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Les chercheurs du CRSST a l’Université Laurentienne reçoivent trois subventions du gouvernement de l’Ontario

16 janvier 2017 - Le Centre de recherche en santé et sécurité au travail (CRSST) de l’Université Laurentienne recevra du gouvernement de l’Ontario de nouvelles subventions de recherche totalisant quelque 300 000 $. Le ministre de l’Énergie de l’Ontario et député provincial de Sudbury, M. Glenn Thibeault, en a fait l’annonce aujourd’hui, dans le laboratoire du CRSST, en compagnie du recteur et vice-chancelier par intérim de l’Université Laurentienne, M. Pierre Zundel.

L’Ontario remettra un total de 310 000 $ à des projets innovateurs de recherche et à des brillants chercheurs. Le financement prêtera un soutien aux chercheurs du CRSST effectuant trois projets qui abordent les dangers liés aux appareils mobiles, favorisent la santé et la sécurité professionnelles chez les autochtones dans le nord de l’Ontario et améliorent la sécurité des personnes qui travaillent près de l’équipement lourd.  

 

Ces trois octrois sont les suivants :

  • 182 000 $ du Programme d’innovation pour la prévention, la santé et la sécurité au travail du ministère du Travail pour appuyer le projet : Development of Knowledge Transfer Kits to Address Mobile Equipment Hazards.
    Responsable du projet : Tammy Eger, Ph.D.
    Buts du projet : Mettre au point trois trousses de transfert de connaissances abordant les dangers suivants liés à l’utilisation d’appareils mobiles : 1) la ligne de vision et la connaissance de la situation; 2) l’exposition aux vibrations; 3) la fatigue et les troubles musculosquelettiques. Ces trousses s’adressent aux formateurs en matière de santé et sécurité en milieu de travail.
  • 68 000 $ du Programme des perspectives de recherche : Recherche axée sur le milieu de travail du ministère du Travail pour soutenir le projet : Mino-nokiiwin : Advancing an Understanding of Indigenous Occupational Health and Safety in Northeastern Ontario.
    Responsables du projet : Nancy Lightfoot, Ph.D., et Darrel Manitowabi, Ph.D.
    Buts du projet : En ojibwé, le mot mino-nokiiwin signifie un bon environnement de travail. Ce projet permettra d’indiquer les facteurs qui nuisent ou contribuent à celui-ci dans les collectivités autochtones.

  • 59 000 $ du Programme des perspectives de recherche : Données et mise en pratique à l’appui du projet : Improving line of sight knowledge for pedestrians working around heavy equipment.
    Responsable du projet : Alison Godwin, Ph.D.
    Buts du projet : Élaborer et mettre à l’épreuve une intervention en réalité virtuelle touchant la ligne visuelle afin d’améliorer la conscientisation et les connaissances à ce sujet des travailleurs qui se déplacent quotidiennement autour de l’équipement lourd.

 

Ces projets de recherche ont fait l’objet d’une évaluation rigoureuse par les pairs, y compris des experts universitaires et de l’industrie, et ont été choisis en raison de l’excellence de recherche et des avantages sociétaux qu’ils apportent aux Ontariens. Ces projets misent sur les recherches innovatrices en cours au CRSST et favorisent de nouvelles découvertes appuyant les pratiques exemplaires dans le milieu de travail. 

« Étudier les importants risques liés à l’utilisation d’appareils mobiles a été relevé comme prioritaire dans l’Examen sur la santé, la sécurité dans les mines et la prévention de 2015, a affirmé le ministre Thibeault. En outre, en abordant les problèmes dans les milieux autochtones de travail, nous ouvrons le dialogue sur ce qu’il faut pour améliorer la santé et la sécurité professionnelles des autochtones au travail. »

La titulaire de la Chaire de recherche du CRSST, Mme Tammy Eger, et la directrice, Mme Sandra Dorman, croient que ces fonds aideront à favoriser le développement et la mise en œuvre de la stratégie de recherche et d’innovation du Centre. Elles réaffirment aussi l’engagement de la province envers la viabilité à long terme de l’unique Centre de recherche en santé et sécurité au travail voué aux besoins précis en recherche dans le nord de l’Ontario

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Ses étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-huit centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, l’astrophysique des particules ainsi que la santé et la sécurité professionnelles.