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La Laurentienne rend hommage à trois Canadiennes et à un canadien distingués qui améliorent des vies et des collectivités

Une infirmière, une éducatrice autochtone, une architecte réputée et un philanthrope engagé recevront un doctorat honorifique lors des cérémonies de collation des grades du printemps 2017

L’Université Laurentienne conférera des doctorats honorifiques à quatre personnes distinguées du Canada pendant les cérémonies de collation des grades du printemps 2017 à Sudbury. Les lauréats de cette année se sont consacrés au service des autres et à l’amélioration de leur communauté dans les domaines des soins de santé, de l’éducation, de l’architecture et du droit.

« Nos lauréats de titres honorifiques cette année, par leur sagesse, leur engagement et leur dévouement, ont contribué à l’amélioration de la société, a dit le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux. Ils ont marqué la vie de beaucoup de gens grâce à leurs réalisations et contributions altruistes et nous nous réjouissons de les accueillir dans la famille des anciens de la Laurentienne. »

Les personnes qui recevront un doctorat honorifique sont l’éminente infirmière, chercheuse et porte-parole Louise Picard, l’aînée et éducatrice autochtone Rita Corbiere, l’architecte de renommée mondiale Marianne McKenna et l’avocat et le philanthrope torontois Perry Dellelce.

 « Ces Canadiens distingués ont passé leur vie à vouloir le bien des autres, a dit le chancelier de la Laurentienne, M. Steve Paikin. Je suis ravi de décerner des doctorats honorifiques à ces gens exceptionnels qui ont fait preuve d’excellence dans leur domaine tout en déployant leurs talents pour transformer le monde qui les entoure. » 

Un doctorat honorifique sera remis à chacune des personnes ci-dessous lors des cérémonies de collation des grades sur le campus de Sudbury de l’Université Laurentienne.

 

Louise Picard

Mardi 30 mai 2017, à 14 h 30

Doctorat ès lettres (honoris causa)

Diplômée de l’École des sciences infirmières à l’Université Laurentienne, Mme Louise Picard a exercé des rôles clés en santé publique en qualité d’infirmière, de chercheuse, d’évaluatrice, d’éducatrice, d’administratrice, de mentor, de leader et d’innovatrice. Elle a commencé sa carrière comme infirmière-hygiéniste et, en 1977, a joué un rôle clé dans la mise sur pied du Service de consultation génétique au Service de santé publique de Sudbury et du district (SSPSD), modèle adopté partout dans le nord de l’Ontario ainsi que sur la scène mondiale. Après l’obtention de la maîtrise, elle est devenue coordonnatrice et ensuite directrice du Programme de recherche, d’éducation et de développement (RRED) en santé publique à Sudbury. De 1998 à 2005, elle a dirigé la Division des ressources, de la recherche, de l’évaluation et du développement au SSPSD. Elle est passionnée par la recherche comme en témoignent une étude qu’elle a effectuée auprès des adolescentes enceintes, le Teen Prenatal Study, ainsi que les deux premiers rapports provinciaux sur l’état de santé des Francophones pour lesquels elle a joué un rôle clé. Elle est reconnue pour son habileté à encourager divers secteurs et disciplines à bien collaborer. Elle a ouvert le dialogue qui a mené à la création d’une subvention de recherche, appelée maintenant la Subvention de recherche en santé publique Louise Picard. Elle est lauréate du Prix de membre honoraire de l’Association pour la santé publique de l’Ontario et du Prix de pratique infirmière de la section de Sudbury et du district de l’Association des infirmières et infirmiers autorisés d’Ontario. En outre, elle figurait parmi les 50 diplômés à recevoir un prix de reconnaissance soulignant le 50e anniversaire de l’Université Laurentienne.

 

Perry Dellelce

Mercredi 31 mai 2017, à 14 h 30

Doctorat en droit (honoris causa)

Associé directeur et cofondateur du plus grand cabinet autonome de droit transactionnel en financement d’entreprises au Canada, Wilderboer Dellelce LLP, M. Perry Dellelce fait preuve d’une disposition incroyable à contribuer à la prospérité permanente de l’Ontario et du Canada. Il exerce des rôles de leadership à titre bénévole à l’Hôpital Sunnybrook, à l’Université Western, à l’Université d’Ottawa, à l’Université de Notre Dame et à la Fondation olympique canadienne. Il apporte des contributions qui favorisent les progrès dans les secteurs des soins de santé, de l’éducation, des arts, de la culture et des sports pour que tous les Canadiens en profitent. En plus du service communautaire qu’il fait à Toronto et ailleurs au Canada, il est aussi porte-parole enthousiaste de l’Université Laurentienne et a été l’un des membres les plus actifs du cabinet de bénévoles d’Objectif 50 : Notre campagne, qui a été la plus grande campagne de mobilisation de fonds dans l’histoire du nord de l’Ontario. Il a aussi été fer de lance de l’Initiative des familles sudburoises qui a obtenu des contributions totalisant 15 000 000 $ d’éminents membres de la communauté de Sudbury. Chaque année, il exprime fièrement son zèle pour l’Université Laurentienne et la Ville du Grand Sudbury à titre de fondateur et coprésident du gala « Toronto célèbre Sudbury », événement de mobilisation de fonds qui rassemble les expatriés de Sudbury qui habitent à Toronto pour une soirée de rétrospection et de célébration de causes sudburoises diverses. Il est lauréat de l’Albert Citation et du Prix Purple and White de l’Université Western, a été admis à la Société d’honneur de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et a reçu le Prix pour ancien distingué du College of Business à l’Université de Notre Dame.

 

Rita G. Corbiere

Jeudi 1er juin 2017, à 10 h

Doctorat en droit (honoris causa)

Aînée Anishinaabe et pédagogue remarquable dont la sagesse est partagée généreusement avec nombre d’apprenants, Mme Rita Corbiere est Ginii Kwe (rose sauvage) en ojibwé/odawa et membre de la réserve non cédée de Wikwemikong où elle a passé presque toute sa vie. En tant qu’éducatrice, elle a eu une influence sur de nombreux étudiants, leur a donné l’exemple et les a dirigés sur une bonne voie en assurant un leadership en matière de savoir, de santé et d’éducation autochtones. Elle a entrepris ses études dans l’école locale de Wikwemikong et a passé ensuite cinq ans au pensionnat pour filles de Spanish. Elle a préparé un baccalauréat ès arts en études autochtones et environnementales à l’Université Laurentienne et un brevet d’enseignement à North Bay. Elle a été une enseignante exceptionnelle pendant plusieurs décennies et directrice d’école primaire pendant sept ans. Fière interlocutrice anishinaabemowin, elle appuie fermement l’initiative de revitalisation de la langue dans le territoire Anishinaabe. Depuis une décennie, elle collabore avec la Laurentienne, où elle a apporté à titre d’aînée, de chercheuse et de coauteure, d’importantes contributions à la documentation universitaire. Elle continue de participer activement à beaucoup de projets de recherche communautaire en apportant des contributions comme aînée, conseillère, coauteure et coanimatrice. Elle joue un rôle décisif dans l’intégration des perspectives Anishinaabe aux recherches universitaires tout en aidant à les structurer de façon à reconnaître les connaissances anishinaabe et à y contribuer. Elle est lauréate du Prix pour l’ensemble des réalisations de la Nation Anishinabek et du Prix de distinction en éducation des Autochtones de l’Université Laurentienne.

 

Marianne McKenna

Jeudi 1er juin 2017, à 14 h 30  (collation des grandes de la première classe à l’École d’architecture McEwen)

Doctorat en droit (honoris causa)

Headshot of Marianne McKenna

En 1987, Marianne McKenna a fondé, avec des partenaires, KPMB Architects selon un modèle hybride de pratique fondé sur l’équité des sexes, la collaboration, la diversité et l’excellence. Aujourd’hui, KPMB est reconnu au plan mondial comme cabinet canadien primé. Née à Montréal et éduquée au Collège Swarthmore et à l’Université Yale, elle a consacré sa carrière à l’excellence du design en architecture. En 2010, elle a été nommée l’une des 100 femmes les plus influentes du Canada et, en 2014, l’une des 50 personnes les plus influentes au Canada, selon Maclean’s. Elle est devenue officier de l’Ordre du Canada en 2012 pour son « architecture ingénieuse qui enrichit l’expérience du public ». Reconnue sur la scène mondiale comme l’architecte du Conservatoire royal du Centre TELUS et de son emblématique Salon Koerner, loué par les artistes allant de Chick Correa à Yo-Yo Ma, elle compte parmi ses projets distingués l’École de gestion Rotman à l’Université de Toronto, le Centre Mike et Ophelia Lazaridis Quantum-Nano à l’Université de Waterloo, et l’École de gestion Kellogg à l’Université Nothwestern, que le Chicago Tribune qualifie de « conception complexe au plan spatial qui réserve de précieuses leçons de travail en collaboration ». À l’heure actuelle, Marianne collabore aux projets de l’École Brearley à New York, de l’historique Massey Hall à Toronto et du Centre des arts et de la créativité de Banff, dans le Parc national de Banff, Alberta. Son affection pour l’architecture se fait valoir dans l’enseignement, le mentorat et la défense des droits. À l’automne 2016, elle était professeure invitée Lord Norman R. Foster à l’Université Yale et elle siège actuellement au conseil de direction de Metrolinx.

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Ses étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-huit centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules. L’Université Laurentienne a obtenu plus de 200 000 000 $ de subvention de recherche au cours des cinq dernières années.