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Katherine Snazel, étudiante de deuxième cycle, est inspirée à étudier les perspectives autochtones

« Pour moi, l’université ne consiste pas à apprendre ce que l’on veut faire, mais plutôt qui l’on veut être. »

14 août 2024 – L’étudiante adulte Katherine Snazel approche de la fin de ses études dans le programme de Master of Indigenous Relations, qui a été à la fois une quête de nouvelles connaissances et un parcours de croissance personnelle.

Ayant fait évoluer une carrière d’assistante juridique dans la région de York et manifesté un engagement de toute une vie à être entraîneuse de patinage artistique, Katherine a pris la décision de fréquenter l’université pour la première. Dans le cadre de l’entraînement, elle a eu l’idée de poursuivre ses études postsecondaires à la Laurentienne.

« L’un des patineurs avec qui je travaillais fréquentait la Laurentienne, a-t-elle expliqué, et partageait des histoires incroyables et des expériences d’apprentissage intéressantes. Cela m’a inspiré à examiner cette possibilité pour moi-même. »

À 60 ans, Katherine a commencé ses études en ligne dans le programme de Bachelor of Sociology, qui a éveillé son intérêt pour explorer davantage les cultures autochtones. Après l’obtention de son diplôme de premier cycle avec distinction, elle a décidé de poursuivre son parcours universitaire dans un programme de maîtrise et de mettre l’accent sur les perspectives autochtones. Elle décrit sa décision de faire une maîtrise comme un moment inattendu de confiance.

« Pour moi, l’université ne consiste pas à apprendre ce que l’on veut faire, mais plutôt qui l’on veut être, a-t-elle précisé. Tout au long de ma vie, j’ai continué à croître et à apprendre qui je veux être. Je considère ma maîtrise en relations autochtones comme un reflet de ce parcours. »

Katherine s’est concentrée sur la narration autochtone, examinant 14 récits autochtones de l’Île de la Tortue. Des lectures plus récentes comme Moon of the Crusted Snow de Waubgeshig Rice à The Kiss of the Fur Queen de l’auteur chevronné Thomson Highway, elle s’est plongée dans des bouquins qui ont remis en question sa compréhension occidentale. Elle souhaitait en apprendre davantage sur les perspectives autochtones grâce à la narration et développer sa perspective à « deux yeux » (c.-à-d., appliquer à la fois une perspective autochtone et occidentale pour cerner les problèmes dans l’intérêt de tout le monde). Puisqu’elle n’est pas autochtone, elle s’est rendu compte dans ses cours de premier cycle que ses études antérieures n’avaient pas pris en compte les voix autochtones, tandis que son programme d’études supérieures lui a permis d’en approfondir sa compréhension.

« Mon séjour à la Laurentienne a élargi ma réflexion dans son ensemble, ma pensée critique et ma compréhension de la justice sociale, a-t-elle affirmé. Je ne sais pas encore où ce diplôme pourrait me mener sur le plan professionnel, car, même si j’ai beaucoup d’idées et d’autres intérêts, je me concentre actuellement sur le plaisir d’apprendre. »

Katherine a aimé les cours à faible effectif à la Laurentienne, car ils lui ont permis d’établir des liens avec d’autres étudiants et les professeurs. Elle a « découvert des gens vraiment extraordinaires, jeunes et vieux, dans la communauté Laurentienne » et s’est sentie accueillie par tout le monde. Même si elle a déménagé à Sudbury pour faire ses études, elle est tombée amoureuse de la région et prévoit maintenant s’enraciner et y rester à long terme.

À l’avenir, Katherine se voit travailler à nouveau avec des jeunes, mais pour l’instant, son chemin n’est pas dessiné. Elle soutiendra sa thèse de maîtrise le 23 août 2024 et espère suivre par la suite le programme de doctorat en sciences humaines et interdisciplinarité.