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Conférence des géologues « Discovering Ancient to Modern Earth »

Conférence des géologues « Discovering Ancient to Modern Earth »

Plus de 500 participants à un événement international

(2 mai 2023) – L’École des sciences de la Terre de Harquail de l’Université Laurentienne accueillera l’assemblée annuelle de l’Association géologique du Canada, de l’Association minéralogique du Canada et de la Société de géologie appliquée aux gisements minéraux (AGC-AMC-SGA) du 23 au 31 mai.

Plus de 500 géologues du monde entier participeront à trois jours de communications scientifiques et à six jours de visites sur le terrain et d’ateliers, y compris des symposiums sur les minéraux d’importance critique et la géologie de Sudbury, et des séances spéciales sur les aspects environnementaux des déchets miniers, la communication géoscientifique et un large éventail gamme d’autres sujets géoscientifiques. Le Programme comprend également des événements spéciaux sur les relations autochtones, les femmes dans les géosciences et l’Arctique, dont les deux premiers sont ouverts au public et auront lieu le vendredi 26 mai. Offerts en format hybride avec des composantes sur place et virtuelles, la conférence, les résumés, les exposés et les affiches seront donnés en anglais ou en français.

Des délégués de quelque treize pays, dont l’Australie, l’Afrique du Sud, le Portugal, l’Angleterre, la Chine et la Norvège, sont inscrits. Les participants comprennent des universitaires de renom, des étudiants en géosciences, ainsi que des représentants du gouvernement et de l’industrie.

Le thème de la conférence est « Discovering Ancient to Modern Earth ». « L’Université Laurentienne et Sudbury sont les hôtes idéaux de l’assemblée de cette année, a déclaré le président du comité organisateur local de la conférence, Michael Lesher. La ville est située dans l’un des cratères d’impact de météorite les plus grands et les mieux conservés au monde, est le plus grand carrefour de services d’exploration-extraction de nickel-cuivre-platine au monde, et se trouve à proximité d’un large éventail de géologies intéressantes et de certaines des ceintures aurifères les plus riches et les plus prolifiques du Canada. L’Université Laurentienne et son École des sciences de la Terre Harquail sont des chefs de file mondiaux de la recherche et de l’enseignement en géosciences, et nous sommes fiers d’accueillir des visiteurs du monde entier dans le cadre de cette conférence et espérons qu’ils aimeront bien la programmation. » 

Pour en savoir plus, visitez le site web de la conférence ou envoyez un courriel à Sudbury2023@laurentienne.ca.

Le gouvernement fédéral investit 49 000 000 $ dans le programme d'exploration minérale de 104 000 000 $

Le gouvernement fédéral investit 49 000 000 $ dans le programme d'exploration minérale de 104 000 000 $

Le financement accordé est le plus grand investissement ponctuel dans l’histoire de l’Université

L’Université Laurentienne lance une initiative de recherche sans précédent pour aider l’industrie des minéraux à faire, tant au Canada qu’à l’étranger, des investissements d’exploration à faible risque et à inverser la tendance actuelle, celle des faibles taux de découverte de nouveaux gisements minéraux.

 

Cette initiative de sept ans, baptisée Metal Earth, a reçu du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada (FERAC) un coup d’impulsion de 49 269 000 $, sur sept ans. L’annonce a été faite aujourd’hui par le député de Sudbury, Paul Lefebvre, et le député de Nickel Belt, Marc Serré, au nom de la ministre des Sciences, Kirsty Duncan. Au total, 22 partenaires issus des milieux universitaires, industriels et gouvernementaux versent 55 000 000 $, en espèces et en nature, à cette initiative estimée à 104 000 000 $.

 

« L’Université Laurentienne est déjà le bénéficiaire le plus en vue au Canada de fonds de recherche en géologie économique et figure parmi les meilleurs établissements au monde, a déclaré le député de Sudbury, M. Paul Lefebvre. Nous sommes fiers d’appuyer la Laurentienne et le Centre de recherche en exploration minérale à l’École des sciences de la Terre Harquail, et de la voir devenir le leader mondial incontesté dans la recherche en exploration minérale. »

« Cet investissement fera augmenter les dépenses d’exploration et les investissements au Canada, de même que les taux de découverte et le développement de nouvelles mines, a expliqué le député de Nickel Belt, M. Marc Serré. Les résultats des travaux de Metal Earth seront transférables dans le monde entier et feront du Canada un leader de poids dans la quête mondiale de métaux. Cet investissement attirera encore plus de talents à Sudbury et y fera créer d’autres possibilités de partenariat. »

 

Par son mandat, le FERAC aide les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens à exceller à l’échelle mondiale dans les domaines de recherche porteurs d’avantages économiques à long terme pour le Canada. Le concours inaugural a donné lieu à cinq octrois de fonds totalisant 350 000 000 $ en 2015. L’annonce faite par le gouvernement fédéral aujourd’hui voit attribuer 900 000 000 $ à 13 universités sur 51 candidats. Chaque établissement ne pouvait présenter qu’une seule demande. Un troisième concours devrait être lancé en 2021-2022. Les décisions de financement ont été prises par un comité de sélection de premier plan, après examen des demandes par les pairs basé sur le mérite scientifique et la capacité manifeste à mener des projets à l’échelle internationale, la pertinence stratégique pour le Canada et la qualité du plan de mise en œuvre.

 

« L’annonce de financement d’aujourd’hui est la plus importante depuis la création de la Laurentienne il y a 56 ans et le plus grand programme de recherche en exploration jamais entrepris au Canada. Nous tenons à remercier le gouvernement fédéral de son engagement croissant pour la science et l’innovation, a déclaré le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux, ajoutant que la Laurentienne est, depuis la création du FERAC, la seule université offrant principalement des programmes de premier cycle parmi les 16 universités choisies par concours. »

 

Plus tôt dans la journée, l’Université Laurentienne a également annoncé un don de 10 000 000 $ qu’a fait la famille Harquail au Département des sciences de la Terre, nouvellement rebaptisé l’École des sciences de la Terre Harquail. M. David Harquail est président et chef de la direction de Franco-Nevada Corporation, une société de redevances axée sur l’or et inscrite à la cote des bourses de Toronto et de New York.

 

« La subvention du FERAC, ajoute M. Giroux, témoigne de la qualité exceptionnelle du corps professoral, du personnel et de la population étudiante de l’École des sciences de la Terre Harquail et de son Centre de recherche en exploration minérale. »

 

« Les réserves mondiales de métaux sont en train de s’épuiser du fait de la demande accrue et de la diminution des taux de découverte au cours des dix dernières années, a expliqué M. Harold Gibson, directeur du Centre de recherche en exploration minérale (CREM) de l’École des sciences de la Terre Harquail et chercheur principal à Metal Earth. Or, il se trouve que les dépenses consacrées à la prospection ont augmenté tandis que les taux de découverte ont diminué. Sans moyen de découvrir et d’extraire des métaux, les sociétés modernes seront confrontées à une crise qui aura des répercussions négatives sur le développement social, technologique et industriel. Pourtant, le Canada dispose de gisements minéraux encore inexploités. »

 

Les métaux, qui représentent 19,6 % des exportations et 4 % du produit intérieur brut (PIB), constituent l’un des principaux leviers de l’économie canadienne. Avec Metal Earth, l’industrie et le gouvernement seront dotés de nouvelles connaissances, de personnel hautement qualifié, de protocoles et d’outils leur permettant de concentrer les crédits alloués à l’exploration et à l’infrastructure dans les domaines à forte minéralisation en métaux. « Metal Earth est une nouvelle approche qui va au-delà de la recherche traditionnelle au niveau du gisement ou du district, a conclu M. Gibson. Il transformera la façon dont nous faisons l’exploration de métaux et notre compréhension de l’évolution de la Terre. »

 

Metal Earth mobilisera des chercheurs de la Laurentienne et de ses établissements partenaires, recrutera plus de 35 chercheurs postdoctoraux, assistants de recherche, techniciens et employés de soutien, et verra participer plus de 80 étudiants des cycles supérieurs et de 100 étudiants de premier cycle et de nombreux sous-traitants. Par ailleurs, Metal Earth fera embaucher à l’Université Laurentienne un titulaire d’une chaire de recherche en ciblage d’exploration et trois autres professeurs en géologie précambrienne, modélisation de systèmes terrestres et géophysique appliquée.

 

Metal Earth compte de nombreux partenaires, dont les sociétés géologiques du Canada, de l’Ontario, du Québec, du Manitoba, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, le Fonds du patrimoine du Nord de l’Ontario (SGFPNO), TMAC Resources, le Carnegie Institute, Noront Resources Ltd., l’Université de Western Australia, l’Université Laval, l’Université de Tasmanie, l’Université de Toronto, la famille Harquail, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université d’Ottawa, Vale, MIRA Geoscience Ltd., le Centre d’excellence en innovation minière et MIRARCO.

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Les étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-huit centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules. L’Université Laurentienne a obtenu plus de 100 000 000 $ de subvention de recherche au cours des cinq dernières années.

La famille Harquail investit 10 000 000 $ dans l’avancement de la recherche en exploration minérale

La famille Harquail investit 10 000 000 $ dans l’avancement de la recherche en exploration minérale

Le Département des sciences de la Terre sera dorénavant l’École des sciences de la Terre Harquail

*Photo de gauche à droite: James Harquail, Sofia Harquail, David Harquail, Birgitta Sigfridsson, Peter Harquail.

M. David Harquail a annoncé aujourd’hui que sa fondation familiale fait un investissement de 10 000 000 $ au Département des sciences de la Terre de l’Université Laurentienne et à son Centre de recherche en exploration minérale (CREM). Le Conseil des gouverneurs de l’Université a décidé à l’unanimité d’honorer la famille Harquail en changeant le nom du département à « École des sciences de la Terre Harquail » et en associant les activités du CREM au nom Harquail. La célébration de la générosité de la famille Harquail aura lieu dans quelques semaines.Logo

« L’Université Laurentienne est déjà un chef de file mondial dans la recherche en exploration minérale, a expliqué M. Harquail. Cet investissement est une étape pour faire de la Laurentienne le principal centre mondial de recherche en exploration minérale. Le secteur minier est dans l’ADN de cette université, car elle est proche des exploitations minières et d’un groupe de services et organismes de recherche gouvernementaux en ce domaine installés sur son campus. Le succès viendra avec la mise au point de nouveaux concepts et outils pour trouver la prochaine génération de gisements. »

 

Une dotation de 8 400 000 $ financera de nouvelles chaires de recherche, de l’équipement et des fournitures de laboratoire, du soutien technique et des bourses de recherche pour des étudiants au doctorat de partout au monde. Le solde de 1 600 000 $ permettra de recruter immédiatement le ou la titulaire de la Chaire de recherche en ciblage de l’exploration et du personnel de soutien.

 

« Nous sommes extrêmement reconnaissants à la famille Harquail de ce don transformateur, a dit le directeur de l’École des sciences de la Terre Harquail, M. Douglas Tinkham, Ph.D. Les activités d’exploration de l’industrie minière sont à la baisse et se concentrent sur le proche avenir. L’Université met l’accent sur l’activité scientifique à long terme qui pourrait conduire à de nouvelles découvertes. Cet investissement nous aidera à construire cette capacité. »

 

« Ces recherches sont fondamentales parce que la découverte de gisements est profitable pour toute la société, a indiqué M. Harquail. Les compagnies minières apportent de la valeur en construisant et en exploitant les mines. Et les différents ordres de gouvernement, les Premières Nations et l’ensemble de l’économie partagent cette valeur grâce à son effet multiplicateur. Rien de tout ceci ne pourrait se produire sans cette découverte initiale. »

 

« Le Canada profite disproportionnellement de sa force entrepreneuriale en exploration minérale mondiale, a ajouté M. Harquail. Même les découvertes en dehors du Canada contribuent au bien-être des Canadiens. Les entrepreneurs canadiens dans le domaine des ressources font partie des plus généreux philanthropes de ce pays qui aident bien des universités, hôpitaux et autres organismes. »

 

Après l’École de génie Bharti, l’École des mines Goodman et l’École d’architecture McEwen, l’École des sciences de la Terre Harquail est la quatrième école de l’UL renommée en moins de cinq ans en reconnaissance de dons privés de dizaines de millions de dollars d’entrepreneurs canadiens en ressources naturelles.

 

« Cet investissement de la famille Harquail est un geste exceptionnel de soutien à notre corps professoral, notre personnel et notre population étudiante des sciences de la Terre, a affirmé le recteur et vice-chancelier de la Laurentienne, M. Dominic Giroux. Nous pensons aussi qu’il témoigne de l’élan et de la reconnaissance nationale croissante de notre université. »

 

À propos de la famille Harquail

Par l’entremise de sa fondation, la Midas Touch Foundation, la famille Harquail aide des organismes de bienfaisance, des hôpitaux, ainsi que les secteurs de l’éducation et des arts. La fondation est gérée par David Harquail et Birgitta Sigfridsson et leurs enfants, Sofia, James et Peter. L’annonce d’aujourd’hui est le plus grand engagement de la fondation jusqu’à présent.

 

M. David Harquail est PDG de Franco-Nevada Corporation, une compagnie à redevances axée sur l’or inscrite aux bourses de Toronto et de New York. Franco-Nevada perçoit des redevances pour plus de 260 propriétés du monde abritant des minéraux, y compris nombre d’entre elles dans le bassin de Sudbury et le nord de l’Ontario. La compagnie fait aussi partie des commanditaires de l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne, où M. Harquail siège au conseil consultatif.

 

À propos de l’École des sciences de la Terre Harquail

L’École des sciences de la Terre Harquail et son Centre de recherche en exploration minérale (CREM) comptent 14 professeurs lauréats de prix, y compris trois de la division des gisements minéraux de l’Association géologique du Canada, sept membres du personnel, six chercheurs postdoctoraux, 78 étudiants aux cycles supérieurs et 94 étudiants au premier cycle lauréats de prix. Par rapport à toute autre école du Canada, elle a de loin obtenu le plus grand financement du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie et de l’Initiative géoscientifique ciblée pour les études en géologie économique. Elle est logée dans l’ultramoderne Centre Willet-Green-Miller aux côtés de la Commission géologique de l’Ontario, des Laboratoires géoscientifiques de l’Ontario et du ministère du Développement du Nord et des Mines de l’Ontario.

 

Situés dans la bordure sud de l’un des plus grands et plus anciens cratères de météorites les mieux exposés, les gisements massifs des éléments du groupe nickel, cuivre et platine de Sudbury offrent des occasions uniques de formation sur le terrain, de stages d’enseignement coopératif et de recherches pures et appliquées en exploitation minière. Le grand éventail d’environnements géologiques, y compris les ceintures volcaniques et sédimentaires de l’Archéen, la ceinture sédimentaire et volcanique du Protérozoïque, les terrains métamorphiques grenvillien, et les séquences paléozoïques faibles à moyennes. L’École offre des possibilités sans pareil d’études des gisements, de la géologie structurale, de la géophysique, de la minéralogie, de la pétrologie dans les zones ignées et métamorphiques, de la sédimentation et de la stratigraphie et de la paléoécologie.

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Les étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-huit centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules. L’Université Laurentienne a obtenu plus de 100 000 000 $ de subvention de recherche au cours des cinq dernières années.