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Pleins feux sur les étudiants : Comment fait-on pour devenir géologue?

Pleins feux sur les étudiants : Comment fait-on pour devenir géologue?

L’exploration postsecondaire de Nia Gauthier

(5 octobre 2023) – Il va de soi qu’il est nécessaire d’entreprendre un processus assez complexe pour découvrir un gisement de minerai. On peut en dire autant pour la découverte d’une passion parmi les nombreux choix postsecondaires. L’étudiante Nia Gauthier a en fait creusé sous la surface pour se tracer un parcours vers la carrière de géologue.

Originaire de Chapleau (Ontario) et diplômée de l’École secondaire du Sacré-Cœur (2018), Nia est actuellement inscrite au programme de Master of Geology avec thèse de recherche à l’Université Laurentienne. La titulaire de deux diplômes postsecondaires en prépare effectivement un troisième.

Au départ, consciente de l’abondance de carrières dans le Grand Sudbury, Nia avait l’intention de suivre le programme de génie à la Laurentienne, bien qu’elle doutait avoir obtenu les notes nécessaires aux cours de sciences au secondaire. « Je ne pensais pas être admise à l’université, a-t-elle dit, et me voici maintenant à commencer mes études de maîtrise, chose que je croyais impossible. »

Ne se laissant pas dissuader, elle a suivi alors le programme de deux ans de Technologie du génie civil et minier au Collège Boréal afin de rehausser ses notes. « Fréquenter d’abord le collège, a-t-elle expliqué, m’a permis de combler les lacunes de ma compréhension depuis l’école secondaire et d’acquérir les outils dont j’avais besoin pour les études universitaires. »

Pendant son séjour collégial, Nia a découvert sa passion pour la géologie. Une fois initiée à la discipline, elle voulait continuer à en apprendre, surtout en matière de cartographie souterraine et d’exploration sur le terrain, domaines qui l’intéressent tout particulièrement.

Pendant les étés de 2018 à 2020, elle a travaillé à Borden Gold, dans sa ville natale, à titre de technicienne à prélever des échantillons aux côtés de géologues dans la carothèque. En septembre 2020, heureuse de constater que la Laurentienne offre un programme bien connu en sciences de la Terre avec divers cours sur le terrain, elle s’est préparée à la prochaine étape de sa formation et a amorcé ses études de baccalauréat.

« Beaucoup de membres du corps professoral à la Laurentienne tiennent à cœur la réussite des étudiants, » a exprimé Nia. Entre autres, Tobias Roth, Lynn Bulloch et Pedro Jugo, Ph.D. ne sont que quelques exemples de professeurs qui ont eu une incidence positive sur son expérience universitaire. 

Pendant ses études de premier cycle en sciences de la Terre, Nia a été membre du Club des sciences de la Terre, ce qui lui a permis de participer aux excursions annuelles d’un week-end à Bancroft (Ontario) pour faire la collecte de minéraux. « Ces voyages m’ont beaucoup aidé à connaître d’autres étudiants, a-t-elle expliqué, tout en faisant quelque chose qui nous passionnait tous. » En outre, le Centre Willet-Green-Miller a assuré à Nia et aux autres étudiants de géologie un milieu où ils se sentaient chez eux.

Au cours de l’été 2021, elle a acquis de l’expérience d’exploration sur le terrain en travaillant pour SPC Nickel, jeune entreprise sudburoise, à la recherche de minéraux renfermant du cuivre, du nickel et des éléments du groupe du platine (EGP). Plus tôt cette année, un membre du corps professoral de la Laurentienne à informer Nia d’un poste en exploration sur le terrain avec Frontier Lithium, dans le nord-ouest de l’Ontario. Elle a ainsi passé l’été dernier à son emploi à la recherche de pegmatites en lithium, césium et tantale (LCT).

Nia a hâte d’obtenir sa maîtrise en deux ans et espère pouvoir voyager ensuite en travaillant en géologie de production ou d’exploration. Elle envisage également la possibilité de préparer un doctorat à l’avenir. Cette étudiante illustre très bien les raisons pour lesquelles il faut suivre sa passion et ne jamais abandonner, même si la trouver, cette passion, est parfois aussi exigeant que de découvrir un gîte de nickel.

Un chercheur de l’UL joue un rôle vital dans l’établissement de l’image des premiers jours de la Terre

Un chercheur de l’UL joue un rôle vital dans l’établissement de l’image des premiers jours de la Terre

Le professeur Alessandro Ielpi et ses collègues utilisent le zircon pour révéler le secret de l’émergence des continents.

(30 novembre 2020) M. Alessandro Ielpi célèbre une grande étape de sa carrière, car son travail est en vedette dans une publication prestigieuse dans son domaine. Le professeur adjoint en sédimentologie à l’École des sciences de la Terre Harquail a beaucoup voyagé afin de découvrir de précieux renseignements sur notre planète. Cette semaine, la revue réputée Earth and Planetary Science Letters publie quelques-uns de ses résultats les plus importants.

L’article, corédigé par Jesse Reimink de la Pennsylvania State University, Joshua Davies de l’Université du Québec à Montréal, et Alessandro Ielpi de l’Université Laurentienne, donne une idée de la façon dont les continents se sont formés il y a des milliards d’années. Même s’il existe depuis longtemps un consensus sur la formation des continents, les formes exactes, les emplacements et les âges de ces premiers morceaux de terrain sec font l’objet de désaccords depuis longtemps. Grâce aux recherches du trio sur le zircon, l’étude nous rapproche du lieu et du moment où ce processus a commencé. Miser sur la résilience du minéral au fil des années s’est révélé être la clé de cette étude. En effet, le zircon est tellement résilient qu’on peut le qualifier de sorte de capsule temporelle. Il se forme dans les magmas qui, une fois solidifiés, peuvent être érodés par les éléments. Les grains de zircon sont alors transportés et incorporés dans les sédiments partout au monde. En datant le zircon trouvé dans ces sédiments, les chercheurs peuvent reconstruire la taille et la distribution des roches précédentes d’un bassin hydrographique.

À un moment donné, la Terre aurait pu être plus exactement appelée un monde aquatique, car c’était une masse planétaire d’eau avec peu de masse terrestre, sinon aucune, qui en émergeait. Il y a environ trois milliards d’années, des formations rocheuses ont commencé à pointer alors que les premiers continents gagnaient en relief. Les auteurs font l’hypothèse qu’il y a à peu près deux milliards et demi d’années, des continents d’une taille semblable à celle des continents modernes se sont finalement établis. Pour arriver à cette conclusion, ils ont analysé une base mondiale de données des âges d’un minéral appelé zircon, et ont établi une théorie de travail sur la façon dont la terre sèche est apparue dans ce monde.

Nous félicitons les professeurs Ielpi, Reimink et Davies de leur travail, un témoignage de leur détermination individuelle ainsi que de la coopération internationale même pendant la pandémie actuelle.

CITATIONS
« La collaboration avec les professeurs Reimink et Davies fait partie des aspects les plus intéressants de mon étude actuelle. C’est formidable de voir comment l’étude des processus en surface au début de l’existence de la Terre peut s’intégrer à des analyses statistiques de grandes séries de données indépendantes. Comprendre l’émergence des continents du monde moderne dans le passé de la planète est en fait un but clé en géologie. » Alessandro Ielpi, professeur adjoint de sédimentologie à l’École des sciences de la Terre Harquail de l’Université Laurentienne

« Cette découverte du professeur Ielpi et de ses collaborateurs est vraiment remarquable et montre le pouvoir de la curiosité et de l’ingéniosité lorsque des chercheurs passionnés et chevronnés de partout au monde se réunissent pour résoudre des problèmes. » Tammy Eger, vice-rectrice à la recherche de l'Université Laurentienne

La famille Harquail investit 10 000 000 $ dans l’avancement de la recherche en exploration minérale

La famille Harquail investit 10 000 000 $ dans l’avancement de la recherche en exploration minérale

Le Département des sciences de la Terre sera dorénavant l’École des sciences de la Terre Harquail

*Photo de gauche à droite: James Harquail, Sofia Harquail, David Harquail, Birgitta Sigfridsson, Peter Harquail.

M. David Harquail a annoncé aujourd’hui que sa fondation familiale fait un investissement de 10 000 000 $ au Département des sciences de la Terre de l’Université Laurentienne et à son Centre de recherche en exploration minérale (CREM). Le Conseil des gouverneurs de l’Université a décidé à l’unanimité d’honorer la famille Harquail en changeant le nom du département à « École des sciences de la Terre Harquail » et en associant les activités du CREM au nom Harquail. La célébration de la générosité de la famille Harquail aura lieu dans quelques semaines.Logo

« L’Université Laurentienne est déjà un chef de file mondial dans la recherche en exploration minérale, a expliqué M. Harquail. Cet investissement est une étape pour faire de la Laurentienne le principal centre mondial de recherche en exploration minérale. Le secteur minier est dans l’ADN de cette université, car elle est proche des exploitations minières et d’un groupe de services et organismes de recherche gouvernementaux en ce domaine installés sur son campus. Le succès viendra avec la mise au point de nouveaux concepts et outils pour trouver la prochaine génération de gisements. »

 

Une dotation de 8 400 000 $ financera de nouvelles chaires de recherche, de l’équipement et des fournitures de laboratoire, du soutien technique et des bourses de recherche pour des étudiants au doctorat de partout au monde. Le solde de 1 600 000 $ permettra de recruter immédiatement le ou la titulaire de la Chaire de recherche en ciblage de l’exploration et du personnel de soutien.

 

« Nous sommes extrêmement reconnaissants à la famille Harquail de ce don transformateur, a dit le directeur de l’École des sciences de la Terre Harquail, M. Douglas Tinkham, Ph.D. Les activités d’exploration de l’industrie minière sont à la baisse et se concentrent sur le proche avenir. L’Université met l’accent sur l’activité scientifique à long terme qui pourrait conduire à de nouvelles découvertes. Cet investissement nous aidera à construire cette capacité. »

 

« Ces recherches sont fondamentales parce que la découverte de gisements est profitable pour toute la société, a indiqué M. Harquail. Les compagnies minières apportent de la valeur en construisant et en exploitant les mines. Et les différents ordres de gouvernement, les Premières Nations et l’ensemble de l’économie partagent cette valeur grâce à son effet multiplicateur. Rien de tout ceci ne pourrait se produire sans cette découverte initiale. »

 

« Le Canada profite disproportionnellement de sa force entrepreneuriale en exploration minérale mondiale, a ajouté M. Harquail. Même les découvertes en dehors du Canada contribuent au bien-être des Canadiens. Les entrepreneurs canadiens dans le domaine des ressources font partie des plus généreux philanthropes de ce pays qui aident bien des universités, hôpitaux et autres organismes. »

 

Après l’École de génie Bharti, l’École des mines Goodman et l’École d’architecture McEwen, l’École des sciences de la Terre Harquail est la quatrième école de l’UL renommée en moins de cinq ans en reconnaissance de dons privés de dizaines de millions de dollars d’entrepreneurs canadiens en ressources naturelles.

 

« Cet investissement de la famille Harquail est un geste exceptionnel de soutien à notre corps professoral, notre personnel et notre population étudiante des sciences de la Terre, a affirmé le recteur et vice-chancelier de la Laurentienne, M. Dominic Giroux. Nous pensons aussi qu’il témoigne de l’élan et de la reconnaissance nationale croissante de notre université. »

 

À propos de la famille Harquail

Par l’entremise de sa fondation, la Midas Touch Foundation, la famille Harquail aide des organismes de bienfaisance, des hôpitaux, ainsi que les secteurs de l’éducation et des arts. La fondation est gérée par David Harquail et Birgitta Sigfridsson et leurs enfants, Sofia, James et Peter. L’annonce d’aujourd’hui est le plus grand engagement de la fondation jusqu’à présent.

 

M. David Harquail est PDG de Franco-Nevada Corporation, une compagnie à redevances axée sur l’or inscrite aux bourses de Toronto et de New York. Franco-Nevada perçoit des redevances pour plus de 260 propriétés du monde abritant des minéraux, y compris nombre d’entre elles dans le bassin de Sudbury et le nord de l’Ontario. La compagnie fait aussi partie des commanditaires de l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne, où M. Harquail siège au conseil consultatif.

 

À propos de l’École des sciences de la Terre Harquail

L’École des sciences de la Terre Harquail et son Centre de recherche en exploration minérale (CREM) comptent 14 professeurs lauréats de prix, y compris trois de la division des gisements minéraux de l’Association géologique du Canada, sept membres du personnel, six chercheurs postdoctoraux, 78 étudiants aux cycles supérieurs et 94 étudiants au premier cycle lauréats de prix. Par rapport à toute autre école du Canada, elle a de loin obtenu le plus grand financement du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie et de l’Initiative géoscientifique ciblée pour les études en géologie économique. Elle est logée dans l’ultramoderne Centre Willet-Green-Miller aux côtés de la Commission géologique de l’Ontario, des Laboratoires géoscientifiques de l’Ontario et du ministère du Développement du Nord et des Mines de l’Ontario.

 

Situés dans la bordure sud de l’un des plus grands et plus anciens cratères de météorites les mieux exposés, les gisements massifs des éléments du groupe nickel, cuivre et platine de Sudbury offrent des occasions uniques de formation sur le terrain, de stages d’enseignement coopératif et de recherches pures et appliquées en exploitation minière. Le grand éventail d’environnements géologiques, y compris les ceintures volcaniques et sédimentaires de l’Archéen, la ceinture sédimentaire et volcanique du Protérozoïque, les terrains métamorphiques grenvillien, et les séquences paléozoïques faibles à moyennes. L’École offre des possibilités sans pareil d’études des gisements, de la géologie structurale, de la géophysique, de la minéralogie, de la pétrologie dans les zones ignées et métamorphiques, de la sédimentation et de la stratigraphie et de la paléoécologie.

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Les étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-huit centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules. L’Université Laurentienne a obtenu plus de 100 000 000 $ de subvention de recherche au cours des cinq dernières années.

Des chercheurs de l'Université Laurentienne obtiennent des subventions totalisant de 1 300 000$

Des chercheurs de l'Université Laurentienne obtiennent des subventions totalisant de 1 300 000$

Des membres du corps professoral reçoivent des subventions à la découverte 2015 du CRSNG

22 juin 2015 Sept membres du corps professoral de l’Université Laurentienne et trois étudiants des cycles supérieurs ont obtenu de nouvelles bourses d’études et de recherche du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), qui totalisent 1 329 500 $.

 

Les fonds sont attribués à la suite des concours du Programme de subventions à la découverte, du Programme de suppléments d’accélération à la découverte, du Programme de bourses d’études supérieures du Canada Alexander-Graham-Bell, du Programme d’études supérieures du CRSNG et des bourses postdoctorales. Les résultats du concours de 2015 ont été annoncés  à l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario à Oshawa (Ontario).

 

« Un pilier clé de la stratégie révisée visant les sciences, la technologie et l’innovation, a déclaré M. Ed Holder, ministre d’État chargé des Sciences et de la Technologie, est de veiller à ce que le Canada forme, attire et retienne les chercheurs les plus talentueux du monde. L’investissement d’aujourd’hui dans plus de 3 800 chercheurs de 70 universités du pays assure une vaste base d’hommes et de femmes de talent dont les recherches continuent de pousser les limites du savoir, créent des emplois et des possibilités tout en améliorant la qualité de vie des Canadiens. »

 

« Nous sommes extrêmement fiers du profil de recherche du corps professoral et des étudiants des cycles supérieurs de la Laurentienne, a dit le vice-recteur à la recherche à l’Université Laurentienne, M. Rui Wang. Les fonds que nous obtenons du CRSNG témoignent du calibre élevé des recherches menées en biologie, médecine, génie, sciences de la Terre et sciences de l’activité physique, et nous félicitons tous nos lauréats. »

 

Lauréats des subventions à la découverte du CRSNG :

 

  • Douglas Boreham, École de médecine : 170 000 $ (mécanismes biologiques induits par des doses faibles et ultra-faibles de rayonnements ionisants)
  • Thomas Johnston, Département de biologie : 105 000 $ (spécialisation individuelle et niche trophique des consommateurs aquatiques)
  • Daniel Kontak, Département des sciences de la Terre : 110 000 $ (empreinte chimique des réseaux de gisements de minerai hydrothermique)
  • Tammy Eger, École des sciences de l’activité physique : 110 000 $ (modélisation des réponses humaines aux vibrations transmises par les pieds)
  • William Lievers, École de génie : 110 000 $ (mesure et modélisation du comportement mécanique et de fracture de l’os)
  • Junfeng Zhang, École de génie : 22 000 $ (flux sanguin et interactions sang-vaisseaux dans la microcirculation)
  • Zhibin Ye, École de génie : 200 000 (création de polyéthylènes étoilés semi-cristallins et d’ionomères polyéthylènes avancés)

 

En plus de cette subvention à la découverte pour cinq ans, le professeur Zhibin Ye a aussi obtenu un supplément d’accélération à la découverte, d’une valeur de 120 000 $ pour trois ans.

 

Trois étudiants des cycles supérieurs ont aussi obtenu des bourses d’études supérieures allant de 21 000 $ à 35 000 $ par an :

  • Nicolas Rouleau, bourse d’études supérieures de trois ans (biologie)
  • Nirosha Murugan, bourse d’études supérieures de trois ans (biologie)
  • James Baxter-Gilbert, bourse canadienne d’études supérieures de trois ans (biologie)