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La Laurentienne lance le Programme de bien-être par les pairs

La Laurentienne lance le Programme de bien-être par les pairs

La santé et le bien-être sont les plus hautes priorités de l’Université

(8 avril 2022) - La santé mentale est importante, car elle affecte nos sentiments, nos pensées et notre comportement. Elle a aussi une incidence sur notre prise de décisions et notre capacité de cadrer avec le stress et de gérer nos relations.

Des étudiants de la Laurentienne ont des répercussions positives sur le bien-être de leurs pairs. Même si beaucoup de ressources et de services sont axés sur la santé mentale et le bien-être, comme les Services de counselling, le Service de santé et de bien-être, les Services d’accessibilité, le Bureau des Affaires étudiantes autochtones, et le Bureau d’équité, de diversité et des droits de la personne (BEDDP), le Programme de bien-être par les pairs appuiera la santé mentale et le bien-être de manière exponentielle. Encore aux premières étapes de la mise en œuvre, le programme prend déjà de l’élan sur le campus.

Kayla Dibblee et Amalia Secenj sont parmi les nombreux membres de la population étudiante qui ont contribué à l’élaboration du programme. Kayla Dibblee est étudiante à la maîtrise en service social et diplômée en éducation physique et santé et éducation, tandis qu’Amalia Secenj parachève le trimestre final du programme de promotion de la santé.

« Nous offrons un encadrement et fixons des objectifs pour aider à appuyer la santé mentale et effacer la stigmatisation à cet égard sur le campus, a dit Mme Secenj en expliquant la mission du Programme de bien-être par les pairs. Nous nouons des relations d’appui entre les pairs que sont les étudiants. » Le programme vise à hausser de manière respectueuse et empathique la voix des communautés étudiantes du campus et à compléter les services professionnels qui y sont actuellement offerts. Une quarantaine d’étudiants se sont déjà inscrits à titre de pairs soutenant du programme qui favorisera les relations entre les pairs tout en offrant en ligne des ressources de soutien.

« Le soutien entre les pairs a une grande valeur, a ajouté Mme Dibblee. Le pouvoir et le savoir découlent des expériences vécues et les étudiants, surtout ceux qui ont reçu la formation appropriée, peuvent apporter un excellent soutien à leurs camarades de cours. Ils comprennent l’expérience étudiante, car ils la vivent aussi. »

« Les étudiants s’intéressent aux autres étudiants, a exprimé la coordonnatrice de la réception des questions, de l’appui et des relations communautaires au BEDDP, Stephanie Harris. Ils s’intéressent à créer un environnement dans lequel tout le monde se sent accueilli et respecté. »

« Mon équipe et moi nous réjouissons de collaborer avec des étudiants enthousiasmés par la santé mentale, a dit la gestionnaire des Services d’accessibilité et de counselling, Isabelle Chaussé. Nous avons réservé un espace au Service de counselling pour le Programme de bien-être par les pairs où les étudiants-pairs joueront un rôle essentiel dans notre modèle de prestation de services. Le programme rehaussera pour les étudiants le sentiment d’être vus, entendus et compris. »

Coordonnées de divers services aux étudiants :

Services de counselling : 705-675-1151, poste 6506 ou bienetredespairs@laurentienne.ca  
Services d’accessibilité : 705-675-1151, poste 3324 ou accessibilityservicesinfo@laurentienne.ca 
Bureau des Affaires étudiantes autochtones: 705-675-1151 poste 4052 ou aea@laurentienne.ca 
Bureau d’équité, de diversité et des droits de la personne : 705-675-1151, poste 3427 ou edhr@laurentienne.ca 

Les membres de la population étudiante peuvent aussi appeler en tout temps les Services d’intervention d’urgence au 705-675-4760 et Allô j’écoute au 1-866-925-5454. 

 

L’Université Laurentienne est un campus ambassadeur pour la Campagne de la peau d’orignal

L’Université Laurentienne est un campus ambassadeur pour la Campagne de la peau d’orignal

La campagne du 25 février veut mettre fin à la violence contre les femmes et les enfants.

(17 février, 2022) - La Campagne de la peau d’orignal est un mouvement de réconciliation qui vise à mettre fin à la violence à l’endroit des femmes et des enfants. Depuis sa création en 2011, la campagne favorise la solidarité des communautés et des campus pour l’action collective et le rétablissement.

En prévision de la campagne, des carreaux de peau d’orignal en épinglette sont distribués dans la communauté aux personnes qui souhaitent les porter pour dénoncer la violence contre les femmes et les enfants. Selon Paskwa Lightning, qui coordonne la mobilisation de la communauté et des étudiants ainsi que les médias sociaux et les activités au Bureau des affaires étudiantes autochtones (BAEA), « C’est à nous tous, toute la société, pas seulement aux hommes et aux garçons, de participer aux campagnes de ce genre qui mettent en lumière ce problème. » Les épinglettes déclenchent le dialogue relatif à la violence contre les femmes et les enfants. « Les données laissent croire, ajoute Paskwa Lightning, que chaque épinglette alimente une dizaine de conversations. »

Le BAEA de la Laurentienne soulignera la campagne dans le cadre d’une activité virtuelle le 25 février 2022, qui mettra en valeur le conférencier M. Brent Bissaillon, chef de la Première Nation de Serpent River. « Il y aura un ou deux autres conférenciers, a ajouté Paskwa Lightning, et nous essayons de recruter des joueurs de tambours. Nous ferons aussi un chant d’honneur, qui est essentiellement une prière, à l’intention des femmes et des enfants. » En outre, un feu sacré rendra hommage aux personnes qui ont été victimes d’actes de violence. 

« La Campagne de la peau d’orignal constitue un moyen par lequel la communauté universitaire peut aider à sensibiliser le public à la violence faite aux femmes et enfants autochtones, a ajouté la vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones par intérim, Mme Susan Manitowabi. Nous devons tous prendre le temps de réfléchir à ce que nous pouvons faire pour mettre fin à la violence contre les femmes et enfants autochtones, par exemple, en ayant la force morale de se prononcer ou d’agir si nous sommes témoins à des actes violents. »

Le personnel, le corps professoral et la population étudiante de la Laurentienne sont encouragés à participer à la campagne, comme le sont les membres de la communauté du Grand Sudbury et des environs. Même si l’Université tiendra son activité le 25 février, la date officielle de la Campagne nationale de la peau d’orignal est le 12 mai 2022.

Vous pouvez vous engager à dénoncer la violence à l’endroit des femmes et des enfants en consultant le site Web de la Campagne nationale de la peau d’orignal.

Prise de conscience à l’endroit des femmes autochtones disparues et tuées

Prise de conscience à l’endroit des femmes autochtones disparues et tuées

La Campagne de la robe rouge rend hommage au nombre choquant de femmes autochtones qui ne sont plus parmi nous.

(3 février, 2022) - Depuis le lancement en 2010 du Projet de la robe rouge (The REDress Project), série artistique en cours de l’artiste métisse Mme Jaime Black, le public est sensibilisé davantage au nombre stupéfiant de femmes autochtones qui ont disparu ou été tuées partout au Canada. Depuis 2016, l’Université Laurentienne participe à la Campagne de la robe rouge découlant de ce projet. Cette année, le Bureau des affaires étudiantes autochtones (BAEA) soulignera la campagne dans le cadre d’une activité virtuelle le 14 février 2022.

Conseillère autochtone au BAEA, Mme Cynthia Belfitt explique que, historiquement, les femmes autochtones sont disproportionnellement touchées par la violence et sont surreprésentées dans les statistiques de femmes canadiennes tuées ou disparues. Pour jeter une lumière sur cette question, la Campagne de la robe rouge consiste à faire pendre des robes rouges symbolisant les maintes femmes autochtones, victimes de violence, qui ont été tuées ou ont disparu. À la Laurentienne, des bénévoles placent des robes rouges un peu partout sur le campus. « Ces robes transmettent un message puissant, a décrit Mme Belfitt. Elles représentent l’esprit des personnes tuées ou disparues et mettent en évidence la question. Des familles et communautés sont encore peinées d’avoir perdu des proches, mais le rassemblement des gens dans une prise de conscience a un effet thérapeutique – les robes suspendues peuvent susciter beaucoup d’émotions. »

Mme Belfitt offre des services de counselling aux personnes qui participent aux activités dans le cadre de la campagne. « Si quelqu’un est provoqué ou a de la difficulté, a-t-elle ajouté, je suis là pour l’appuyer. »

Bien que la communauté universitaire et les visiteurs au campus verront les robes rouges suspendues environ une semaine avant la date commémorative de la campagne, l’activité virtuelle du 14 février sera marquée d’une variété de communications, de danses et de chants. Parmi les conférencières qui rendront hommage à l’esprit des femmes autochtones, il faut souligner la vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones, Mme Susan Manitowabi, la danseuse à clochettes et travailleuse à l’accouchement, Mme Brianna Olson Pitawanakwat, et l’artiste et porte-parole culturelle, Mme Osamuskwasis Roan, tandis que Mme Emily Faries dirigera les gens pendant la prière d’ouverture. Les participants pourront voir une visite du campus enregistrée au préalable et constater d’eux même l’effet poignant des nombreuses robes rouges.

« La Campagne de la robe rouge est importante, a expliqué Mme Susan Manitowabi, car elle sensibilise le public à la question des femmes et filles autochtones disparues ou tuées. Chaque robe représente l’infinité de ces femmes perdues à cause de la violence. Ces robes rouges suspendues nous rappellent de nous arrêter, de pleurer et de nous engager à collaborer pour mettre fin à la violence suivie à l’endroit des femmes et filles autochtones et des personnes 2SLLGBTQQIA afin d’assurer à tout un chacun un monde plus sécuritaire. »

La communauté Laurentienne et la collectivité élargie du Grand Sudbury sont invitées à participer à l’activité de la Campagne de la robe rouge. Les personnes voulant participer à une action sociale collective peuvent témoigner leur solidarité en faisant pendre des robes rouges dans leur maison ou leur cour à la mémoire des femmes autochtones touchées par la violence. Le souvenir et l’esprit de ces femmes perdurent : elles ne seront pas oubliées.