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Une diplômée en sciences médico-légales dirige des recherches innovatrices en biochimie

De la curiosité à la découverte, Ophélie Richard contribue à la recherche en chimie en préparant son avenir de chirurgienne

14 mars 2025 – Ophélie Richard a suivi un chemin inhabituel pour arriver à l’Université Laurentienne, mais la Montréalaise est maintenant étudiante à la maîtrise en sciences chimiques qui achève des recherches innovantes en biochimie tout en visant un avenir en médecine.

Ophélie, qui a fait ses études secondaires au Collège de Montréal et ses études de cégep au Collège André-Grasset, a demandé l’admission à l’Université Laurentienne sur un coup de tête. Une recherche sur Internet tard dans la nuit, inspirée par son émission de télévision préférée, Bones, l’a amenée aux sciences médico-légales, et à seulement quelques heures de la date limite, elle a soumis sa candidature. Un mois plus tard, elle a reçu sa lettre d’acceptation, marquant ainsi le début d’un trajet qui aménagerait son avenir.

En 2021, elle est arrivée à l’Université Laurentienne pour étudier les sciences médico-légales et la biologie, une double spécialisation qui lui a permis de découvrir sa véritable passion pour la recherche biomédicale. Aujourd’hui étudiante à la maîtrise sous la direction de M. Jeffrey Gagnon, Ph.D., elle examine le rôle d’une hormone clé, le GLP-1, dans la colite, maladie auto-immune inflammatoire affectant l’intestin.

« La plupart des gens connaissent le GLP-1 à cause d’Ozempic, une version modifiée de l’hormone utilisée pour contrôler la glycémie et l’appétit, a expliqué Ophélie. Dans mes recherches, j’étudie les cellules qui produisent naturellement du GLP-1 et l’incidence de l’inflammation sur celles-ci. L’objectif est de déterminer si un antioxydant, possiblement dérivé de microbes, pourrait rétablir les niveaux normaux de GLP-1, offrant ainsi une nouvelle approche pour le traitement de la colite. »

À l’extérieur du laboratoire, Ophélie s’est intégrée à la communauté Laurentienne en devenant responsable d’étage en résidence, auxiliaire à l’enseignement dans les laboratoires de chimie et membre active de la Société de biologie. Elle est actuellement coprésidente de Next Gen Sudbury, organisme dirigé par des étudiants qui fait la promotion du don de sang et de plasma.

Étudiante francophone dans un programme offert en anglais, Ophélie affirme qu’elle a eu de nombreuses occasions de parler et d’étudier dans les deux langues et a préparé un Certificat de bilinguisme en suivant le nombre requis de cours en français.

« J’ai noué des liens incroyables ici, a-t-elle dit. En première année, j’ai rencontré mes partenaires de laboratoire parce que je les ai entendus parler français, et je me suis immédiatement présentée. Ce réseau de soutien m’a aidée à me sentir à l’aise et a facilité ma transition. Mes colocataires, choisies au hasard en première année, sont toujours mes meilleures amies des années plus tard. La Laurentienne m’a offert à la fois des possibilités d’études et une deuxième famille. »

Les aspirations d’Ophélie ne cessent de prendre de l’ampleur. Elle se consacre à la recherche, car son objectif ultime est de fréquenter l’école de médecine et de devenir chirurgienne. Son avenir idéal consiste à concilier la pratique clinique avec la recherche médicale suivie.

« C’est un parcours ambitieux, mais j’aime la recherche et j’aime résoudre concrètement les problèmes, a-t-elle expliqué. Travailler dans un hôpital de recherche serait le meilleur des deux mondes. »

Depuis la décision spontanée de demander l’admission à la Laurentienne jusqu’à la conduite de recherches innovantes, le parcours d’Ophélie met en évidence la façon dont la curiosité, la persévérance et le bon environnement peuvent ouvrir la porte à des possibilités pertinentes et inattendues.