(le 5 octobre 2022) - Maryam Pourmahdavi, doctorante en génie des ressources naturelles à l’École de génie de l’Université Laurentienne, est lauréate de la Bourse Gordon M. Ritcey, une prestigieuse Section de l’hydrométallurgie de la Société de la métallurgie et des matériaux, laquelle fait partie de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (MetSoc). Mme Pourmahdavi, qui a été boursière Trillium de l’Ontario (2019) et boursière Parya Trillium (2020), est la première étudiante de la Laurentienne à remporter un tel honneur.
Mme Pourmahdavi est originaire de Lahijan, en Iran. Elle y a obtenu un baccalauréat ès sciences en génie mécanique à l’Université de Guilan, puis une maîtrise ès sciences dans ce domaine à l’Université des sciences et de la technologie de l’Iran. À la perspective du doctorat, elle a manifesté un intérêt pour venir étudier dans une université canadienne. Le paysage minier unique du Grand Sudbury a fait en sorte qu’elle a choisi la Laurentienne. « Cela pourrait être un milieu idéal pour moi, je m’étais dit, et le fait que je pouvais y poursuivre ma carrière était une autre raison de choisir la Laurentienne. »
Pour Mme Pourmahdavi, qui demeure modeste malgré ses nombreuses réalisations, la Laurentienne lui a fait vivre une expérience « très enrichissante ». Travaillant sous la direction du professeur titulaire Dean Millar (Ph.D.), sa thèse a pour titre « Design and verification of CO2 capture and sequestration systems utilizing the pressure swing absorption process in a hydraulic air compressor (HAC) ». En d’autres termes, ses travaux de recherche consistent à trouver des solutions propres à réduire les émissions de dioxyde de carbone que produit l’industrie minière.
Parmi les autres personnes siégeant à son comité de direction, il faut souligner Ramesh Subramanian (Ph.D.), professeur adjoint et directeur de l’École de génie Bharti, Meysar Zeinali (Ph.D.), professeur agrégé de l’École de génie Bharti, Alex Hutchison (Ph.D.), gestionnaire du Laboratoire de mécanique des roches et des travaux sur le terrain chez MIRARCO, et François Caron (Ph.D.), professeur émérite de l’École de l’environnement. « Tous les membres du comité de direction, a dit Mme Pourmahdavi, sont si accueillants, si serviables. »
Bien qu’elle s’intéresse à la mise en œuvre de changements en faveur de l’environnement, elle se passionne également pour l’enseignement. « Toutes les femmes de ma famille sont des enseignantes. Je voulais enseigner au niveau postsecondaire et c’est pourquoi j’ai décidé de faire un doctorat. Ma famille, en particulier ma mère, est persuadée que si l’on veut changer les choses, il faut éduquer la prochaine génération. Je veux influencer la prochaine génération et l’aider à vivre une vie meilleure et à poursuivre une carrière enrichissante. Cette ambition m’a vraiment motivée et m’inspire. »
Grâce à ses fonctions d’auxiliaire à l’enseignement qui l’amènent à aider les membres du corps professoral à s’acquitter de leurs responsabilités, Mme Pourmahdavi se réjouit également d’avoir produit des effets positifs chez d’autres étudiants. Qui plus est, en collaboration avec MIRARCO, elle est coenseignante d’étudiants de premier cycle à l’Université des sciences et technologies de Jiangxi, à Ganzhou, en Chine, qui s’intéressent à la recherche opérationnelle. « J’ai vraiment bien aimé ces possibilités d’enseignement. »
Outre l’enseignement, Mme Pourmahdavi prend également à cœur la défense des intérêts des autres étudiants des cycles supérieurs, et c’est pourquoi elle s’est portée volontaire pour représenter son programme au sein de l’Association des étudiants aux cycles supérieurs de la Laurentienne. L’an dernier, elle a représenté l’Association au Sénat de l’Université ainsi qu’au Comité consultatif du recteur de l’Université sur l’égalité des sexes. « Les étudiants aux cycles supérieurs ont besoin de quelqu’un qui fait entendre leur voix et participe à la défense de leurs droits. »
Maryam Pourmahdavi est certainement une source d’inspiration. La communauté de la Laurentienne est chanceuse de compter sur elle et a bien hâte d’entendre parler de ses succès une fois qu’elle aura obtenu son diplôme.
Post-scriptum de Maryam Pourmahdavi, doctorante :
« Bien que très fière de mes réalisations, lesquelles m’inciteront à persévérer dans mes études, je suis de tout cœur avec ma famille, mes amis et toutes les personnes qui sont touchés par la violence et les événements tragiques qui se déroulent dans mon pays natal. Alors étudiante en Iran, je n’ai pas eu la possibilité de faire partie de ma communauté universitaire, un milieu où les femmes iraniennes, bien qu’elles constituent la majorité des étudiants universitaires en Iran, sont toujours confrontées à des inégalités disproportionnées et ne jouissent pas de nombreux droits fondamentaux. Elles font toutefois preuve d’un grand courage en prenant une part active à la vie publique. J’espère que l’Iran aura un avenir meilleur où toutes les Iraniennes, filles et femmes, auront les mêmes chances de s’épanouir et de réussir. »