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Préservation de l’anishinaabemowin sur le terrain

Préservation de l’anishinaabemowin sur le terrain

Des étudiants de la Laurentienne inaugurent un Sentier de remise en état de la biodiversité arborant le nom des plantes en anishinaabemowin.

(9 novembre 2023) - Alors que le campus se pare d’une beauté automnale, un sentier de randonnée a été réaménagé pour préserver l’anishinaabemowin et la connaissance des plantes derrière le Centre pour la vitalité des lacs Vale grâce aux efforts du Comité de la durabilité environnementale de l’Université Laurentienne. 

Ce travail de préservation a été rendu possible grâce aux fonds reçus de l’Institut Jane Goodall du Canada. L’équipe du projet a préparé plus de 25 panneaux portant le nom anishinaabemowin des plantes indigènes qui jalonnent le Sentier de remise en état de la biodiversité. L’aînée Sandra Corbiere et Jade Corbiere, jeune membre de la Première Nation de Wahnapitae, ont collaboré avec le Comité de la durabilité environnementale pour créer un code QR permettant l’accès aux prononciations des plantes en format audio.

Le Comité de la durabilité environnementale, qui siège au Centre pour la vitalité des lacs Vale, est composé d’étudiants qui sont le fer de lance des efforts de la Laurentienne dans le cadre de la Promesse des universités pour une nature positive. En signant cette promesse, la Laurentienne s’est engagée à promouvoir un important mouvement vers une planète vivable et biodiversifiée. L’objectif de l’initiative Universités pour une nature positive, lancée conjointement par le Programme des Nations unies pour l’environnement et l’Université d’Oxford, incarne ce mouvement qui est de restaurer le milieu naturel dans les établissements d’enseignement supérieur en réduisant leur empreinte écologique.

En préparation de l’événement, le projet a mis l’accent sur la consultation de la communauté autochtone locale et l’apprentissage. Les visiteurs disposent ainsi sur le campus d’un espace interactif où il est possible de se familiariser avec la langue anishinaabe, notamment le nom des plantes, tout en soulignant l’importance de préserver les langues autochtones.

Le 26 octobre 2023, les membres de la communauté ont participé à une randonnée de célébration sur le Sentier de remise en état de la biodiversité sous la direction de l’aînée Linda Toulouse (Première Nation des Anishnawbek de Sagamok). Le vice-recteur associé du Bureau de l’enseignement et des programmes autochtones, Dominic Beaudry, a pris la parole et a souligné l’importance de la préservation de la langue anishinaabemowin.

« Au cours des prochaines années, nous espérons que cet espace deviendra une ressource d’apprentissage fort utile, a indiqué la présidente du Comité de la durabilité environnementale, Anastacia Chartrand. Il permettra d’approfondir les liens avec la nature. Notre objectif est que le sentier serve de lieu de formation où le monde peut se rassembler pour apprendre, réfléchir et s’engager avec la terre. »

Après tous ses efforts et son travail acharné au sein de la communauté de la Laurentienne, Anastacia a reçu le 28 octobre 2023 son diplôme de maîtrise en communication scientifique. Elle compte toutefois rester active cette année au sein de l’équipe du Comité, le temps qu’Avery Morin et Benoit Lalande se familiarisent avec leur nouveau rôle de leaders.

« La collaboration communautaire est partie intégrante de projets comme celui-ci, a indiqué Taylor Nicholls, responsable de la liaison en relations autochtones auprès du Comité, candidate à la maîtrise en biologie et membre de la Première Nation de Wahnapitae. C’était merveilleux de voir réunies, à l’occasion de cet événement, des personnes de communautés et d’organisations aussi diverses. »

Le Comité de la durabilité environnementale espère continuer de faire des contributions positives au maintien du respect de la terre et de l’attachement à celle-ci. Parmi ses activités actuelles, le Comité procède à des évaluations de la biodiversité, crée une forêt modèle, évalue la qualité de l’eau, développe un jardin communautaire étudiant et accroît la participation des étudiants.

Pour en savoir plus sur le Comité de la durabilité environnementale, les personnes peuvent consulter Facebook et Instagram ou écrire à environment@laurentian.ca.

L’Université Laurentienne se joint à l’Alliance des universités pour une nature positive

L’Université Laurentienne se joint à l’Alliance des universités pour une nature positive

L’UL appuie la priorisation de la remise en état de la nature

(20 avril 2023) - L’Université Laurentienne célèbre le Jour de la Terre (22 avril 2023) en annonçant son engagement à joindre l’Alliance des universités pour une nature positive (Nature Positive University Alliance [NPUA]) qui priorise la restauration de la nature dans le secteur de l’enseignement supérieur. Formée par l’Université d’Oxford et le Programme environnemental des Nations Unies et lancée pendant la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP 15) en décembre 2022, l’Alliance compte 128 universités dans le monde, dont quatre en Ontario.

« L’Alliance des universités pour une nature positive est une initiative qui apportera une importante contribution à la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, a dit la présidente du Comité de durabilité environnementale à l’Université Laurentienne, Anastacia Chartrand. De plus, elle nous aidera à perpétuer l’héritage environnemental actuel de la Laurentienne et à fournir des contributions encore plus appréciables à la remise en état d’écosystèmes. »

La première étape pour joindre l’Alliance consiste à réaliser une étude de base de la biodiversité du campus. Afin d’adhérer au principe de « nature positive », la Laurentienne devra mesurer les conditions de base de la diversité, définir des actions claires et rendre des comptes de manière transparente.

« Nous nous réjouissons de prendre cet engagement, a affirmé la rectrice et la vice-chancelière de l’Université Laurentienne, Sheila Embleton, Ph.D. Il s’agit d’une importante étape pour assurer l’intendance environnementale de la biodiversité de l’Université. »

« En nous préparant au processus de planification stratégique de la Laurentienne, a ajouté Mme Embleton, nous collaborerons étroitement avec nos intervenants et nous positionnerons afin de contribuer au but plus général de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes. Nous tenons également à assumer notre responsabilité de maintenir l’évacuation d’eaux propres au lac Ramsey et à participer au défi du maire qui consiste à protéger, d’ici 2030, 30 % des terres et des eaux sur le territoire municipal. »

Fondé en 2019, le Comité de durabilité environnementale à l’UL est formé d’étudiants et de diplômés et assure la promotion de la conscientisation environnementale.

Des étudiantes et un professeur partagent l’histoire du reverdissement de Sudbury à la COP15

Des étudiantes et un professeur partagent l’histoire du reverdissement de Sudbury à la COP15

La conférence internationale des Nations Unies mettait l’accent sur la biodiversité.

(21 décembre 2022) - L’histoire du reverdissement de Sudbury a captivé les gens partout dans le monde. Au cours des trois dernières décennies en particulier, le paysage environnemental de Sudbury a radicalement changé et montré au monde qu’une communauté peut réaliser des exploits incroyables en restauration écologique.

Le 19 décembre 2022, des délégués étudiants de l’Université Laurentienne, Avery Morin (présidente de l’Association générale des étudiants) et Anastacia Chartrand (présidente du Comité de la durabilité environnementale), ont assisté à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, COP15, avec le directeur du Centre pour la vitalité des lacs Vale et titulaire d’une Chaire de recherche du Canada, M. John Gunn. Ils ont renseigné un public international regroupé à Montréal sur la réussite environnementale de Sudbury afin d’aider les communautés du monde à bénéficier des précieuses connaissances environnementales acquises au fil de notre histoire et de nos recherches en cours.

« Il nous importait de partager l’histoire inspirante de Sudbury à la COP15, a dit M. Gunn. Le monde a désespérément besoin de quelques exemples positifs de ce type où de graves dommages environnementaux ont été renversés. »

« Je suis très fière d’être une défenseuse mondiale de la communauté de la Laurentienne et de ma ville d’origine, le Grand Sudbury, a ajouté Mme Morin. L’histoire du reverdissement de Sudbury est un récit important d’espoir et je suis convaincue que notre travail cette semaine pourra aider d’autres communautés à relever leurs défis environnementaux. »

« C’est un honneur de représenter une instance étudiante qui apprécie la biodiversité et reconnaît la nécessité de la protéger, a déclaré Mme Chartrand. Lors du dernier jour de la conférence COP15, le récit de la restauration réussie du paysage de Sudbury a été un message d’espoir pour les délégués qui rentraient chez eux pour mettre en œuvre leurs propres stratégies. »

L’initiative dirigée par la communauté de Sudbury a remporté la Médaille du gouvernement local des Nations Unies lorsque la première Convention sur la diversité biologique a été établie et signée par 150 pays au Sommet de la Terre de 1992. Aujourd’hui, trente ans plus tard, Sudbury a été invitée à faire le point sur l’initiative afin d’inspirer d’autres communautés de la planète à se renseigner et à tirer parti de l’histoire de Sudbury et des recherches en cours.
 

Au sujet de la COP15 :

Des délégués de partout au monde se sont regroupés à la conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique. Un vaste éventail de représentants de plus de 190 gouvernements se sont réunis, entre autres des affaires et des finances, des universités, des peuples autochtones, de communautés locales et des jeunes, dans le but d’élaborer des stratégies de gestion, de conservation et de protection des écosystèmes et de la biodiversité.

 

Au sujet du Comité de la durabilité environnemental :

Le Comité de la durabilité environnementale se fait un devoir de contribuer à l’éducation, à la sensibilisation et à la promotion d’une culture de durabilité sur tout le campus. Il travaille sur la carboneutralité et la restauration du campus de la Laurentienne et de ses lacs d’ici 2030 dans le cadre de la Décennie des Nations Unies sur la restauration des écosystèmes. Nous voulons aider le Canada, Sudbury et l’Université Laurentienne à restaurer notre sol et notre eau dans la lutte contre le changement climatique et la perte de la biodiversité.

 

L’Association des étudiants aux études supérieures élit les dirigeants de 2022-2023

L’Association des étudiants aux études supérieures élit les dirigeants de 2022-2023

Meghan McCue a hâte d’appuyer les étudiants dans son rôle de présidente.

(3 novembre 2022) - L’Association des étudiants aux études supérieures (AEES) de l’Université Laurentienne a récemment tenu des élections à la direction pour 2022-2023. Meghan McCue, doctorante dans le programme de sciences biomoléculaires, est la présidente nouvellement élue de l’AEES. Originaire de Sudbury, elle est diplômée (2013) de la Lockerby Composite Secondary School. Accompagnée des autres dirigeants étudiants élus, indiqués ci-dessous, elle servira l’AEES pour un mandat d’un an : 

L’AEES défend les droits des étudiants aux cycles supérieurs à l’Université Laurentienne. Elle est dirigée par des bénévoles qui sont des étudiants élus ayant un enthousiasme pour favoriser la participation des étudiants des cycles supérieurs et contribuer de manière positive à leur expérience.

« Mon objectif pour la prochaine année est d’assurer aux étudiants des cycles supérieurs une voix en ce qui concerne leur expérience aux études supérieures, a expliqué McCue. Je veux les aider à achever leurs études à temps et leur assurer un accès aux subventions et aux possibilités de réseautage. Je veux travailler avec eux pour leur assurer la meilleure expérience possible. » 
 
En 2013, McCue est venu préparer un B.Sc. en kinésiologie (2017) à la Laurentienne. Elle est aussi titulaire d’une maîtrise appliquée en médecine du sport et de l’exercice de l’Université de Nottingham (2019).

« Je collaborerai avec l’AEES pour que les voix des étudiants soient entendues et leurs besoins satisfaits, a décrit McCue en discutant plus généralement des valeurs du leadership des étudiants des cycles supérieurs. Je ne veux pas que les étudiants se sentent seuls dans leur cheminement universitaire. Nos étudiants méritent d’être heureux et en santé tout en se sentant appuyés et valorisés par la communauté universitaire. »  

Pour obtenir d’autres renseignements sur l’AEES/GSA, consultez ses pages Facebook ou Twitter

D’autres informations sur les programmes de maîtrise et de doctorat à la Laurentienne figurent sur la page Web des études supérieures.
 

Des cadeaux à cultiver

Des cadeaux à cultiver

Les diplômés de la Collation des grades du printemps de la Laurentienne aident à lutter contre le changement climatique.

(9 juin, 2022) - Les diplômés de la Collation des grades du printemps de l’Université Laurentienne se sont réjouis de recevoir un semis de pin afin de pouvoir laisser leur marque sur le monde et garder un souvenir de l’événement marquant. Le Comité de durabilité environnementale de la Laurentienne leur a remis ces petits plants, gracieuseté de Vale, avec une enveloppe de graines de fleurs sauvages et un code QR menant à des vidéos réalisées par la Laurentienne pour mettre en valeur ses recherches reconnues sur la scène mondiale. Ce geste a fait naître des sourires lumineux.

Les petits plants de pin constitueront pour les diplômés un souvenir durable de cette journée importante qu’ils pourront partager pendant les 70 prochaines années, toute la durée de vie de l’arbre. Bien que les arbres partagés à la collation des grades aient une valeur sentimentale, ils sont aussi des outils essentiels dans la lutte contre le changement climatique. Tous les arbres plantés capteront du carbone, réduiront l’érosion des sols et aideront à diminuer l’écoulement des eaux pluviales, améliorant ainsi la propreté et la salubrité de l’eau. Ces efforts dirigés par des membres de la population étudiante et du corps professoral témoignent de l’engagement suivi de la Laurentienne envers la restauration des écosystèmes. 

Les diplômés de l’Université Laurentienne sont fiers de faire partie d’une histoire de reverdissement connu partout dans le monde ainsi que des initiatives de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, dont les mesures ont mené à la remise en état de terrains considérables, à l’amélioration de la qualité de l’air et à une eau plus propre. En ce sens, un site forestier interprétatif de compensation des émissions de carbone sera établi à côté de l’Auditorium Fraser sur le campus et offrira aux futurs diplômés, aux familles et aux amis un endroit dans lequel constater les réalisations en sciences environnementales de la Laurentienne.