Aux débuts, en 1960, la Laurentienne n’était qu’une modeste fédération d’universités, mais avant longtemps, les salles, les laboratoires, les amphithéâtres et les terrains de sport résonnaient de toutes sortes de percées, découvertes et victoires. À la croisée de la culture, des arts, des sciences et de la politique, la Laurentienne a évolué de façon à devenir la principale université du Nord de l’Ontario.
Cet automne marque le 60e anniversaire de la Laurentienne, première université du Nord de l’Ontario, et donne l’occasion de réfléchir à son passé mouvementé tout en continuant à viser un avenir meilleur.
À la Laurentienne, en 1986, des leaders autochtones ont reçu et pris en compte les excuses de l’Église unie du Canada, la première de quatre églises à présenter ses excuses officielles pour les crimes commis dans les pensionnats.
À la Laurentienne, à la fin des années 1970 et au début des années 1980, le récit « Sudbury Story » a été rédigé et, sur la scène mondiale, sert d’exemple à suivre en matière de recherche environnementale appuyant les efforts de reverdissement de notre communauté.
À la Laurentienne, au début des années 1970, une révolution culturelle a été déclenchée dans l’Ontario français, d’où émergeaient des établissements comme le Théâtre du Nouvel Ontario et les Éditions Prise de parole, offrant à la communauté une plateforme collective de création et d’inspiration.
Cette année, la Laurentienne est encore entrée dans l’histoire en étant la première université publique au Canada à reconnaître la gravité de la pandémie de la COVID-19, à suspendre les activités en personne et à effectuer une transition complète de l’apprentissage en personne à l’apprentissage à distance. La communauté entière s’est mobilisée pour assurer que la grande majorité des étudiants terminent le trimestre d’hiver 2020 à la date prévue.
La Laurentienne se tourne maintenant vers l’avenir et se fait un champion de recherches qui profiteront grandement à nos collectivités tout en nous orientant dans les 60 prochaines années de notre Université.
Un jour, les historiens raconteront les tours de force de la professeure Jennifer Walker, Ph.D., une Haudenosaunee des Six Nations de la rivière Grand, qui contribue des données probantes aux dirigeants des Premières Nations de l’Ontario alors qu’ils élaborent des politiques de santé face à la COVID-19.
Ils parleront du travail de M. Thomas Merritt, Ph.D., de la Laurentienne, du Dr Gustavo Ybazeta de l’Institut de recherche d’Horizon Santé-Nord, et de la Ville du Grand Sudbury, qui collaborent pour analyser les eaux usées afin de créer un système de détection précoce de la COVID-19.
De plus, ils souligneront les exemples édifiants de leadership des étudiants de la Laurentienne, comme M. Tyler Pretty, qui a fait du bénévolat inlassable pendant le confinement lié à la pandémie afin de livrer des provisions aux personnes qui ne pouvaient pas quitter leur maison, a effectué des tests de dépistage de la COVID-19 auprès du personnel de Glencore et a trouvé le temps encore de contribuer à l’amélioration des services de santé en français dans la communauté.
En amorçant la 60e année de la Laurentienne, jetons un regard respectueux sur les quelque 66 000 diplômés qui laissent leur empreinte un peu partout dans le monde et plus de 9 000 étudiants représentant 75 pays de citoyenneté qui font de notre établissement une destination de choix. Nos diplômés réussissent, profitant des meilleurs taux d’emploi et gagnant les meilleurs salaires parmi leurs homologues en Ontario après l’obtention du diplôme. La Laurentienne se classe également au premier rang pour la croissance du revenu de recherche, mettant en évidence le fait que nos diplômés, notre corps professoral et notre personnel montrent la voie en matière d’économie, de main-d’œuvre et de capital intellectuel en Ontario.
La Laurentienne relève le défi de l’histoire. Nos inscriptions sont conformes aux prévisions, signe important que, malgré les circonstances, les étudiants continuent de rechercher l’Université Laurentienne et d’y faire confiance pour concrétiser leurs objectifs universitaires et vivre la meilleure expérience étudiante possible.