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Pleins feux sur les diplômés : Sophie Tremblay conjugue études, excellence sportive et leadership étudiant

Pleins feux sur les diplômés : Sophie Tremblay conjugue études, excellence sportive et leadership étudiant

Les cérémonies de collation des grades sont la consécration des réalisations des étudiants finissants. Ce printemps, la Laurentienne félicitera ses diplômés au fil des cérémonies qui auront lieu du 2 au 6 juin à l’Auditorium Fraser.

(28 mai 2025) – Alors que Sophie Tremblay traverse la scène pour recevoir son baccalauréat ès arts en psychologie ce printemps, elle laisse un héritage de leadership, de résilience et de réussite sportive.

Fière francophone et Métisse ayant des racines ancestrales dans la région de Mattawa, Sophie a préparé son baccalauréat avec une mineure en sociologie, tout en participant à des épreuves au plus haut niveau du sport universitaire et étant membre active du Cercle des étudiants autochtones.

Née à Sudbury (Ontario), Sophie a déménagé à Ottawa avec sa famille lorsqu’elle a commencé la troisième année. Ayant grandi dans une famille de skieurs, elle a skié dès qu’elle a su marcher et a passé beaucoup de temps à explorer les sentiers de la Laurentienne pendant sa jeunesse. Cependant, ce n’est qu’au secondaire, lorsqu’elle est retournée à Sudbury pour une compétition de ski, qu’elle a réalisé à quel point le campus correspondait parfaitement à ses futurs objectifs scolaires et sportifs. « Je me souviens avoir été surprise, car je connaissais Sudbury et je venais souvent voir ma famille, mais c’était la première fois que je me rendais compte qu’il y avait une université, une forêt et des pistes de ski juste en face, explique Sophie. Je pensais que serait formidable d’étudier sur un campus pittoresque dans la nature avec des possibilités de ski et de course et tous ces lacs qui l’entourent. C’est tellement magnifique. »

Bien que l’Université Laurentienne soit restée sa destination postsecondaire de rêve, une équipe de ski de fond à Thunder Bay l’a poussée à choisir Lakehead pour ses études. Par contre, en 2020, la pandémie a eu des répercussions sur les méthodes d’enseignement ainsi que sur les possibilités de participer à des activités sportives et sociales. « C’était une période étrange, exprime-t-elle, et j’ai décidé de retrouver ma famille en troisième année, car mes parents étaient revenus à Sudbury pendant la pandémie. »

Une fois à la Laurentienne et pendant les trois années suivantes, Sophie est devenue un membre clé de l’équipe de ski nordique. Elle a participé aux championnats des Sports universitaires de l’Ontario et a représenté la Laurentienne et le Canada aux Jeux mondiaux universitaires de la FISU en 2023 et en 2025. « Représenter la Laurentienne sur la scène mondiale a été tout un honneur, dit-elle. Le soutien de mes coéquipières et de mes entraîneurs a fait toute la différence. Je recommande toujours aux gens d’essayer le ski de fond, car c’est un sport vraiment enrichissant. »

Au-delà du sport, Sophie a été leader étudiante et porte-parole dévouée. Elle a été représentante des Métis et secrétaire auprès du Cercle des étudiants autochtones, tout en représentant les étudiants autochtones et métis au sein du Conseil de l’Université Laurentienne pour la formation des Autochtones et du Comité du Plan stratégique de recherche. « Ces rôles m’ont permis de rencontrer de nombreux étudiants et leaders communautaires inspirants, explique-t-elle. J’en ai beaucoup appris sur les traditions des Premières Nations et l’importance de la représentation culturelle en éducation, tout en approfondissant ma compréhension de mon identité et de mes racines. »

La prochaine étape pour Sophie est de suivre le programme de formation médicale de premier cycle à l’Université de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO), cet automne. Ce programme propose aux étudiants une combinaison inégalée d’occasions d’apprentissage dans divers milieux, y compris des communautés autochtones et francophones, ce qui lui convient parfaitement.

Selon Sophie, sa participation à la gouvernance autochtone sur le campus a permis de définir ses aspirations professionnelles. Elle souhaite maintenant poursuivre des études supérieures axées sur l’éducation autochtone.

Alors qu’elle se prépare à obtenir son diplôme, Sophie repense aux personnes et aux expériences qui ont marqué son séjour à la Laurentienne. « Je suis profondément reconnaissante envers tous les gens qui m’ont appuyée, souligne-t-elle. Faire partie de la communauté Laurentienne m’a aidée à évoluer à bien des égards. Je suis tellement heureuse qu’on m’ait encouragée à participer à la vie étudiante, car faire du bénévolat, siéger à un comité ou participer à une activité… toutes ces expériences sont précieuses. J’ai hâte de voir maintenant ce que l’avenir me réserve. »

Katherine Snazel, étudiante de deuxième cycle, est inspirée à étudier les perspectives autochtones

Katherine Snazel, étudiante de deuxième cycle, est inspirée à étudier les perspectives autochtones

« Pour moi, l’université ne consiste pas à apprendre ce que l’on veut faire, mais plutôt qui l’on veut être. »

14 août 2024 – L’étudiante adulte Katherine Snazel approche de la fin de ses études dans le programme de Master of Indigenous Relations, qui a été à la fois une quête de nouvelles connaissances et un parcours de croissance personnelle.

Ayant fait évoluer une carrière d’assistante juridique dans la région de York et manifesté un engagement de toute une vie à être entraîneuse de patinage artistique, Katherine a pris la décision de fréquenter l’université pour la première. Dans le cadre de l’entraînement, elle a eu l’idée de poursuivre ses études postsecondaires à la Laurentienne.

« L’un des patineurs avec qui je travaillais fréquentait la Laurentienne, a-t-elle expliqué, et partageait des histoires incroyables et des expériences d’apprentissage intéressantes. Cela m’a inspiré à examiner cette possibilité pour moi-même. »

À 60 ans, Katherine a commencé ses études en ligne dans le programme de Bachelor of Sociology, qui a éveillé son intérêt pour explorer davantage les cultures autochtones. Après l’obtention de son diplôme de premier cycle avec distinction, elle a décidé de poursuivre son parcours universitaire dans un programme de maîtrise et de mettre l’accent sur les perspectives autochtones. Elle décrit sa décision de faire une maîtrise comme un moment inattendu de confiance.

« Pour moi, l’université ne consiste pas à apprendre ce que l’on veut faire, mais plutôt qui l’on veut être, a-t-elle précisé. Tout au long de ma vie, j’ai continué à croître et à apprendre qui je veux être. Je considère ma maîtrise en relations autochtones comme un reflet de ce parcours. »

Katherine s’est concentrée sur la narration autochtone, examinant 14 récits autochtones de l’Île de la Tortue. Des lectures plus récentes comme Moon of the Crusted Snow de Waubgeshig Rice à The Kiss of the Fur Queen de l’auteur chevronné Thomson Highway, elle s’est plongée dans des bouquins qui ont remis en question sa compréhension occidentale. Elle souhaitait en apprendre davantage sur les perspectives autochtones grâce à la narration et développer sa perspective à « deux yeux » (c.-à-d., appliquer à la fois une perspective autochtone et occidentale pour cerner les problèmes dans l’intérêt de tout le monde). Puisqu’elle n’est pas autochtone, elle s’est rendu compte dans ses cours de premier cycle que ses études antérieures n’avaient pas pris en compte les voix autochtones, tandis que son programme d’études supérieures lui a permis d’en approfondir sa compréhension.

« Mon séjour à la Laurentienne a élargi ma réflexion dans son ensemble, ma pensée critique et ma compréhension de la justice sociale, a-t-elle affirmé. Je ne sais pas encore où ce diplôme pourrait me mener sur le plan professionnel, car, même si j’ai beaucoup d’idées et d’autres intérêts, je me concentre actuellement sur le plaisir d’apprendre. »

Katherine a aimé les cours à faible effectif à la Laurentienne, car ils lui ont permis d’établir des liens avec d’autres étudiants et les professeurs. Elle a « découvert des gens vraiment extraordinaires, jeunes et vieux, dans la communauté Laurentienne » et s’est sentie accueillie par tout le monde. Même si elle a déménagé à Sudbury pour faire ses études, elle est tombée amoureuse de la région et prévoit maintenant s’enraciner et y rester à long terme.

À l’avenir, Katherine se voit travailler à nouveau avec des jeunes, mais pour l’instant, son chemin n’est pas dessiné. Elle soutiendra sa thèse de maîtrise le 23 août 2024 et espère suivre par la suite le programme de doctorat en sciences humaines et interdisciplinarité.

Diplômé de l’UL et aujourd’hui professeur de sociologie et de criminologie.

Diplômé de l’UL et aujourd’hui professeur de sociologie et de criminologie.

M. Jordan Babando évoque son retour à la Laurentienne.

17 avril 2024 - Le professeur Jordan Babando (Ph.D.) n’est novice ni dans l’enseignement ni à la Laurentienne. En effet, il y a obtenu un baccalauréat en sociologie et une maîtrise. Il s’est ensuite inscrit à l’Université Queen’s où il a obtenu un doctorat. Par la suite, il a offert des cours dans plusieurs universités ontariennes et, brièvement, à l’Université de la Colombie-Britannique, avant de revenir à Sudbury.

« Après mon doctorat, explique M. Babando, je voulais surtout me mettre au travail, faire avancer ma carrière et m’épanouir professionnellement. » Et c’est justement ce qu’il a fait, en enseignant et travaillant dans sept universités à titre de doctorant et au cours des quatre années qui ont suivi.

Ce cheminement est à la fois surréaliste et empreint d’humilité. « Je suis à nouveau dans une communauté que j’adore, et je travaille dans une école que je chéris. Mes collègues sont les mêmes qui m’ont encadré et qui ont cru en moi, et aujourd’hui nos bureaux se trouvent juste au bout du couloir l’un de l’autre. »

M. Parveen Nangia, professeur titulaire à la Faculté des arts et l’un des membres du corps professoral devenu collègue et dont a parlé M. Babando, a supervisé son travail de maîtrise et se réjouit de son retour à la Laurentienne. « Je suis heureux de voir Jordan revenir à la Laurentienne à titre de collègue, a déclaré M. Nangia. Il a acquis de vastes connaissances grâce à sa charge d’enseignement dans diverses universités et a déjà commencé à laisser sa marque dans le programme de criminologie. Son éthique du travail, dont la discipline, l’attention qu’il porte aux étudiants et son caractère amical et solidaire font de lui un atout précieux à l’Université Laurentienne en général et à la Faculté des arts en particulier. »

Cette année universitaire, M. Babando, donne des cours dans le cadre du programme de baccalauréat en criminologie (constitué de cours en ligne et en présentiel sur le campus). Lui qui souhaitait auparavant travailler dans l’application de la loi enseigne aujourd’hui la criminologie à de futurs agents des forces de l’ordre, avocats et travailleurs sociaux. À ses yeux, ce programme est un choix idéal pour les personnes vivant en milieu rural et souhaitant poursuivre des études à distance dans des domaines comme les services policiers, et dont le besoin se fait sentir dans tout le pays, et pas seulement dans les grandes villes.

M. Babando a eu un cheminement d’enseignement unique en sociologie et en criminologie, doublé d’une spécialisation dans la recherche sur la santé mentale et le sans-abrisme et c’est pourquoi il incite les étudiants de toutes les disciplines à envisager des cours de criminologie à titre de cours au choix. « Les cours de criminologie conviennent à tous les étudiants. À mon avis, la diversité des points de vue donne lieu à des échanges fascinants et tout à fait bénéfiques au regard de la matière du cours. »

Alors que se développe son expérience à la Laurentienne, M. Babando se dit très enthousiaste à l’idée de se construire un avenir en tant que chercheur et professeur et se réjouit à la perspective d’aider les étudiants à réaliser leurs objectifs comme l’ont fait, à son égard, ses professeurs de la Laurentienne.