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Célébration de la Semaine de reconnaissance des traités en Ontario

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Bonjour, Aanii, Hello,
 
À l’Université Laurentienne, tout regroupement ou toute réunion commence par un mot de reconnaissance du territoire. Beaucoup d’entre vous m’ont probablement déjà entendu faire cette reconnaissance, et cette semaine est un moment opportun pour mieux comprendre pourquoi cela est si important pour nous.
 
Du 2 au 6 novembre, c’est la Semaine de reconnaissance des traités en Ontario, une occasion de s’instruire et de réfléchir sur les traités qui indiquent comment les peuples autochtones et allochtones partagent la terre et les ressources du pays. En général, les traités établissent les droits de chasse, de pêche et de récolte, les terres pour les réserves et le paiement des redevances, entre autres dispositions. Les traités récents, notamment ceux signés après 1975, incluent la gestion de l’utilisation du territoire, le partage des revenus provenant de l’exploitation des ressources et les règlements financiers.
 
La Laurentienne se trouve sur le territoire anishinaabe, en particulier celui des Atikameksheng Anishnawbek. Nous mentionnons également la Première Nation de Wahnapitae sur le territoire qu’occupe partiellement N’swakamok (Sudbury). En tant que colons de ce territoire, nos relations avec les communautés autochtones sont régies par le Traité Robinson-Huron de 1850, accord conclu il y a 170 ans entre la Couronne britannique et les Anishinaabe du lac Huron, qui accorde des droits de colonisation et miniers, et fournit aux 21 Premières Nations incluses dans le traité un dédommagement pour la terre ainsi que des droits de récolte, de chasse et de pêche.
 
Il est essentiel de comprendre les traités et leur incidence sur nos communautés pour faciliter la réconciliation, pour mieux comprendre l’histoire de ce que l’on appelle aujourd’hui l’Ontario et le Canada, et pour forger des relations plus fortes et équitables avec les peuples autochtones, de nation à nation. La compréhension des traités peut aussi avoir un effet positif sur notre relation avec la terre, l’eau et les ressources naturelles et nous permettre de mieux comprendre comment les gérer de manière durable et collectivement pour le bien de tous.
 
La Laurentienne honore le traité en mots et en actions. Notre propre parcours vers la réconciliation et la reconnaissance du Traité Robinson-Huron de 1850 est enraciné dans le respect profond de la culture anishinaabe et de la langue anishinaabemowin. Il repose aussi sur l’appréciation des nombreuses communautés métisses, inuites et des Premières Nations qui se sont regroupées sur ces territoires traditionnels et qui contribuent chaque jour à établir des communautés plus fortes, plus résilientes et plus engagées.

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Miigwech, merci, thank you,

 

Robert Haché, Ph.D.,
Recteur et vice-chancelier