconnaissants du financement reçu de la FCI et nous en réjouissons, car il apporte un important investissement dans l’infrastructure et la recherche relative au pergélisol. Lorsque la température des sols et substratums monte, le dégel fait augmenter le montant d’eau. Même à des températures inférieures à zéro, une petite proportion d’eau soutient l’activité biologique responsable de la circulation de carbone et de polluants. Le montant d’eau liquide à des températures inférieures à zéro degré Celsius a une incidence importante sur la stabilité des sols et l’infrastructure physique des milieux de pergélisol. »
M. Nathan Basiliko, professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en microbiologie environnementale (niveau 2) au Centre pour la vitalité des lacs Vale à l’Université Laurentienne

La Laurentienne nomme la titulaire de la nouvelle chaire de recherche en santé et sécurité au travail

La Laurentienne nomme la titulaire de la nouvelle chaire de recherche en santé et sécurité au travail

L’Université Laurentienne a annoncé aujourd’hui la nomination de Mme Tammy Eger, à compter du 1er janvier 2015, à titre de titulaire de la Chaire de recherche en santé et sécurité au travail.

20 novembre 2014 – L’Université Laurentienne a annoncé aujourd’hui la nomination de Mme Tammy Eger, à compter du 1er janvier 2015, à titre de titulaire de la Chaire de recherche en santé et sécurité au travail. Mme Eger est professeure agrégée à l’École des sciences de l’activité physique à l’Université Laurentienne et la directrice actuelle du Centre de recherche en santé et sécurité au travail (CRSST).

 

Comme titulaire de la Chaire de recherche, Mme Eger sera responsable de la croissance et du développement des recherches au CRSST et travaillera de près avec d’autres membres de l’équipe du Centre afin de consolider des partenariats nationaux et mondiaux pour la recherche, la formation et les meilleures pratiques en matière de santé et sécurité au travail.

 

« Mme Eger fait un travail exceptionnel, a dit la vice-rectrice intérimaire à la recherche, Mme Anne-Marie Mawhiney, pour obtenir des fonds et attirer l’attention sur ce domaine important de recherche qui a une incidence sur un si grand nombre de travailleurs dans notre région et ailleurs. »

 

À titre de chercheuse principale et de co-chercheuse, Mme Eger a reçu au-delà de 2 800 000 $ en fonds de recherche du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, de la Fondation canadienne pour l’innovation, de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail et du ministère du Travail de l’Ontario. En outre, à titre de directrice du Centre de recherche en santé et sécurité au travail, elle a obtenu 1 900 000 $ de plus. Elle est membre invitée du comité de normes ISO traitant de l’exposition humaine aux vibrations et du sous-comité pour la révision des lois minières touchant la détection de proximité ainsi que membre-ressource auprès du comité sur les dangers et du comité de gestion du changement pour l’Examen de la santé et la sécurité dans les mines et de la prévention.

 

« Les antécédents industriels à Sudbury et en Ontario font en sorte que ce domaine de recherche est prioritaire, a ajouté le président du Syndicat des métallos et du conseil consultatif du CRSST, M. Léo Gérard. La nomination de Mme Eger assurera le leadership qu’il faut pour bâtir sur les succès et élargir l’influence du CRSST afin de subvenir aux besoins communautaires, dégager les préoccupations liées à la santé et à la sécurité et éliminer les dangers et les maladies professionnelles des milieux de travail du Nord. »

 

Depuis plus d’une décennie, l’Université Laurentienne fait croître son expertise en santé et sécurité au travail, d’abord dans le domaine minier puis dans d’autres secteurs de travail. Approuvé officiellement par le Sénat de l’UL en 2008, le CRSST est un groupe pluridisciplinaire de chercheurs qui sont dirigés par un conseil consultatif formé de représentants de la main-d’œuvre, des secteurs industriels et des organismes régionaux de santé et de sécurité. Les chercheurs du CRSST participent à des études innovatrices visant à trouver des solutions afin d’éviter les maladies et les blessures professionnelles préoccupantes dans les milieux de travail nord-ontariens.

 

« Mme Eger apporte à cette chaire de recherche une expertise vaste et profonde, un engagement et de l’enthousiasme, a indiqué la directrice des services de production pour les opérations ontariennes de Vale et membre du conseil consultatif du CRSST, Mme Jody Kuzenko, et nous applaudissons sa nomination. Sous sa direction, le CRSST est bien placé pour concrétiser sa vision de rassembler l’industrie, la main-d’œuvre, le gouvernement et d’autres partenaires clés pour trouver des solutions appuyant l’objectif commun selon lequel toute personne qui travaille puisse chaque jour rentrer chez elle en santé et sécurité. »

 

« Le CRSST est en mesure de devenir un leader national en santé et sécurité au travail, a affirmé Mme Eger, et je me réjouis à la perspective d’exercer ces nouvelles fonctions et d’appliquer mon énergie à l’essor des recherches. »

 

Parmi les organismes subventionnaires clés de la Chaire de recherche en santé et sécurité, il faut souligner la Société de gestion du Fonds du patrimoine du Nord de l’Ontario, Vale, le Syndicat des métallos, TECK, Domtar et Unifor.