Bradleigh a grandi dans le territoire non cédé de Wiikwemkoong. Ayant une éducation enracinée dans la culture Anishanaabe, apprenant de son père et de sa grand-mère avec qui il vivait, Bradleigh a passé beaucoup de temps à jouer dans les bois et à développer un amour pour la nature. La proximité de sa communauté natale avec Sudbury signifiait que la famille de Bradleigh se rendait souvent en ville pour le marché et les emplettes.
« Je me souviens que les collines autour de la grande cheminée étaient noires et rocheuses et maintenant elles sont vertes et pleines de plantes, dit Bradleigh. Voir cette évolution au cours de ma vie m’a fait une énorme impression. Je savais que je voulais faire partie de quelque chose comme ça. »
En repensant à ses années d’études à la Faculté des sciences, de génie et d’architecture de la Laurentienne, Bradleigh éprouve un sentiment d’accomplissement. Il n’y a pas de meilleur établissement que l’Université Laurentienne pour en apprendre davantage sur les efforts de reverdissement de renommée mondiale dans le bassin de Sudbury. Il n’y a pas de meilleur endroit pour s’immerger dans la nature que le vaste campus de la Laurentienne. Et il n’y a pas de meilleur cadre postsecondaire pour rester connecté à la culture autochtone que le Centre autochtone de partage et d’apprentissage (CAPA) et le mandat triculturel de la Laurentienne. Le 5 juin, Bradleigh obtiendra son diplôme après avoir atteint son objectif de participer à la conservation de l’environnement à Sudbury et s’être préparé à une carrière dans ce domaine.
Son cheminement n’a toutefois pas été facile. Bradleigh dit que joindre le CAPA au cours de sa première année l’a aidé à se sentir chez lui sur le campus. « Ce n’est pas seulement un endroit pour étudier en toute tranquillité, c’est aussi un lieu où peut compter sur le soutien de pairs ou de mentors face à des défis personnels ou universitaires. Il y existe un vrai sentiment d’appartenance communautaire. »
Ce sentiment a tellement impressionné Bradleigh qu’il a commencé à travailler au Centre.
« J’ai pris quelques années de répit entre l’école secondaire et l’université, et c’est pourquoi je suis considéré comme un étudiant adulte. Le Centre de bien-être par les pairs sur le campus recherchait un étudiant adulte pour joindre son équipe. J’ai soumis ma candidature et cela m’a aussi permis de travailler au CAPA dans ce domaine. »
Il dit que le fait d’appuyer d’autres étudiants de la même manière qu’il l’avait été plus tôt dans ses études a été très enrichissant.
« C’était plutôt cool de pouvoir aider les étudiants à relever les défis auxquels ils étaient confrontés, dit-il. J’ai pris mon travail au sérieux et j’ai compris l’impact positif que je pouvais avoir sur les étudiants en leur offrant du soutien et en les mettant en contact avec diverses ressources. »
Le fils de Bradleigh est né au milieu de sa dernière année à la Laurentienne. Sa compagne est également étudiante à la Laurentienne (criminologie). Bien que fonder une famille au cours de sa dernière année d’études ait été un défi, Bradleigh est fier de là où il en est aujourd’hui. Il se dit prêt à faire une pause et à passer du temps en famille avant de décider d’un cheminement de carrière ou de poursuivre un programme de maîtrise.
Prendre le temps de faire une pause est précieux pour Bradleigh. Cela correspond à son conseil pour les étudiants. « Trouvez un équilibre dans vos études et votre vie personnelle. Faites des pauses et obtenez de l’aide lorsque vous en avez besoin. Déconnectez-vous s’il le faut et cela vous aidera à relever les défis. »
Bradleigh obtiendra son diplôme le 5 juin 2024, à 14 h 30.