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Contributions vitales des orthophonistes

Contributions vitales des orthophonistes

La diplômée de la Laurentienne, Krysta Beaudry, contribue à faire connaître l’aspect médical de l'orthophonie.

3 mai 2024 – Les orthophonistes apportent une contribution clé au secteur de l’enseignement et sont réputés pour leur travail avec les enfants en milieu scolaire. Localement, vous constaterez que beaucoup d’orthophonistes des conseils scolaires francophones et anglophones sont diplômés du programme d’orthophonie de la Laurentienne. Même si le milieu scolaire est le premier à venir à l’esprit lorsqu’on pense aux orthophonistes, ce n’est pas le seul où ils laissent leur marque.

Krysta Beaudry est orthophoniste à l’Hôpital de Timmins et du district. Originaire de Timmins, elle a fréquenté l’École secondaire catholique Thériault avant d’obtenir un baccalauréat en orthophonie de la Laurentienne en 2019 et une maîtrise en orthophonie en 2021. Son rôle d’orthophoniste médicale, où elle offre des services en français et en anglais, illustre les nombreuses possibilités de carrière dans cette discipline.

Elle a su qu’elle ferait carrière en orthophonie après avoir effectué un stage d’études coopératives au Bureau de santé Porcupine à Timmins durant ses études secondaires. Pendant ses études de premier cycle, elle a renforcé son expérience dans des milieux de santé avec des emplois d’été dans divers organismes. « Ces premières expériences m’ont donné un avant-goût de l’orthophonie en tant que soin de santé et m’ont séduite. »

« Pour moi qui viens d’une petite ville, la Laurentienne me convenait parfaitement, dit-elle. J’ai aimé l’accès à la nature et l’aspect de petite ville de l’Université. » L’Association des étudiants francophones (AEF) a joué un grand rôle dans son expérience d’étudiante. Elle se souvient de la communauté que l’association crée et de la façon dont les activités et les liens ont fait qu’elle était à l’aise et se sentait chez elle. Elle dit aussi que « la vie en résidence a été une expérience parfaite » durant la première année loin de chez elle. Elle a bien aimé les occasions d’apporter de l’aide pour des événements et a été particulièrement heureuse d’assumer du leadership en coordonnant le programme de sports intramuros.

À la Laurentienne, elle a aimé les classes de petite taille qui lui ont permis de recevoir directement du soutien de ses professeurs manifestement désireux que leurs étudiants réussissent. « J’ai adoré le programme d’orthophonie de la Laurentienne. Il y avait tellement d’ouverture d’esprit et de collaboration dans les cours. » 

Krysta demeure occupée et ambitieuse. Elle joue actuellement au basketball et au hockey trois fois par semaine. Elle est également tutrice d’élèves francophones au niveau élémentaire.
 
Les orthophonistes aident les patients qui ont des troubles d’élocution, de langage, de déglutition, de voix et de cognition-communication. Une grande partie du travail actuel de Krysta consiste à aider des victimes d’accident vasculaire cérébral, de traumatismes cérébraux et de troubles neurologiques. « Beaucoup de gens ne réalisent pas que nous effectuons des tests et de la réadaptation de nature tout à fait médicale. Nous effectuons des évaluations, élaborons un plan de traitement avec les patients, collaborons avec d’autres prestataires de soins et rétablissons la capacité de communication et de déglutition. » 

Le travail clinique est certes valorisant, mais ce que Krysta aime le plus est les progrès constants dans le domaine de l’orthophonie. « Il y a toujours de nouvelles pratiques intéressantes où les normes s’améliorent. J’ai l’impression de ne jamais faire la même chose d’une année à l’autre parce que j’apprends toujours quelque chose et me tiens au courant des progrès de la recherche, souligne Krysta en pensant à ses trois premières années d’orthophoniste en exercice. La portée de l’exercice garde cet emploi très intéressant, il n’y a pas deux journées pareilles. Un des aspects qui me plaît le plus est la collaboration avec d’autres praticiens dans le cercle des soins de santé dans un cadre hospitalier. »

Une diplômée réfléchit à son parcours dans le programme d’orthophonie

Une diplômée réfléchit à son parcours dans le programme d’orthophonie

Céline St-Onge décrit ses expériences à étudier à la Laurentienne.

(29 novembre, 2022) - Le 29 octobre 2022, Céline St-Onge a traversé la scène de l’Auditorium Fraser à l’Université Laurentienne pour recevoir son diplôme de maîtrise ès sciences de la santé en orthophonie, qui fait suite au baccalauréat ès sciences de la santé en orthophonie reçu de cet établissement en 2020. « Je suis tellement fière de notre cohorte, a-t-elle dit. La Collation des grades a été fantastique, et nous étions ravis d’avoir l’occasion de nous rassembler une dernière fois avec les formidables professeurs qui nous ont appuyés tout au long de notre cheminement. »

Selon Mme St-Onge, originaire de North Bay (Ontario), ses camarades de classe et elle « ont parachevé le programme d’orthophonie pleins d’inspiration à mettre en pratique leurs connaissances et à prêter un soutien à autant de personnes possible ». Elle a ajouté qu’il est gratifiant, dans ce domaine, d’aider les clients à progresser vers leurs objectifs.

Les orthophonistes, comme Mme St-Onge, sont en effet très recherchés pour offrir des services aux clients allant des nourrissons aux personnes âgées. « Nous aidons les gens avec des besoins de toutes les sortes, a-t-elle expliqué. Entre autres, nous apportons un soutien pour les troubles de développement phonologique et articulatoire, de la parole à origine neurologique et du développement du langage, les troubles acquis du langage, les troubles de la voix, de la résonance et de la fluidité, les communications alternatives et améliorées, les troubles de l’ouïe et les perturbations langagières qui en découlent, et la dysphagie (les difficultés ou troubles de la déglutition). »

Selon de récentes données publiées par RADLD.ORG (Raise Awareness of Developmental Language Disorder), environ une personne sur 14 est touchée par un trouble du développement du langage (TDL) et connait des difficultés à comprendre et à employer la langue. Au Canada, quelque 2 600 000 personnes de tous les âges ont un TDL, un enjeu à vie.

Lorsque Mme St-Onge a visité le campus de la Laurentienne pendant ses études secondaires, elle a eu l’inspiration d’étudier l’orthophonie. « J’étais en 10e année à l’École secondaire catholique Algonquin quand j’ai participé à une séance d’information sur les cours de la Laurentienne, a-t-elle raconté. On m’a présenté des thèmes abordés dans le programme d’orthophonie et je me suis rendu compte qu’il rassemble des matières que j’aime, comme les langues, les sciences, l’anatomie, la psychologie et les statistiques. Cela a vite confirmé que je voulais préparer une carrière dans ce domaine. »

La décision d’étudier l’orthophonie à la Laurentienne, où le programme d’études correspond aux normes prescrites par l’Ordre des audiologistes et des orthophonistes de l’Ontario, a été facile pour Mme St-Onge. Les diplômés satisfont les exigences d’agrément en Ontario ainsi que du certificat non réglementaire d’Orthophonie et Audiologie Canada (OAC) et sont bien préparés à l’examen national obligatoire d’admission à la profession de l’audiologie et de l’orthophonie au Canada (ECAP). Mme St-Onge a subi cet examen le 25 octobre 2022.

« L’Université Laurentienne était mon premier choix, a-t-elle affirmé. L’offre de programmes de baccalauréat et de maîtrise en orthophonie assure une excellente expérience d’apprentissage. Les classes à faible effectif m’ont également réservé une expérience hautement personnalisée. Je n’en dirai jamais assez sur l’excellent corps professoral en orthophonie dont les membres sont tous très dévoués, compétents, bienveillants et encourageants. »

Mme St-Onge se réjouit d’avoir noué de bonnes amitiés avec des étudiants ainsi que des diplômés. « Je conseillerais à tous les futurs étudiants de faire des efforts pour créer un solide système de soutien avec leurs camarades de classe. Notre groupe était vraiment exceptionnel et nous continuons à communiquer presque hebdomadairement pour partager des conseils, des trucs et des questions. »

« Nos étudiants en font tellement pour s’appuyer entre eux et visent l’excellence dès leurs premiers pas sur le campus, a décrit la professeure agrégée et coordonnatrice des programmes d’orthophonie à l’Université Laurentienne, Mme Michèle Minor-Corriveau, Ph.D. Nous le disons depuis toujours : nous avons les étudiants les plus incroyables… la crème de la crème. Nous avons tout lieu d’être fiers tant de nos étudiants que de nos diplômés. »

Les possibilités de carrière abondent pour les diplômés en orthophonie. « Tous les étudiants de ma cohorte avaient obtenu un emploi avant ou tout de suite après l’obtention du diplôme, a dit Mme St-Onge, qui travaille à La Place des enfants à North Bay. L’orthophonie est une profession valorisante avec d’excellentes perspectives d’emploi. » One Kids Place offre des services de consultation externe en réadaptation et propose un large éventail de programmes et services à l’intention des enfants et adolescents ayant des besoins physiques, communicatifs et développementaux. 

« Aucun de nos diplômés n’a à se démener pour trouver du travail, a ajouté Mme Minor-Corriveau. Ils ont tous des emplois lucratifs. D’ici 2028, on prévoit que la main-d’œuvre en orthophonie aura un manque à combler de vingt-cinq pour cent et nos diplômés aident à répondre à ce besoin. »

L’Université Laurentienne s’enorgueillit de ses quelque 70 600 diplômés, dont 160 du programme de baccalauréat en orthophonie et 103 de la maîtrise en ce domaine. Pour ce qui est de ce dernier chiffre, 36 personnes sont diplômées de la maîtrise offerte à la Laurentienne de 1995 à 2003 tandis que 67 d’entre elles ont préparé, depuis 2014, la maîtrise dans le programme d’orthophonie offert actuellement à l’Université.
 

 

Post-scriptum: 
De nouveaux choix de programmes jumelés sont offerts depuis récemment aux étudiants : Éducation Concurrent - B.Sc.S. en orthophonie and Concurrent Education - B.Sc.S. en orthophonie

Les étudiants inscrits peuvent préparer le B.Sc.S. en orthophonie tout en suivant des cours qui satisfont les exigences d’admission à l’année professionnelle (5e année) de ces deux programmes. Sur cinq ans, les programmes en éducation permettent aux étudiants de faire l’expérience d’une gamme de milieux pédagogiques tandis que ce jumelage particulier de programmes leur donne l’occasion de travailler dans deux professions distinctes, élargissant ainsi leurs choix de carrière.

Les étudiants éventuels qui cherchent d’autres renseignements sur ces nouveaux choix de programmes jumelés peuvent s’adresser au Service de liaison à info@laurentienne.ca

Nouvelle école d'innovation universitaire dans le Nord de l'Ontario

Nouvelle école d'innovation universitaire dans le Nord de l'Ontario

L’Université Laurentienne et le CSPGNO renforcent les services et le continuum d’études en langue française.

14 juin 2016 – Le Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario (CSPGNO) et l’Université Laurentienne annoncent aujourd’hui la création d’une école d’innovation universitaire située à l’École publique Jeanne-Sauvé, dans la Ville du Grand Sudbury.

 

Dès septembre 2016, cette école d’innovation universitaire sera un espace où professeurs et étudiants de l’Université Laurentienne mèneront des activités visant à :

  1. mettre en œuvre diverses initiatives de recherche proposées par la Laurentienne et le CSPGNO;
  2. faciliter la formation des étudiants de la Laurentienne et du personnel du CSPGNO;
  3. mettre en place des projets d’intervention menés sur le site de l’École publique Jeanne-Sauvé;
  4. diffuser à la communauté scolaire le résultat des projets et travaux de recherche entrepris.    

 

L’école d’innovation universitaire bénéficiera de nombreuses expertises fournies par les professeurs et étudiants de l’Université Laurentienne dans les domaines suivants : l’activité physique, l’éducation, l’orthophonie, les sciences infirmières et le service social.

 

Citations

« Cette nouvelle collaboration entre le Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario et l’Université Laurentienne améliore les services offerts à nos élèves et les sensibilise davantage aux possibilités qu’ils ont de poursuivre leurs études postsecondaires en français. »

Marc Gauthier, directeur de l’éducation, Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario   

 

« La mise sur pied de cette nouvelle école d’innovation universitaire permet aux étudiants de plusieurs  programmes offerts en français à l’Université Laurentienne d’obtenir une expérience communautaire supplémentaire qui bonifie leur formation tout en augmentant leurs compétences collaboratives et interdisciplinaires. »

Dominic Giroux, recteur et vice-chancelier, Université Laurentienne

Ouverture officielle de la clinique universitaire d'orthophonie

Ouverture officielle de la clinique universitaire d'orthophonie

Cette nouvelle clinique ouvre ses portes à la communauté du Grand Sudbury

9 octobre 2014 – En présence de dignitaires et de professionnels du secteur de la santé, l’Université Laurentienne a procédé aujourd’hui à l’inauguration de sa clinique universitaire d’orthophonie. Offrant des conditions optimales de formation aux étudiantes et étudiants du baccalauréat et de la maîtrise en orthophonie (respectivement B.Sc.S. et M.Sc.S.), cette nouvelle clinique ouvre ses portes à la communauté du Grand Sudbury grâce à l’appui du Bureau des affaires francophones de l’Université Laurentienne et du Consortium national de formation en santé (CNFS).  
 

« L’Université Laurentienne tire une grande fierté de cette nouvelle clinique qui permet à ses 120 étudiants en orthophonie de pouvoir bénéficier d’installations de qualité, à la hauteur de l’enseignement dispensé par un corps professoral d’exception, déclare le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, Dominic Giroux. L’ouverture de cette clinique est d’autant plus importante qu’elle s’inscrit dans le contexte d’une pénurie de professionnels de la santé et qu’elle répond, de facto, aux besoins avérés de toute notre communauté. »
 

Lors de cet événement, la coordonnatrice du programme d’orthophonie de l’Université Laurentienne, Mme Michèle Minor-Corriveau, a également procédé au lancement d’une nouvelle plateforme de partage disponible en ligne et destinée aux professionnels du domaine de l’orthophonie : « À l’heure où les technologies de l’information nous offrent les moyens adéquats de partager nos ressources et nos meilleures pratiques, nous souhaitons, à travers ce forum unique en Ontario, permettre à tous les professionnels œuvrant notamment dans le domaine des troubles de la voix, de la parole et du langage, d’échanger leurs connaissances et leurs outils afin de faire avancer l’innovation et la recherche dans le domaine de l’orthophonie. »

 

Notons que les orthophonistes sont des cliniciens, des professeurs, des gestionnaires, des administrateurs, des chercheurs et des professionnels en entreprises travaillant dans des centres ruraux et urbains. Ils dépistent, évaluent, identifient et traitent les troubles de la parole, du langage (oral et écrit), de la voix, de la fluidité (bégaiement), de la déglutition et de l’alimentation chez des personnes de tout âge.
 

Située au 6e étage de l’édifice Parker du campus principal de l’Université Laurentienne, à Sudbury, la clinique universitaire d’orthophonie accueille ses clients sur rendez-vous au 705-675-1151, poste 4122. Pour davantage d’information concernant le programme d’orthophonie de l’Université Laurentienne et sa clinique universitaire, visitez le www.laurentienne.ca/orthophonie. Vous pouvez également suivre le programme d’orthophonie de l’Université Laurentienne sur Twitter @LULorthoSLP et aimer la page Facebook : facebook.com/LULorthoSLP.