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Pleins feux sur les diplômés : Tharusha Wijewardena

Pleins feux sur les diplômés : Tharusha Wijewardena

Vouée à la conservation des tortues urbaines pour la vie

24 mai 2024 - Tharusha Wijewardena a grandi au Sri Lanka, entourée d’océans et de plusieurs espèces de tortues marines qui les habitent. Passons à 2024 et elle est sur le point de traverser la scène, le 4 juin, pour recevoir son doctorat lors de la cérémonie de Collation des grades de l’Université Laurentienne et mettre à l’exécution son plan de consacrer sa vie à la conservation des tortues.

« J’ai toujours eu un penchant pour les tortues, a expliqué Tharusha, et une fois arrivée au Canada, cela est passé aux tortues d’eau douce. » Ses études de premier cycle à l’Université de Toronto, aux côtés de Nicholas Mandrak, Ph.D., ont éveillé son intérêt pour les tortues et écosystèmes aquatiques d’eau douce et pour les recherches de Jacqueline (Jackie) Litzgus, Ph.D.

C’est le désir de travailler avec Mme Litzgus qui a motivé Tharusha à préparer son doctorat en écologie boréale à la Laurentienne. « Je m’intéressais à l’herpétologie et, dans ses travaux, Mme Litzgus se concentre beaucoup sur la conservation, a dit Tharusha. Elle jouit d’une incroyable réputation et est l’une des plus grandes chercheuses au Canada, peut-être même en Amérique du Nord. J’avais donc envie de me joindre à son équipe de recherche et de travailler sous sa direction. »

Bien qu’elle contemplait l’idée de collaborer avec Mme Litzgus en terminant ses études de premier cycle, Tharusha n’y est pas parvenu pour sa maîtrise. Au lieu, elle a continué à l’Université de Toronto, avec M. Mandrak, cultivant ce qui allait devenir une relation à long terme avec le Zoo de Toronto. L’équipe de recherche travaillait sur le terrain pour assurer un bon départ aux tortues mouchetées en prenant des nouveau-nés dans la nature et les amenant dans une installation d’élevage pendant quelques années jusqu’à ce qu’elles soient assez grandes pour retourner dans la nature (une technique de conservation pour les espèces en voie de disparition).

En 2019, prête à amorcer son doctorat, Tharusha a entendu parler du financement du CRSNG pour le programme ReNewZoo dirigé par Albrecht Schulte-Hostedde, Ph.D. et des co‑chercheurs, dont Mme Litzgus. Tharusha a demandé de faire partie de l’équipe de recherche. « Quel honneur d’avoir la possibilité de travailler au sein de cette équipe, a-t-elle exprimé. J’y ai acquis bien plus que de simples compétences universitaires; j’ai aussi appris des choses comme la collaboration, la pensée critique, le leadership et des vertus telles que la patience et la gentillesse. Mes conseillers m’ont apporté un soutien considérable et encouragé à toujours viser plus haut. »

Les travaux de Tharusha avec Mme Litzgus ont eu une incidence non seulement sur la conservation des tortues mouchetées, mais aussi sur l’ampleur de la recherche écologique en Ontario. En mai 2023, la Laurentienne a décerné à Tharusha la toute première Bourse d’études Jane Goodall pour souligner son dévouement exceptionnel à la conservation de la biodiversité. Lors d’une visite à Sudbury, Mme Goodall a mis en valeur les travaux de Tharusha et de Mme Litzgus (lauréate de la Bourse de recherche Jane Goodall en biologie de conservation).

Tharusha est reconnaissante à ses directeurs de thèse de l’avoir poussée à demander un poste postdoctoral. « C’est un poste assez concurrentiel et attribué une fois par an, a-t-elle expliqué. J’étais nerveuse, ne sachant pas si j’allais l’obtenir, mais j’ai été étonnée d’apprendre que j’avais réussi. Mes directeurs m’ont vraiment encouragé et donné la confiance à postuler. Faire mon doctorat avec eux a été l’une des meilleures expériences de ma vie. »

Comme boursière postdoctorale au Centre for Urban Environments à l’Université de Toronto à Mississauga, Tharusha collaborera avec d’autres chercheurs et des organismes communautaires de conservation pour observer, dans les régions de Peel et de Halton, l’écologie de nidification des tortues serpentines et des tortues peintes.

Ce n’est que la prochaine étape pour Tharusha de ce qu’elle espère être une carrière vouée à la conservation de reptiles et d’amphibiens dans les zones urbaines.

Le CRSNG octroie à deux chercheurs de Sudbury 1,1 M$ pour faire avancer des projets à teneur minière.

Le CRSNG octroie à deux chercheurs de Sudbury 1,1 M$ pour faire avancer des projets à teneur minière.

13 mai 2024 - Deux chercheurs de l’Université de l’EMNO et de l’Université Laurentienne sont très heureux d’avoir reçu d’importants investissements du programme Missions d’Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour leurs projets de recherche. Grâce à ces subventions, un projet, qui s’intéresse à l’extraction du gallium, un minéral essentiel, cherchera à déterminer comment l’exploiter plus efficacement, et l’autre projet se penchera sur l’extraction de minéraux essentiels dans les bassins de décantation.

« Investir dans la recherche, c’est financer les progrès de la technologie, l’innovation et la prospérité économique. Les travaux des professeurs Tharmalingam et Scott sont indispensables si le Canada veut s’assurer d’un rôle de premier ordre dans un monde carboneutre, tout en favorisant la croissance économique, la restauration de l’environnement et la création d’emplois. Les minéraux essentiels constituent pour Sudbury et notre avenir carboneutre un atout générationnel. Investir dans la recherche est la meilleure voie à suivre pour faire en sorte que ce potentiel se concrétise. » Viviane Lapointe, députée de Sudbury.

Extraction du gallium

Sujeenthar Tharmalingam est professeur adjoint à l’Université de l’EMNO et a reçu du CRSNG 600 000 $ pour le projet de recherche intitulé A microbial sponge to mine the critical mineral gallium.

Le gallium est un élément essentiel à la production de semi-conducteurs, composantes de toutes sortes d’appareils électroniques. Récemment, une pénurie mondiale de semi-conducteurs a souligné la nécessité de trouver d’autres sources d’approvisionnement. La Chine détient actuellement environ 80 % de l’offre mondiale de gallium.

Le gallium n’existe pas à l’état de minéral dans la nature, mais se trouve à l’état de traces dans les bassins de décantation des résidus, à savoir les déchets des procédés d’exploitation minière. Les méthodes actuelles d’extraction de ces sources se révèlent toutefois coûteuses et inefficaces.

Cherchant à mettre au point un procédé nouveau et écophile d’extraction, le projet que poursuit M. Tharmalingam, en collaboration avec Vasu Appanna, cofondateur de Biomine LTD et professeur à l’Université Laurentienne, se veut donc pionnier. L’équipe de recherche, s’appuyant sur des travaux antérieurs, met l’accent sur l’extraction efficace du gallium à l’aide de microbes.

La subvention du programme Mission d’Alliance du CRSNG aidera à perfectionner une nouvelle technologie microbienne permettant de récupérer le gallium, de façon non polluante et rentable, dans les bassins de décantation. Le projet conjugue le savoir-faire en biologie moléculaire, microbiologie et édition génique, domaines d’expertise de M. Tharmalingam, avec les acquis de Biomine LTD dans le développement de solutions microbiennes écophiles sur mesure.

Ce projet a le potentiel de révolutionner l’extraction du gallium en permettant la mise au point d’un procédé d’approvisionnement régulier et durable de ce minéral essentiel.

« L’importance du gallium dans la fabrication de produits électroniques se confirme en raison de la récente pénurie de semi-conducteurs, indique M. Tharmalingam. Notre objectif principal est de faire œuvre de pionnier en mettant au point un procédé microbien innovateur pour extraire le gallium des résidus miniers, offrant ainsi une solution écophile et rentable face à la demande mondiale croissante de ce matériau essentiel aux semi-conducteurs. Nous tenons à remercier le CRSNG et Biomine LTD de leur soutien généreux alors que nous nous lançons dans cette entreprise. »

Optimisation des bassins de décantation

John Ashley Scott, professeur titulaire à l’École de génie Bharti de l’Université Laurentienne, est à la tête du projet intitulé Microalgal biosorption of critical minerals from mining related tailing ponds - recovering key metals to better protect aquatic systems and water supplies aux côtés du Pr Corey Laamanen, cochercheur. Ce projet bénéficiera d’une subvention de 530 990 $ du CRSNG et d’importantes contributions en nature de Sudbury Integrated Nickel Operations (Sudbury INO) de Glencore, un partenaire industriel vital.

Le projet utilisera des microalgues naturelles bioprospectées sur des sites miniers du nord du Canada afin d’extraire des effluents miniers des minéraux essentiels comme le cuivre, le nickel et le cobalt grâce à des processus naturels de biosorption. Le projet examinera également les procédés de récupération des métaux de la biomasse et s’intéressera aux applications bénéfiques de la biomasse restante comme un améliorant des sols contribuant à la remise en état des terres.

Pour l’industrie des minéraux essentiels, cette approche à moindre coût revêt une double valeur : elle aide à gérer les bassins opérationnels et à optimiser la récupération des ressources minérales essentielles. Elle peut aussi servir de rempart durable à la protection des sources d’alimentation hydrique des communautés régionales, en continuant à « éponger » les métaux et à entretenir les anciens bassins, après leur fermeture, dans le respect des normes élevées, assurant ainsi la protection de l’environnement aujourd’hui et pour les générations à venir.

« Ce projet pourrait ouvrir à l’industrie et à la protection de l’environnement de nouveaux créneaux aux possibilités encore inexploitées, a dit John Ashley Scott. Nous nous félicitons du concours du CRSNG et de Sudbury INO, sans lequel ce projet ne serait pas possible. »

L’Université Laurentienne célèbre les subventions fédérales à la découverte du CRSNG

L’Université Laurentienne célèbre les subventions fédérales à la découverte du CRSNG

Du financement de 820 000 $ et de 470 000 $ appuiera la recherche.

27 juin 2022 – Des chercheurs de l’Université Laurentienne, de l’Université de l’EMNO et de l’Institut de recherche d’Horizon Santé-Nord ont reçu 820 000 $ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour financer cinq études.

Le Programme de subventions à la découverte est le programme le plus important et le plus ancien du CRSNG. Ces subventions appuient des domaines de recherche comme la biologie, la chimie et la biochimie, les sciences de la terre, le génie, les sciences de l’activité physique, les mathématiques et l’informatique, et la physique, et sont habituellement d’une durée de cinq ans. Elles offrent aux meilleurs chercheurs du Canada le financement de base et la liberté d’explorer leurs idées les plus prometteuses qui pourraient mener à d’importantes percées. Le CRSNG a aussi alloué 470 000 $ supplémentaires pour aider le corps professoral affilié à mener des recherches en physique subatomique.

« Le Programme de subventions à la découverte est essentiel pour les chercheurs en sciences naturelles et en génie. Cet investissement du gouvernement fédéral permettra aux chercheurs de l’Université Laurentienne et à leurs partenaires de l’Institut de recherche d’Horizon Santé-Nord et de l’Université de l’EMNO d’avoir les ressources nécessaires pour enrichir les connaissances dans des domaines vitaux pour le Canada, a déclaré la vice-rectrice à la recherche, Tammy Eger. Nous sommes extrêmement fiers des récipiendaires des subventions et de leurs équipes, y compris des étudiants des cycles supérieurs qui auront la possibilité d’améliorer leur apprentissage grâce à ces subventions. »

Les récipiendaires des subventions à la découverte du CRSNG de la Laurentienne et de ses organismes affiliés sont :

  • Brent Lievers: Quantifying the nature and consequences of morphological changes in trabecular bone structural units
  • Corey Laamanen: Microalgae production of high-value antioxidants in Canada
  • Guangdong Yang: Deciphering the roles of cystathionine gamma-lyase/H2S system in Fe-S protein biogenesis and iron homeostasis
  • Sujeenthar Tharmalingam (primary appointment at NOSM University): Elucidating the role of long noncoding RNA (lncRNA) in the DNA damage response
  • Chris Verschoor (primary appointment at Health Sciences North Research Institute): Exploring how age impacts the TNF-mediated activation of monocytes

Trois de ces chercheurs (Laamanen, Tharmalingam et Verschoor) ont aussi reçu un supplément Tremplin vers la découverte attribué à des chercheurs en début de carrière qui reçoivent une subvention à la découverte pour la première fois. 

« L’Université Laurentienne continue de repousser les limites de la découverte, a ajouté le recteur et vice-chancelier, Robert Haché. Nous saluons les efforts de nos chercheurs chevronnés qui investissent énormément dans la recherche scientifique. Félicitations à tous les récipiendaires qui méritent ces subventions et feront des percées. »

Le projet de la Laurentienne, visant à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, a reçu une injection de 1,6M$ du CRSNG et des CEO

Le projet de la Laurentienne, visant à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, a reçu une injection de 1,6M$ du CRSNG et des CEO

L’Université Laurentienne recevra du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du gouvernement de l’Ontario, par l’entremise de TargetGHG, programme administré par les Centres d’excellence de l’Ontario (CEO), 1 600 000 $ pour poursuivre les travaux de recherche sur les émissions de gaz à effet de serre.

Le projet L-CARE (Landscape Carbon Accumulation through Reductions in Emissions, ou en français, accumulation du carbone dans le paysage grâce à des réductions d’émissions), en examinant diverses stratégies de traitement et de gestion appliquées dans trois principaux types d’écosystèmes — hautes terres, terres humides et aquatiques —, cherchera à déterminer la meilleure façon de gérer la remise en état dans le cadre d’une stratégie de séquestration du carbone dans le contexte d’une importante exploitation minière en roche dure.

« La Laurentienne s’est taillé une réputation d’excellence nationale en recherche et innovation, en étant chef de file dans la transformation d’environnements endommagés par l’activité industrielle, a déclaré le vice-recteur à la recherche, M. Rui Wang. Les fonds que nous avons reçus aujourd’hui sont un véritable investissement et nous aideront à aborder des questions cruciales, porteuses de nouvelles réductions des émissions de carbone. »

S’associant dans le cadre du programme TargetGHG, le CRSNG et les CEO, qui contribueront chacun 798 000 $ au projet, entendent appuyer les collaborations entre l’industrie et le milieu universitaire en vue d’atteindre les objectifs ontariens de réduction des émissions de carbone, tout en créant des retombées économiques. Le projet L-CARE jouit également du soutien des partenaires de recherche, soit Vale Canada Limited, Sudbury Integrated Nickel Operations (Sudbury INO) de Glencore et la Ville du Grand Sudbury, qui collaborent souvent aux efforts régionaux de remise en état du paysage.

« Le Programme de reverdissement du Grand Sudbury a été et reste un chef de file mondial, souligne M. Nathan Basiliko, titulaire de la Chaire de recherche canadienne en microbiologie environnementale et codirecteur du projet de recherche L-CARE. Ce travail de recherche, qui réunit des acteurs industriels, communautaires et gouvernementaux, vise à transformer un paysage, endommagé par l’activité industrielle, en écosystèmes riches en biodiversité et fonctionnant bien. Nous sommes ravis de voir, rétrospectivement, comment ces efforts de remise en état, passés et actuels, ont conduit à la séquestration active du carbone et de mettre à l’essai de nouveaux protocoles pour maximiser le stockage du carbone tout en continuant à atteindre les autres objectifs importants de remise en état. »

Depuis les années 1970, après des investissements massifs visant à réduire les émissions de soufre et de métaux des fonderies, plus de 8 000 hectares du paysage du Grand Sudbury ont été traités avec du calcaire broyé et plus de 10 millions de semis d’arbres ont été replantés. Il reste encore, toutefois, plus de 30 000 hectares à être remis en état. Une équipe de chercheurs de l’Université Laurentienne, menée par Nathan Basiliko et John Gunn, en collaboration avec Nadia Mykytczuk, Peter Beckett et Graeme Spiers, amorcera bientôt une étude en vue de déterminer la meilleure façon de gérer la remise en état, dans le cadre d’une stratégie de séquestration du carbone, en relation avec une importante exploitation minière en roche dure.

« La durabilité de l’environnement est l’un de nos plus grands défis, aujourd’hui et demain, a déclaré le député provincial de Sudbury et ministre de l’Énergie de l’Ontario, Glenn Thibeault. Le soutien accordé au programme TargetGHG par les CEO traduit clairement l’engagement de la province envers la recherche et l’innovation en technologies propres, et nous applaudissons l’annonce faite aujourd’hui. »

L’équipe de chercheurs de la Laurentienne, ainsi que ses cinq établissements partenaires (universités McMaster, Trent, Queen’s, de Sherbrooke et du Québec) et ses collaborateurs de l’Université de Cambridge, de l’Université Cornell, du ministère des Ressources naturelles et des Forêts de l’Ontario et du Service canadien des forêts, examineront diverses stratégies de traitement et de gestion appliquées dans trois principaux types d’écosystèmes. Parallèlement, ils feront également des essais dans les zones de gestion des résidus miniers en étroite collaboration avec les partenaires de l’industrie comme Vale et Glencore Sudbury INO.

« Les mesures visant à réduire les effets des gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique sur notre climat et notre environnement constituent une priorité clé au Canada, a expliqué le vice-président des partenariats de recherche au CRSNG, Marc Fortin. Le CRSNG est fier de s’associer aux Centres d’excellence de l’Ontario pour créer un lien utile entre les meilleurs chercheurs et entreprises du Canada afin de mettre au point des technologies propres et innovatrices qui feront progresser la durabilité de l’environnement au Canada et amélioreront la santé et la qualité de vie des Canadiens. »

Selon les estimations approximatives actuelles, le potentiel de stockage du carbone des terres stériles et semi-stériles touchées par les fonderies locales est suffisamment élevé pour équilibrer dix ans d’émissions de carbone par les partenaires de l’industrie aux niveaux actuels. De plus, les nouveaux protocoles élaborés pourraient appuyer ailleurs, autour du globe, des efforts de remise en état engagés dans d’autres zones d’exploitation minière et de perturbation industrielle touchées de la même manière.

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne, située sur le territoire traditionnel de la Première Nation Atikameksheng Anishnawbek, se fait un devoir de renforcer les fondements du savoir dans l’enseignement supérieur et la recherche, d’offrir une expérience universitaire hors pair en anglais et en français assortie d’une approche englobante de l’éducation autochtone. Avec ses partenaires fédérés, elle prépare des leaders qui apportent des solutions innovatrices et intelligentes à des problèmes locaux et mondiaux.

Le CRSNG appuie les recherches sur les écosystèmes aquatiques au Canada

Le CRSNG appuie les recherches sur les écosystèmes aquatiques au Canada

19 février 2013 – L’Université Laurentienne et dix autres universités canadiennes ont reçu une subvention de 4 400 400 $ pour la création du Réseau canadien du CRSNG sur les services des écosystèmes aquatiques, qui jouera un rôle central afin que les décisions sur les lacs, rivières et milieux humides de ce pays soient basées sur des connaissances scientifiques de pointe.  

Le financement du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, en plus d’un soutien de 4 300 000 $ provenant d’organismes partenaires, s’inscrit dans le programme de subventions de réseaux stratégiques du gouvernement.Ce programme incite la soumission de projets de recherche à grande échelle, multidisciplinaires et en collaboration, qui devraient améliorer la société, l’économie et l’environnement canadiens dans la prochaine décennie.Le RCSEA est un consortium de 27 chercheurs provenant de 11 universités, de scientifiques du gouvernement canadien, de partenaires industriels ainsi que des associations environnementales et technologiques qui font de la recherche et de la formation sur les écosystèmes aquatiques.  

« Notre réseau s’intéresse aux préoccupations liées aux grands milieux humides nordiques, aux interrelations entre la santé des forêts et des rivières, et des écosystèmes lacustres au Canada, a expliqué le directeur du RCSEA, Don Jackson, écologiste aquatique au département d’écologie et de la biologie de l’évolution. Le Canada fait face à plusieurs facteurs de stress environnemental ainsi qu’à beaucoup de pression afin de développer ses ressources naturelles. Le rôle du RCSEA est donc de développer des outils et le savoir nécessaire afin de renseigner le gouvernement, l’industrie et d’autres intervenants pour qu’ils prennent des décisions éclairées au sujet du développement et de la protection environnementale. »  

« Il s’agit d’un énorme pas vers l’avant pour toutes les personnes qui œuvrent en écologie d’eau douce et dans des domaines connexes, a dit John Gunn, Ph.D., titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les écosystèmes aquatiques stressés et directeur du Centre pour la vitalité des lacs Vale à l’Université Laurentienne. Le RCSEA représente les meilleurs chercheurs du pays dans ces domaines, qui collaborent avec les universités, le gouvernement et le secteur industriel afin d’améliorer à long terme l’état des voies d’eau et des zones sauvages. L’octroi du CRSNG tout comme l’appui de nos partenaires gouvernementaux et industriels nous comblent de joie et nous aideront à poursuivre des travaux sur le terrain ainsi que nos partenariats avec les Premières Nations du bassin hydrographique d’Attawapiskat et d’autres régions nord-ontariennes. »  

M. Gunn est l’un de six chercheurs principaux du RCSEA situés à l’Université Laurentienne, qui comptent aussi Daniel Campbell, Tom Johnston, Bill Keller, John Bailey et David Pearson.   La première rencontre du RCSEA aura lieu les 29 et 30 avril 2013, à l’Université Laurentienne, dans le Centre pour la vitalité des lacs Vale.   Les universités participant au RCSEA sont les suivantes : Université de Colombie-Britannique, Université de Guelph, Université Laurentienne, Université McGill, Université du Nouveau-Brunswick, Université Nipissing, Université du Québec à Montréal, Université de Toronto, Université Trent, Université de Waterloo et Université Western.   Parmi les organismes partenaires en recherche, il faut souligner : Alberta Innovates Technology Futures, DeBeers Canada, Pêcheries et Océans Canada, Kongsberg Maritime, ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, ministère des Ressources naturelles de l’Ontario, ministère de l’Environnement de l’Ontario, RNCan – Services canadiens des forêts et Parcs Canada.