(8 decembre 2020) L’Université Laurentienne félicite avec joie l’équipe qui a créé l’outil Aaniish Naa Gegii: the Children’s Health and Well-being Measure (ACHWM) mesurant la santé et le bien-être des enfants. L’initiative découle directement du partenariat dynamique noué entre le Centre de santé Naandwechige-Gamig Wikwemikong et le Centre de recherche ECHO (Evaluating Children’s Health Outcomes) à l’Université Laurentienne. Le lancement s’est fait le 20 novembre dernier, en même temps que le lancement du nouveau site Web de l’organisme et la célébration de la Journée nationale de l’enfant.
L’initiative reflète les années de recherche, de travail ardu et de leadership de la titulaire de la Chaire de recherche, Mme Nancy Young, Ph.D., de la directrice du Centre de santé Naandwechige-Gamig, Mme Mary Jo Wabano et de leurs équipes dévouées. Le tout a commencé en 2009 quand le territoire non cédé de Wiikwemkoong et l’Université Laurentienne ont noué une collaboration active pour créer une nouvelle mesure à l’intention des enfants autochtones. Depuis, ils ont mis au point l’outil ACHWM, appli pour tablette et site Web permettant aux dirigeants communautaires de consulter l’information et les statistiques.
L’appli pour tablette propose une mesure adaptée aux particularités culturelles des enfants autochtones âgés de 8 à 18 ans. Créée par et pour les enfants, elle sert de catalyseur au discours, aux services et, éventuellement, au financement. L’appli comprend des fonctions d’analyse de la santé, d’évaluation de programme et de dépistage de santé mentale. Tout le travail requis pour créer l’application, qui vise à améliorer la vie des enfants autochtones, a été accompli grâce à des subventions des Instituts de recherche en santé du Canada, du ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires et d’AMS/OSSU.
Les services offerts actuellement par l’intermédiaire du site Web et de l’appli aideront les dirigeants communautaires à appuyer les jeunes de 8 à 18 ans, mais un modèle à utiliser auprès d’enfants plus jeunes, âgés de 3 à 7 ans, est aussi en voie de développement. L’équipe crée également un modèle pour les adultes, dont les étudiants autochtones postsecondaires, par exemple.
CITATIONS
« Je tiens à féliciter Mmes Young et Wabano et leurs équipes pour les années de travail utile qui ont permis la création de cette application. Il est tellement gratifiant de voir poursuivre ce partenariat entre le Centre de santé Naandwechige-gamig Wikwemikong et les nombreuses collectivités autochtones participantes. Les relations cultivées dans le cadre de cette œuvre importante traduisent véritablement les aspirations articulées dans notre Plan stratégique 2018-2023 à l’Université Laurentienne et notre engagement envers la vérité et la réconciliation. »
M. Robert Haché, recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne
« Notre objectif est d’assurer que l’appli appuie le bien-être de tous les enfants et jeunes autochtones [inuits, métis et des Premières Nations]. Au début, nous voulions assurer la planification et l’évaluation dans la communauté, mais en cours de route, nous nous sommes rendu compte que nous devons, dans ce processus, aider chaque enfant. Les communautés n’ont aucun obstacle financier à franchir pour utiliser cet outil, que ce soit pour 5 ou 500 enfants. »
Mme Nancy L. Young, Ph.D., directrice de l’École de santé dans les régions rurales et du Nord et titulaire de la Chaire de recherche
« Assurer aux enfants de notre collectivité [Wiikwemkoong] et, maintenant, des communautés partout au Canada, un accès aux services qui appuient leurs besoins et comblent les lacunes est important pour moi. L’appli nous permettra de cerner ce que nous pouvons faire, en tant que communauté, pour soutenir collectivement les enfants dans le but d’équilibrer la vie et maintenir le bien-être. Je le fais pour les enfants; ils sont ma force motrice. »
Mme Mary Jo Wabano, directrice des Services de santé, Centre de santé Naandwechige-Gamig Wikwemikong
« Cette équipe incroyable travaille inlassablement pour créer des ressources réfléchies qui ont un sens et sont efficaces pour les Autochtones. Notre équipe est très vaste et je suis fière d’en faire partie. »
Mme Mia Bourque, BA (spéc.)/candidate à la M.A., préposée à la liaison communautaire et culturelle ACHWM-Centre de recherche ECHO, Université Laurentienne