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Reconduction de Mme Sheila Cote-Meek

Le mandat de la vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones est renouvelé

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a approuvé à l’unanimité la recommandation du Comité d’évaluation et de sélection des administratrices et administrateurs universitaires supérieurs de reconduire Mme Sheila Cote-Meek, Ph.D., dans ses fonctions de vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones.

Exerçant ces fonctions depuis 2010, Mme Cote-Meek a dirigé des initiatives autochtones stratégiques à ce titre, y compris la mise sur pied du Centre autochtone de partage et d’apprentissage parachevé récemment, l’élaboration de programmes autochtones, la surveillance des services de soutien pour les membres autochtones de la population étudiante et une contribution au rehaussement de la capacité d’enseignement et de recherche autochtones. Elle a renforcé les relations entre les collectivités autochtones et allochtones et comblé l’écart entre le milieu universitaire et le soutien aux étudiants. Grâce à ses travaux, les gens sont plus conscientisés et portent une plus grande attention aux Autochtones et aux besoins particuliers des apprenants autochtones.

« Sheila est la force motrice de l’engagement de la Laurentienne envers l’enseignement et la recherche autochtones, a affirmé le vice-recteur aux études, M. Pierre Zundel, Ph.D. Nous avons franchi beaucoup d’étapes importantes grâce à sa vision, à son dévouement et à son leadership. Nous sommes très fiers de voir renouveler son mandat pour une période de cinq ans et de continuer à suivre ses efforts à promouvoir les intérêts des étudiants et collectivités autochtones, et de l’Université dans son ensemble. »

Actuellement professeure titulaire à l’École de la santé dans les milieux ruraux et du Nord, Mme Cote-Meek était précédemment membre du corps professoral de l’École des relations autochtones depuis 1994. Elle a publié un livre, 20 articles à comité de lecture et 21 rapports et manuels, a prononcé de nombreuses communications, y compris à titre de conférencière principale, et a joué un rôle dans le cadre de subventions de recherche totalisant quelque 3 500 000 $. Elle a siégé à des comités d’examen des subventions du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et a participé aux procédés d’examen des subventions des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

« La Laurentienne est un chef de file en enseignement autochtone au Canada, a dit Mme Cote-Meek, et je me réjouis à la persoective de poursuivre les travaux qui s’imposent alors que nous nous consacrons à notre rôle dans le cadre du processus de réconciliation, dont une partie importante est l’inclusion de perspectives autochtones du monde en recherche et apprentissage. Je suis fière des travaux que nous avons accomplis et m’enorgueillis d’appartenir à un établissement qui se voue tellement à l’amélioration de la vie de nos communautés. »

Parmi les points saillants du dossier de la vice-rectrice à l’enseignement et aux programmes autochtones, il faut souligner :

  • diriger la mise sur pied des plans d’action 2013-2018 et 2009-2012 du Conseil de l’Université Laurentienne pour la formation des Autochtones;
  • plaidoyer avec succès pour l’embauche de membres autochtones du corps professoral dans les facultés des arts et des sciences de la santé;
  • mener la mise en œuvre du Centre autochtone de partage et d’apprentissage (CAPA), processus qui comprenait la participation des Autochtones, l’élaboration d’un plan conceptuel et la mobilisation de fonds;
  • appuyer et encadrer avec succès l’exposition sur les pensionnats de la Fondation autochtone de l’espoir, les activités de vérité et de réconciliation et la mise sur pied du nouveau programme de maîtrise en relations autochtones, premier en son genre au Canada, ainsi que de l’Institut de recherche Mammwizing, approuvé par le Sénat à l’automne 2016;
  • coprésider la première conférence « L’université à l’heure de la réconciliation » (18-20 novembre 2016) et la préconférence pour les Autochtones et Francophones (17 novembre 2016), qui ont attiré quelque 300 délégués de l’Amérique du Nord et de l’étranger;
  • assurer la viabilité du financement du MESFP appuyant la réussite des membres autochtones de la population étudiante;
  • coprésider, de 2011 à 2014, le groupe provincial de référence autochtone du Conseil des universités de l’Ontario pour lequel elle continue de siéger à de nombreux sous-comités qui avancent l’enseignement autochtone dans le secteur postsecondaire;
  • participer au congrès national Carrefour 2017, organisé par Universités Canada.

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Ses étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-huit centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules. L’Université Laurentienne a obtenu plus de 100 000 000 $ de subvention de recherche au cours des cinq dernières années.