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Réflexions sur la Laurentienne en 2023, par Mme Sheila Embleton

7 septembre 2023

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Dans une université, l’été est généralement l’occasion d’échapper aux exigences quotidiennes de l’année universitaire, de se concentrer sur la recherche et la rédaction, et de réfléchir à la façon d’améliorer les cours… et peut-être même de prendre quelques vacances. Au cours de mes nombreuses années dans le monde universitaire, j’en suis venue à considérer les étés comme des périodes chargées, mais moins structurées, moins mouvementées, plus paisibles et réparatrices.

Cela n’a toutefois pas été le cas pour l’été 2023 à la Laurentienne. Pour la communauté de notre campus, il a été exceptionnellement occupé, car nous avons accueilli plusieurs nouveaux dirigeants, effectué des entrevues pour en recruter d’autres, accueilli de nouveaux membres du personnel et du corps professoral, collaboré avec de nombreuses parties concernées, et repensé à ce que l’Université pourrait devenir. Je pense que ce processus de transformation et de planification d’un nouvel avenir continuera durant l’année universitaire et que ce travail assidu commencera à apporter des récompenses visibles.

Une chose dont je suis sûre que presque personne ne sait de moi est que j’étais musicienne (violoniste) dans une autre vie. J’ai eu ma pleine ration d’harmonie, de théorie, de contrepoint, d’histoire de la musique, etc. Même si ce qui suit se produit dans de nombreuses compositions symphoniques classiques, utilisons l’une des plus connues comme exemple. Il y a un passage dans la 5e symphonie de Beethoven, entre le troisième et le quatrième mouvement, où la musique commence lentement puis monte inlassablement en arrière-plan d’une façade tranquille, nous emporte dans un rythme grandissant, s’édifie méticuleusement au sein des contraintes jusqu’à ce que, finalement, les instruments qui attendent, en petits groupes puis ensemble, entrent en jeu pour apporter l’optimisme et la joie au rythme maintenant frénétique et impossible à arrêter.

L’Université trouve son propre rythme et nous assisterons prochainement à sa renaissance. Avec les processus de planification stratégique et de transformation opérationnelle en cours, nous créons notre propre crescendo. Nous embauchons de nouveaux membres du corps professoral, investissons dans l’infrastructure et améliorons l’expérience étudiante (tout ce qui arrive normalement dans une université), mais nous nous lançons dans plusieurs années de changement en moins d’un an. La quantité de possibilités fait monter l’enthousiasme sur le campus et prendra bientôt forme.

En ce début de nouvelle année universitaire, de nombreuses voix se joignent à notre chœur, car nous prévoyons une augmentation de nouveaux étudiants de première année. Nous ne serons pas en mesure de donner le nombre officiel avant la fin de novembre, mais cette croissance escomptée est principalement due aux étudiants étrangers. Nous enregistrons également des inscriptions importantes dans nos 34 programmes francophones. Tout cela marque le début d’un nouveau chapitre de l’histoire de la Laurentienne.

Sur notre parcours, nous invitons tout le monde à participer à la construction de l’Université. Participez à nos conversations sur la planification stratégique, dites comment nous pouvons établir des partenariats, ou venez sur le campus pour profiter des sentiers et de la plage ou encourager nos athlètes. Ensemble, nous continuerons de bâtir un brillant avenir pour l’Université Laurentienne, notre communauté et le nord de l’Ontario.

Cet été à Sudbury n’a pas été comme les autres, mais j’en garderai certainement un souvenir mémorable. 

Sheila Embleton, Ph.D, MSRC, MSRA
Rectrice et vice-chancelière par intérim
Université Laurentienne