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Sandra Dorman nommée parmi les femmes les plus influentes en matière de sécurité au travail au Canada

Sandra Dorman nommée parmi les femmes les plus influentes en matière de sécurité au travail au Canada

La directrice du CRSST continue de mener la charge en matière d’innovation en santé et sécurité des travailleurs

(24 avril 2025) - Mme Sandra Dorman, Ph.D., professeure titulaire à la Faculté de santé et d’éducation de l’Université Laurentienne et directrice du Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST), a été nommée l’une des femmes les plus influentes en matière de sécurité au travail au Canada. Défenseuse de longue date de la santé et de la prévention des maladies en milieu de travail, elle a été embauchée par l’Université Laurentienne en 2003. Elle participe au CRSST depuis son lancement en 2008 et en est devenue la directrice en 2015.

« Ce prix est très important pour moi, a indiqué Mme Dorman, tout particulièrement parce que certains de mes mentors ont proposé ma candidature. »

Sous sa direction, le CRSST a co-lancé un laboratoire de recherche multidisciplinaire itinérant et novateur qui se déplace vers les lieux de travail du nord de l’Ontario et offre, parmi d’autres services, des formations de groupe et des consultations de santé privées aux travailleurs. Ces dernières années, Mme Dorman a étudié l’hésitation à la vaccination dans les milieux de travail du nord de l’Ontario et l’atténuation du stress dû à la chaleur chez les mineurs. Elle travaille également avec les pompiers forestiers depuis 2007 pour évaluer l’incidence de l’inhalation de fumée, les interventions en matière de fatigue et de condition physique, les facteurs de risque psychologiques et le syndrome de stress post-traumatique, et, plus récemment, le stress dû à la chaleur.

« Le stress dû à la chaleur est une maladie professionnelle et est devenu une priorité, » a expliqué Mme Dorman, qui a reçu un financement du ministère du Travail, en collaboration avec les Centres de santé des travailleurs de l’Ontario (CSTO), pour élaborer un programme éducatif visant à aider les spécialistes en santé et sécurité à gérer les dangers pour les travailleurs exposés à un stress aigu ou chronique dû à la chaleur. « Je suis fière de notre Boîte à outils de prévention du stress dû à la chaleur. Depuis son lancement en mai 2024, elle a été largement consultée, ce qui est important, car avec le changement climatique, en plus de prévenir les coups de chaleur, nous devons prévenir les maladies à long terme telles que celles touchant les reins. »

Les CSTO ont signalé que lorsque cette boîte à outils a été lancée en mai dernier, plus de personnes l’ont téléchargée en trois mois que ce qui avait estimé pour l’année entière, incluant des employeurs, gestionnaires, superviseurs, travailleurs, membres de comité mixte de santé et de sécurité, représentants de la santé et de la sécurité et représentants syndicaux en milieu de travail.

« Mme Dorman apporte une importante contribution au secteur de la santé et de la sécurité au travail grâce à son leadership au Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail et par ses recherches, a exprimé la vice-rectrice à la recherche de la Laurentienne, Tammy Eger, Ph.D. Mme Dorman est lauréate du Prix d’excellence en recherche de la Faculté de la santé (2018) et d’un Prix pour les 10 principales réussites en recherche (2020) de l’Université Laurentienne. Nous avons la chance de compter parmi notre corps professoral des chercheurs de calibre mondial comme Mme Dorman, dont les recherches profitent directement aux membres de nos communautés. »

Mme Dorman est plus que jamais dévouée à l’avancement du domaine de la santé et de la sécurité au travail, secteur interdisciplinaire qui, explique-t-elle, permet la collaboration entre les chercheurs. « Nous travaillons tous ou connaissons tous quelqu’un qui travaille, a affirmé Mme Dorman, donc la santé et la sécurité professionnelles sont un élément essentiel de la vie de chacun. Le travail touche à toutes les disciplines; nous avons tous quelque chose à contribuer. » Pour Mme Dorman, cela inclut des personnes ayant des parcours de recherche variés et aussi des identités diverses. « Nous avons constaté une évolution : davantage de femmes accèdent à des emplois en santé et sécurité, et je trouve cela formidable. Le potentiel dans le domaine de la SST est immense. Mon rôle au CRSST est gratifiant et me permet d’être heureuse, de travailler et de me concentrer. J’adore ce que je fais. »

Depuis que Mme Dorman est à la barre, le CRSST a attribué 350 000 $ en bourses d’études aux étudiants, assuré à 106 étudiants des stages rémunérés en milieu de travail et mobilisé plus de 10 millions de dollars en financement du Centre.

Le 28 avril 2025, le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) et le Conseil du travail de Sudbury et du district observeront le Jour de deuil.

Joignez-vous à nous en souvenir et en hommage aux personnes qui ont été tuées ou blessées ou sont tombées malades dans l’exercice de leurs fonctions. Ce jour-là, nous renouvelons également notre engagement à améliorer la santé et la sécurité au travail. Les cérémonies débutent à 9 h 30 dans l’Auditorium Fraser.

À l’occasion du Jour de deuil, nous mettrons l’accent sur les blessures et les dangers invisibles, notamment le stress mental chronique. Après les propos dans l’Auditorium Fraser, des couronnes seront déposées sur la Place des fondateurs et les drapeaux seront mis en berne.
 

Un centre de recherche de l’Université Laurentienne s’associe à la Bibliothèque publique du Grand Sudbury pour l’évaluation de la qualité de l’air.

Un centre de recherche de l’Université Laurentienne s’associe à la Bibliothèque publique du Grand Sudbury pour l’évaluation de la qualité de l’air.

Forts de cet outil en cette pandémie aérogène, les gens de Sudbury comprendront mieux l’importance de la qualité de l’air et de la ventilation.

(November 2, 2022) - Le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) de l’Université Laurentienne et la Bibliothèque publique du Grand Sudbury (BPGS) ont fait équipe pour montrer l’importance de la qualité de l’air et de la ventilation aussi bien à domicile qu’en milieu de travail en cette période de pandémie aérogène comme la COVID-19.

Concrètement, le CRSST a mis à la disposition de la BPGS des détecteurs de CO2 que les gens de Sudbury peuvent emprunter dans diverses succursales de la région. En suivant les indications d’une carte d’information et un scénario d’évaluation en ligne pour mesurer le CO2 chez eux, les gens peuvent aussi se livrer à quelques activités afin d’avoir une meilleure idée de la qualité de l’air et de la ventilation du milieu ambiant.

Pourquoi cela importe-t-il? Nous respirons l’air et expirons du CO2. En mesurant la concentration du CO2 dans un espace intérieur quelconque, on peut se faire une idée de la quantité d’air qu’on expire et que l’on respire à nouveau. Comme on le sait, des niveaux de concentration élevés de CO2 sont liés à un affaiblissement des fonctions cognitives et à d’autres problèmes de santé potentiels. Ils permettent également de savoir si le renouvellement de l’air dans un espace donné est suffisamment fréquent.

Fort du bilan des évaluations en ligne, le CRSST déterminera si un outil scientifique et une simple expérience peuvent amener le public à mieux comprendre la question de la qualité de l’air et les principes de base de la ventilation et quels facteurs influencent la qualité de l’air lors d’une pandémie aérogène.

Les gens de Sudbury qui veulent participer à cette expérience et en apprendre davantage sur la qualité de l’air et la ventilation à domicile peuvent emprunter un détecteur de carbone dioxyde dans l’une des succursales suivantes :

  • Bibliothèque publique et Centre de services aux citoyens de Chelmsford
  • Bibliothèque publique et Centre de services aux citoyens de Valley East
  • Bibliothèque publique principale
  • Bibliothèque publique du Nouveau Sudbury
  • Bibliothèque publique du South End
  • Bibliothèque publique et Centre de services aux citoyens de Lively

Le projet de recherche est codirigé par Alison Godwin (directrice associée au CRSST et professeure agrégée à l’Université Laurentienne) et Katie Goggins (scientifique principale au CRSST).

Le CRSST compte plus de dix ans d’expérience en matière de connexion et d’engagement avec les lieux de travail et les communautés du nord de l’Ontario.

CITATION :
« La simplicité de cet outil afin de valider chez moi son impact immédiat sur la qualité de l’air m’a donné un grand sentiment d’autonomie la première fois que je l’ai utilisé. Cela me met en confiance lorsque je visite des lieux publics et il importe de faire connaître ce que nous avons appris à d’autres membres de la communauté. »

Alison Goodwin, directrice associée au CRSST
Professeure agrégée, École de kinésiologie et des sciences de la santé, Université Laurentienne
Coresponsable du projet de recherche

Le Syndicat des métallos s'engage à verser 225 000 $ dans la recherche sur la santé et la sécurité au travail à l'Université Laurentienne

Le Syndicat des métallos s'engage à verser 225 000 $ dans la recherche sur la santé et la sécurité au travail à l'Université Laurentienne

Les fond appuieront des recherches importantes pour le nord de l'Ontario

28 juin 2019 – Le recteur et vice-chancelier par intérim de l’Université Laurentienne, M. Pierre Zundel, Ph.D., et le président du Syndicat des métallos, M. Leo Gerard, ont annoncé que le Syndicat s’engage à verser un total de 225 000 $ pour subventionner au cours des trois prochaines années les travaux du Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) à l’Université Laurentienne.

« Il est important que le Syndicat des métallos appuie les recherches qui abordent les problèmes en milieu de travail et améliorent la sécurité de tous les travailleurs, y compris ceux du nord de l’Ontario, a expliqué M. Gerard, et pour cela, nous sommes très fiers de continuer à appuyer les efforts du CRSST. »

Depuis huit ans, le Syndicat des métallos apporte un appui clé au développement du CRSST, notamment dans le cadre de ses engagements de 50 000 $ pour l’obtention d’une Chaire de recherche en santé et sécurité au travail, de 50 000 $ pour un fonds fiduciaire de bourses pour la population étudiante et de 60 000 $ pour le fonctionnement du laboratoire itinérant du CRSST, ce qui représente un investissement total de 385 000 $. La somme qui sera versée sur les trois prochaines années continuera de soutenir les efforts du CRSST à collaborer avec les milieux professionnels du Nord en priorisant leurs besoins en recherche et prêtant un appui aux membres de la population étudiante sur le terrain.

 « Les efforts du CRSST dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail dans le Nord sont révolutionnaires, a dit M. Zundel, et ne seraient pas possibles sans l’appui soutenu de partenaires comme le Syndicat des métallos. »

Unique centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail dans le nord de l’Ontario, le CRSST adopte une approche d’équipe pour relever, par ses recherches, les défis pertinents et critiques en milieu de travail en tenant compte des travailleurs, des environnements, des communautés, du gouvernement et des associations de sécurité au travail. Le CRSST met tout particulièrement l’accent sur la formule terrain-laboratoire-terrain préconisant les interactions directes entre les chercheurs et les communautés et industries afin de bien cerner les enjeux critiques en milieu de travail. Ainsi, les chercheurs du CRSST prennent des mesures sur le terrain afin de bien comprendre la question, mettent au point en laboratoire des solutions factuelles et retournent au milieu de travail pour les mettre à l’épreuve. Le CRSST a aussi mis sur pied un laboratoire itinérant de recherche (M-CROSH) qui sert d’installations de recherche sur les lieux lorsque les membres de la population étudiante et les chercheurs se rendent dans les collectivités éloignées. En outre, le CRSST a créé un laboratoire de simulation de milieux de travail permettant aux chercheurs de reproduire les conditions de travail et de vérifier les solutions proposées dans un milieu contrôlé.

« Le don annoncé aujourd’hui consolidera la capacité du CRSST à effectuer des recherches et à parvenir à des solutions factuelles touchant pertinemment les communautés et industries du Nord, qui, à cause de l’isolement géographique, n’ont pas pu participer auparavant aux recherches, a indiqué la directrice du CRSST, Mme Sandra Dorman. L’appui antérieur et actuel apporté par le Syndicat des métallos contribue énormément au succès du CRSST et aide tout particulièrement les étudiants à perfectionner les compétences dont ils ont besoin pour devenir les futurs leaders du domaine. »
 

CRSST «  dirige la prévention par les recherches  »

CRSST «  dirige la prévention par les recherches  »

Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) de la Laurentienne ont dévoilé le premier laboratoire itinérant en santé et sécurité professionnelles (CRSST-I) au Canada

Aujourd’hui, le ministre du Travail, M. Kevin Flynn, le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux, et le personnel du Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) de la Laurentienne ont dévoilé le premier laboratoire itinérant en santé et sécurité professionnelles (CRSST-I) au Canada.

« Grâce à notre investissement de 500 200 $, le CRSST-I permettra aux chercheurs et aux étudiants universitaires d’établir des liens avec les travailleurs dans les régions isolées du nord de l’Ontario, ce qui rehaussera la prévention des maladies et des blessures professionnelles, a dit le ministre du Travail, M. Kevin Flynn. Nous sommes fiers d’être en mesure de lancer cette initiative qui fait preuve d’une approche pionnière dans le domaine de la recherche en santé et sécurité au travail. »

Le CRSST itinérant (CRSST-I) est un véhicule sur mesure hébergeant un laboratoire mobile de 40 pieds qui comprend une clinique, une aire de rencontre ainsi qu’un laboratoire qui apporte un soutien aux recherches sur le terrain en matière de santé mentale et qualité de vie au travail. Le véhicule est doté de matériel mobile favorisant, entre autres, la prévention d’accidents ainsi que de blessures causées par les vibrations, l’atténuation de la fatigue, la prévention du stress thermique, l’hygiène du sommeil pour améliorer la qualité et la quantité du sommeil et l’évaluation de programmes d’intervention.

Le CRSST-I sera une passerelle aux communautés souvent exclues des recherches en santé et sécurité au travail en raison de leur situation géographique dans le Nord, et rehaussera la collaboration entre les centres de recherche, les travailleurs, l’industrie et les organismes en santé et sécurité.

Les recherches menées par le CRSST-I seront cruciales et les travailleurs de partout au Canada bénéficieront des résultats. « Ce laboratoire mobile est un élément clé de l’approche adoptée par le CRSST aux recherches sur le terrain -dans le laboratoire - sur le terrain, a exprimé M. Leo Gerard, président international des Métallos et président du Conseil consultatif du CRSST. En apportant le laboratoire de recherche sur les lieux de travail du Nord, les travailleurs pourront jouer un rôle actif dans l’amélioration de leur propre milieu professionnel. »

La titulaire de la Chaire de recherche du CRSST, Mme Tammy Eger, et la directrice, Mme Sandra Dorman, sont d’accord. « Le CRSST-I changera la façon dont les recherches en santé et sécurité au travail sont effectuées. Il tiendra les travailleurs au courant des pratiques exemplaires grâce aux collaborations du CRSST avec d’autres centres de recherche et associations partenaires en lieux de travail sûrs. »

Le CRSST-I prendra la route en direction de nombreuses collectivités nord-ontariennes dans le cadre de la première tournée « Diriger la prévention par les recherches », qui sera lancée à l’automne.

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Ses étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-huit centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules.