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Courtney Lessel reçoit le Prix du service à la recherche Dan-Archambault

Courtney Lessel reçoit le Prix du service à la recherche Dan-Archambault

Reconnaissance de neuf années de contributions exceptionnelles à la recherche et de soutien aux étudiants au CRSST

28 février 2025 – Courtney Lessel est lauréate du Prix du service à la recherche Dan-Archambault pour ses contributions inestimables aux efforts de recherche du Centre de recherche en santé et sécurité au travail (CRSST).


Depuis ses années d’études à la maîtrise, de 2013 à 2016, Courtney fait partie intégrante de la communauté de recherche de l’Université Laurentienne. Membre du personnel à plein temps du CRSST depuis 2016, elle joue un rôle clé dans le soutien des membres de la population étudiante et du corps professoral, faisant progresser l’excellence en recherche. 

 

Courtney a siégé à des comités de soutien à la recherche et aux études, notamment le comité organisateur de l’activité annuelle CROSHCon et l’équipe de direction du CRSST, où elle aide à organiser des possibilités de développement de carrière pour les étudiants. Elle dispense également une formation essentielle sur l’analyse documentaire et statistique, encadrant les étudiants aux cycles supérieurs et ceux qui préparent un mémoire ou une thèse de recherche.


Représentant la Laurentienne au-delà du campus, Courtney contribue à diverses initiatives externes de recherche, y compris la série sur l’immunité communautaire du nord de l’Ontario et le comité de développement du programme de sensibilisation au stress thermique. Elle siège aussi au comité consultatif local des Centres de santé des travailleurs de l’Ontario (OHCOW). 


« Courtney travaille sans relâche pour appuyer les étudiants et la recherche à la Laurentienne, a souligné la directrice du CRSST, Sandra Dorman, Ph.D. Sa collaboration va au-delà du cadre normal de travail, l’apportant à contribuer de manière importante à la création et à la diffusion de l’échange de connaissances en Ontario. Elle incarne l’esprit de ce prix et le mérite vraiment. »


 « L’expertise en recherche de Courtney, a ajouté la chercheuse principale au CRSST, Katie Goggins, Ph.D., et son engagement envers la réussite des étudiants font d’elle un atout exceptionnel pour notre communauté de recherche. »
Créé en 2024 à la mémoire de Daniel Archambault, Ph.D., le Prix du service à la recherche Daniel-Archambault reconnaît les membres du corps professoral, du personnel et de la population étudiante de l’Université Laurentienne qui font preuve de dévouement et de contributions exceptionnelles à la communauté de recherche universitaire.


La communauté de l’Université Laurentienne félicite Courtney Lessel de cette reconnaissance bien méritée et la remercie de son incidence remarquable sur la recherche universitaire.
 

Une nouvelle boîte à outils sur le stress thermique aide à prévenir les blessures et les maladies des travailleurs

Une nouvelle boîte à outils sur le stress thermique aide à prévenir les blessures et les maladies des travailleurs

Les recherches de Sandra Dorman, Ph.D. visent à lutter contre le risque croissant de stress thermique, en tirant parti de la technologie portable et des stratégies de prévention

15 août 2024 - Le changement climatique accroît le risque de stress thermique et étend son impact à de nouveaux secteurs, mais la technologie portable devient un atout pour comprendre les effets de la chaleur sur le corps et élaborer des stratégies de prévention efficaces. Directrice du Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) et professeure à l’École de kinésiologie et des sciences de la santé, Sandra Dorman, Ph.D., a lancé une boîte à outils sur le stress thermique conçue pour aider les employeurs et les travailleurs à éviter le stress thermique au travail.

Les recherches de Mme Dorman portent sur la promotion de la santé et la prévention des maladies en milieu professionnel. Elle a passé l’an dernier à étudier le stress thermique et son impact considérable sur la productivité des travailleurs et la santé en général, et a utilisé cette recherche pour développer une ressource d’information complète.

Le CRSST s’est associé à Occupational Health Clinics for Ontario Workers Inc. (OHCOW) pour créer cette boîte à outils et l’offrir sur le site Web de l’OHCOW. La ressource numérique comprend des guides, des infographies, des vidéos et des calculateurs, et est offerte en anglais, en français et en espagnol.

« Bien que la chaleur puisse causer des blessures aiguës graves comme l’épuisement par la chaleur et les coups de chaleur, le stress thermique est également considéré comme une maladie professionnelle parce qu’une exposition périodique peut entraîner de graves problèmes de santé à long terme, a expliqué Mme Dorman. On estime que 220 Canadiens meurent chaque année des suites d’un stress thermique professionnel et que 15 % des travailleurs qui travaillent fréquemment dans ces conditions développent une maladie due à la chaleur, principalement une maladie rénale. Il est essentiel de disposer d’un plan de prévention des maladies liées à la chaleur, non seulement pour prévenir les blessures immédiates dues au stress thermique, mais aussi pour atténuer les risques futurs pour la santé. »

Mme Dorman a souligné que des maladies comme les maladies rénales, les lésions cérébrales et les problèmes cardiovasculaires peuvent être évitées grâce à une gestion efficace de l’exposition à la chaleur, ce qui met en évidence le rôle de la surveillance. La technologie portable, comme les capteurs corporels apparentés aux montres intelligentes, est devenue un outil de surveillance efficace, mesurant de manière fiable des marqueurs physiologiques comme la fréquence cardiaque et la température du corps approximative, entre autres variables. Le Guide de surveillance physiologique est un guide de prise de décision au sein de la boîte à outils, conçu pour aider les employeurs à choisir des produits de technologie portable afin de renforcer leur plan de prévention des maladies liées à la chaleur et d’orienter les horaires de travail et de repos de leur équipe.

« Nous avons étudié la possibilité d’utiliser ces technologies pour les emplois à haut risque comme les travailleurs des mines et les pompiers, dans le cadre du plan de prévention des maladies liées à la chaleur de l’entreprise, a déclaré Mme Dorman. Bien que leur mise en œuvre puisse être utile, ils posent également de nouveaux défis pour les travailleurs et les lieux de travail et ne sont certainement pas des solutions universelles. Cependant, avec le changement climatique, je m’attends à une adoption rapide de ces outils, car nous constatons déjà une explosion d’intérêt de la part de divers lieux de travail, y compris des lieux qui ne sont pas traditionnellement considérés comme exposés au risque de stress thermique, en particulier les travailleurs de la santé qui portent des EPI pendant des périodes prolongées et les enseignants qui doivent travailler dans des salles de classe surchauffées. »

Le CRSST a récemment renouvelé des accords de financement, ce qui permet à Mme Dorman de continuer à étudier le stress thermique pendant les trois prochaines années. Elle se réjouit à l’idée de poursuivre ses recherches sur l’efficacité de la technologie portable dans des situations réelles, par l’entremise d’essais sur le terrain et d’études en laboratoire à l’aide de la Chambre environnementale de l’Université Laurentienne.

Série : Lauréats de Bourses de recherche de premier cycle

Série : Lauréats de Bourses de recherche de premier cycle

1 aout 2024 - Cet été, 22 membres de la population étudiante ont la possibilité de soutenir des projets de recherche par l’intermédiaire de l’Université Laurentienne grâce à un financement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), et le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).

Les Bourses de recherche de premier cycle (BRPC) visent à nourrir l’intérêt des étudiants de premier cycle et à développer leur potentiel pour une carrière de recherche. Ce financement leur permet d’acquérir de l’expérience de travail de recherche qui complète leurs études universitaires.

Pour une période de 16 semaines, de mai à août, les étudiants épaulent la recherche à plein temps. Ils peuvent être titulaires d’une seule BRPC par exercice financier et pourraient en détenir jusqu’à trois pendant leur carrière de premier cycle.

Bien que la possibilité de contribuer de manière significative à un projet de recherche soit souvent réservée aux étudiants des cycles supérieurs, les BRPC donnent l’occasion exceptionnelle et convoitée à ceux du premier cycle d’acquérir de l’expérience dans leur domaine d’intérêt. L’année d’études, la spécialisation et les domaines de recherche des étudiants varient, mais ils reconnaissent tous de manière semblable l’incidence positive de cette expérience sur leurs études actuelles et leurs objectifs futurs.

Tout au long de l’été, les étudiants s’exprimeront au sujet d’eux-mêmes, de leurs ambitions et intérêts et un peu sur le projet de recherche auquel ils prêtent leur soutien.

Kailey Beggs

3e année du programme de baccalauréat ès sciences en kinésiologie à l’Université Laurentienne

Ville natale : Val Caron, Ontario

École secondaire : Confederation Secondary School

Cet été, grâce à ma BRPC, j’ai l’occasion de travailler au Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST). Je suis ravie d’acquérir une expérience pratique en recherche en travaillant sur de nombreux projets qui en sont tous à des stades différents. J’ai été surprise de constater que j’en apprends davantage sur les statistiques du CRSST que dans mon cours d’introduction aux statistiques (moi qui ne croyais jamais me servir à nouveau des statistiques!). À l’avenir, j’espère utiliser toutes les connaissances et compétences acquises du CRSST et dans mon programme (kinésiologie) pour poursuivre des études supérieures et faire carrière dans le secteur de la santé.

Je participe actuellement à plusieurs projets au CRSST, mais celui qui me passionne le plus est le projet « Air Quality Index (AQI) Interventions » avec Alison Godwin, Ph.D. Pour ce projet, afin d’améliorer la sensibilisation du public à la pollution de l’air et aux risques connexes pour la santé, j’étudie la manière dont les gens interagissent avec les données de l’IQA et les interprètent.

Aux études, ma matière préférée est la physiologie humaine. Il est fascinant de comprendre comment le corps fonctionne en analysant le métabolisme ou examinant les habitudes de mouvement pour prévenir les blessures et améliorer la biomécanique. À part les études, j’aime faire de la course et de l’exercice, promener mon chien Hershey et me perdre dans un bon bouquin. Je passe aussi beaucoup de temps à travailler et à faire du bénévolat.

Dulain Abeyratne

4e année du programme de biologie biomédicale à l’Université Laurentienne

Ville natale : Sudbury, Ontario

École secondaire : Lockerby Composite School

Il s’agit de mon deuxième été à faire de la recherche sous la supervision de Stefan Siemann, Ph.D. Je prête actuellement mon appui à un projet qui porte sur les effets de l’échange de métaux et de l’élimination du zinc d’un groupe d’enzymes contenant des métaux. Plus précisément, nous étudions l’incidence de cet échange sur l’activité enzymatique. Mon poste d’adjoint de recherche me permet non seulement d’acquérir une expérience pratique en laboratoire, mais éveille également mon intérêt pour la recherche. J’espère poursuivre une carrière en médecine et suis convaincu que les compétences que j’ai acquises grâce à cette possibilité de BRPC auront une incidence positive sur l’atteinte de mes objectifs.

Dans mon temps libre, j’aime faire de la course, jouer au basket-ball et passer du temps avec mes amis et ma famille. Je fais également du bénévolat auprès de divers organismes, tels que le YMCA du nord-est de l’Ontario et le Centre de soins continus St. Joseph.

Olivia Norman

4e année du programme de biologie biomédicale à l’Université Laurentienne

Ville natale : Ottawa, Ontario

École secondaire : Glebe Collegiate Institute

Originaire d’Ottawa, j’ai été attirée à la Laurentienne en raison de son équipe interuniversitaire de ski nordique, de l’incroyable accès au plein air et des cours à faible effectif. Puisque l’UL est relativement petite, les étudiants de premier cycle profitent d’une plus grande expérience en laboratoire que celle souvent offerte dans les grands établissements. J’ai eu l’occasion d’acquérir des compétences fondamentales que j’ai pu appliquer à la recherche dans un laboratoire professionnel.

Cet été, j’ai reçu une BRPC qui m’a donné l’occasion de travailler au laboratoire de recherche biomédicale de l’EMNO à Sudbury. Sous la codirection d’Alain Simard, Ph.D. et de Suji Tharmalingam, Ph.D., j’examine la génétique qui sous-tend la fonction des récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine (nAChR) dans le corps humain. Les nAChR sont présents dans de nombreux types de cellules du corps, y compris les cellules immunitaires. En m’appuyant sur les recherches antérieures de M. Simard et de son équipe, j’espère en apprendre davantage sur la participation des nAChR à la réponse inflammatoire déclenchée par le système immunitaire.

Camden Babin

3e année du programme de génie logiciel à l’Université de l’Alberta

Ville natale : Hanmer, Ontario

École secondaire : Bishop Alexander Carter C.S.S.

Avant mes études à l’Université de l’Alberta, j’avais un vif intérêt pour tous les domaines des STIM sans savoir où cela me mènerait. Ce n’est que lors de mon cours de programmation générale de première année que j’ai découvert ma passion pour l’informatique en génie. Ayant l’occasion de travailler au CRSST à l’UL cet été, je m’intéresse surtout à l’exposition à l’utilisation d’appareils microélectroniques dans les domaines de la recherche, et de la santé et de la sécurité au travail. Jusqu’à présent, j’ai vu comment de tels appareils, notamment les accéléromètres et les capteurs peu coûteux de l’indice de qualité de l’air, communiquent avec des systèmes informatiques plus importants pour recueillir, entreposer et traiter les données de façon sécuritaire. J’ai hâte d’en apprendre davantage sur le processus de recherche et les pratiques fondées sur la recherche, ainsi que la manière dont ils sont liés à divers processus d’ingénierie.

Cet été, je travaille sur un projet qui facilite la participation de la communauté avec des outils de qualité de l’air local pour aider à la prise de décisions en matière de santé, et je profiterai de toutes les occasions pour contribuer à l’aspect technologique d’autres projets. Je pense que ce qui lie le génie, la recherche et la santé et la sécurité au travail est notre volonté commune de résoudre des problèmes et d’améliorer la qualité de vie des autres. Au CRSST, j’ai hâte de mettre à profit ma passion pour explorer le chevauchement de la technologie et de la santé et de la sécurité au travail, en contribuant à des projets qui améliorent notre communauté grâce à des recherches innovatrices.

La province accorde une subvention de 1 200 000 $ à des chercheurs de l’Université Laurentienne.

La province accorde une subvention de 1 200 000 $ à des chercheurs de l’Université Laurentienne.

Les subventions soutiennent la recherche sur les stratégies d’apprentissage virtuel.

(31 juillet 2023) - Dans le cadre de l’initiative de la Stratégie pour l’apprentissage virtuel de l’Ontario, le gouvernement de l’Ontario a annoncé qu’il appuyait le travail des chercheurs de l’Université Laurentienne en accordant des subventions d’un montant total de 1 246 775 dollars à trois projets innovateurs. Ces projets font progresser les possibilités d’apprentissage virtuel pour les futurs étudiants et créent de nouvelles façons d’offrir l’enseignement postsecondaire.

« L’innovation naît de la collaboration et ces projets sont d’excellents exemples de personnes qui se réunissent pour partager des idées et faire progresser notre compréhension de l’apprentissage. Nous remercions la province de cet investissement qui a permis de concrétiser ces projets. » - Brenda Brouwer, Ph.D., vice-rectrice intérimaire aux études à l’Université Laurentienne.

« Les projets innovateurs achevés en 2022-23 dans le cadre de la Stratégie pour l’apprentissage virtuel de l’Ontario renforcent la solide réputation de l’Ontario en tant que leader mondial de l’enseignement postsecondaire, a déclaré Jill Dunlop, ministre des Collèges et Universités. Les réalisations de ces projets aident l’Ontario à élargir la gamme de ressources d’apprentissage hybride de haute qualité et adaptées au marché offertes dans toute la province pour aider les gens à acquérir les compétences et la formation dont ils ont besoin pour réussir, peu importe où ils vivent, et à se préparer aux emplois de demain. »

 

Centre de recherche sur la sécurité et la santé au travail (CRSST) - Simulation de soins de santé en collaboration - Modules avancés de réalité virtuelle pour le niveau postsecondaire - 1 078 000 $ : Modules de réalité virtuelle pour les soins de santé en collaboration

Cette nouvelle approche de l’apprentissage permettra d’assurer la formation en soins de santé postsecondaires à distance sans compromettre les caractéristiques des protocoles d’enseignement et d’apprentissage fondés sur des données probantes.

Ce projet est le fruit d’un partenariat entre l’École des sciences infirmières de l’Université Laurentienne, le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST), le Collège Georgian, le Michener Institute of Education et Lumeto in Virtual Reality (VR) pour eCampus Ontario. Douze modules d’apprentissage synchrones, entièrement immersifs et interactifs ont été créés, examinés par des pairs et soumis à une étude pilote. Les scénarios figurent sur la plateforme de réalité virtuelle Lumeto et couvrent une grande variété de sujets comme la RCR, le choc septique, l’urosepsis et la gestion des réactions allergiques. Les modules sont adaptés à divers apprenants dans le domaine des soins de santé, qu’il s’agisse d’étudiants de premier cycle, de cycles supérieurs ou de cliniciens.

« Ce projet a été une occasion précieuse de travailler avec l’équipe de Lumeto pour créer des modules de pointe de réalité virtuelle dans le secteur des soins de santé. Les étudiants de la Laurentienne ont acquis une expérience concrète liée à leur discipline (sciences infirmières et informatique) en collaborant avec des professionnels pour créer du contenu, évaluer les mécanismes de prestation et observer un environnement de travail en évolution rapide. » - Alison Godwin, Ph.D., directrice associée du CRSST, professeure agrégée, École de kinésiologie et des sciences de la santé

 

Projet de film Histoires de décolonisation (bilingue) – 25 000 $

Ce projet, qui vise à sensibiliser les Canadiens aux réalités coloniales du Canada et à les inciter à œuvrer en faveur d’un changement décolonial, a été élargi pour inclure de nouvelles versions linguistiques et un guide de l’animateur. Histoires de décolonisation, un projet documentaire basé sur des interviews et créé par Gladys Rowe, Teddy Zegeye-Gebrehiwot et Elizabeth Carlson-Manathara, a été considérablement amélioré grâce au financement de la stratégie d’apprentissage virtuel de eCampus Ontario. Grâce au financement de eCampus Ontario, les documents ci-dessous sont désormais offerts gratuitement au public (www.storiesofdecolonization.org) et figurent dans la bibliothèque virtuelle de eCampus Ontario :

  • Version sous-titrée en anishinaabemowin et cri du film Histoires de décolonisation : Dépossession et colonisation des terres.
  • Version française du guide pédagogique du film Histoires de décolonisation : Dépossession et colonisation des terres.
  • Guide pédagogique pour le film Récits à propos de la décolonisation : Relations (dé)coloniales.
  • Versions sous-titrées en français et anishinaabemowin et version bilingue du film Récits à propos de la décolonisation : Relations (dé)coloniales.

Ces ressources numériques sont actuellement utilisées par des éducateurs universitaires et communautaires. De plus, la version bilingue de Récits à propos de la décolonisation : Relations (dé)coloniales a été présentée en tant que sélection officielle du Festival international du film Cinéfest Sudbury (2022); les versions anishinaabemowin et bilingue Récits à propos de la décolonisation : Relations (dé)coloniales ont été présentées au Cinéma Indie de Sudbury lors de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation (2022).

Le projet de film a été souligné lors du congrès de l’Association canadienne pour la formation en travail social (2022) et à la Conférence autochtone Maamwizing (2022). Le financement de base de ce projet a été assuré par le Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH) du Canada tandis que le Consortium national de formation en santé (CNFS) a financé la traduction française du guide pédagogique du film Récits à propos de la décolonisation : Relations (dé)coloniales.

« Nous sommes reconnaissants à eCampus Ontario de nous avoir donné l’occasion de nous associer à des traducteurs et à des concepteurs de programmes d’études/graphistes afin d’élargir le projet de film Histoires de décolonisation pour y inclure des versions sous-titrées en anishinaabemowin, en cri et en français, et élaborer un guide pédagogique pour notre deuxième film. » -  Elizabeth Carlson-Manathara, professeure agrégée, École de service social.

 

Financement de la Stratégie pour l’apprentissage virtuel - Soutien ciblé à la capacité numérique - 143 775 $

L’investissement de eCampusOntario dans l’apprentissage virtuel à l’Université Laurentienne a permis la création de deux postes de soutien à l’enseignement bilingues à plein temps, l’un en conception pédagogique et l’autre en conception et développement des médias. Ce soutien a permis l’élaboration de nouveaux micro-crédits comme Doula de fin de vie, Principes de base de la rédaction de demandes de subventions, Équilibre entre le travail et la vie personnelle et Growing Microgreens at Home, un cours élaboré en collaboration avec La Belle Vie Farm. Le financement de ces deux postes a permis de poursuivre les possibilités existantes de perfectionnement professionnel comme le programme de technicien agréé en comportement et le cours de conception de sondages efficaces. En outre, le financement a permis de réviser plusieurs cours de qualification additionnelle et de qualification de base additionnelle en anglais et en français, reconnus par l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario.

« Nous remercions eCampusOntario qui a permis le développement et l’expansion des programmes bilingues non crédités actuels et nouveaux afin de soutenir les possibilités d’apprentissage virtuel dans le Nord. » - Bettina Brockerhoff-Macdonald, Ph.D., directrice, Centre d’apprentissage continu.

Profil : La chercheuse à la maîtrise en sciences de l’activité physique et au CRSST embrasse pleinement l’expérience des étudiants aux cycles supérieurs

Profil : La chercheuse à la maîtrise en sciences de l’activité physique et au CRSST embrasse pleinement l’expérience des étudiants aux cycles supérieurs

Willa Hladun est un leader qui profite au maximum de chaque possibilité

(27 mars, 2023) - Willa Hladun est une étudiante à la maîtrise qui inspire.

Née et élevée à Calgary, en Alberta, sa famille vit maintenant à Cranbrook, Colombie-Britannique. C’est dans cette province et à l’Université de Victoria qu’elle a obtenu un baccalauréat ès arts en psychologie (2020). En quatrième année, elle a commencé à s’intéresser à la psychologie du sport. « J’ai bien aimé cela. J’ai adoré le contenu. L’exercice et le mouvement ont toujours occupé une place importante dans ma vie, en particulier en matière de gestion de mon bien-être mental. »

Willa réside maintenant dans la ville du Grand Sudbury où elle est inscrite à la maîtrise en sciences de l’activité physique à l’Université Laurentienne. Elle est aussi une chercheuse affiliée au Centre de recherche en sécurité et en santé au travail (CRSST).

Sa thèse de maîtrise intitulée Motherhood Journeys On and Off the Ice: A Narrative Analysis of Digital Media Stories of Professional Hockey Mothers, examine les reportages numériques qui couvrent les athlètes de hockey d’élite qui sont également des mères pour examiner quels récits sont présents dans la médiation qui les entoure, comment ces récits influencent leur formation identitaire, et les incidences psychosociales et culturelles de ces récits. « Les médias sportifs sont un outil puissant qui influence notre propre perception et celle des autres des athlètes d’élite, a expliqué Willa. Comprendre comment certains récits médiatiques peuvent être positifs ou négatifs pour le bien-être psychologique des mères d’athlètes et la culture du sport peut nous aider à favoriser une culture du hockey plus solidaire et inclusive, un sport très populaire non seulement dans le nord de l’Ontario, mais dans toute l’Amérique du Nord. »

L’étude de Willa fait partie d’une plus grande subvention du Conseil de recherches en sciences humaines obtenue par sa superviseuse et professeure titulaire de l’École de kinésiologie et des sciences de la santé, Kerry McGannon. « Mon expérience de travail avec Kerry a été incroyable. Kerry est tout ce que j’aurais pu souhaiter chez une superviseuse. En fin de compte, elle veut vraiment que vous soyez le moteur de votre recherche. J’ai tellement appris en travaillant avec Kerry qui fait toujours un effort supplémentaire. »

Récemment, Willa s’est adressée à ses pairs pour partager les résultats préliminaires recueillis dans le cadre de son étude au Café du CRSST, mieux connu sous le nom de CRAfé, un dialogue hebdomadaire sur le thème de la santé et de la sécurité au travail pour les étudiants, les professeurs et les conférenciers de l’industrie affiliés au CRSST.

Willa effectue également un stage rémunéré auprès de la section locale 6500 des Métallurgistes unis. « J’examine les demandes qui ont été rejetées par la CSPAAT et je lie la documentation à ces expériences et à leurs blessures, tant physiques que mentales, et je soutiens les appels auprès de la CSPAAT. » Willa a souligné que, depuis qu’elle s’est jointe au CRSST au printemps dernier, elle est reconnaissante des nombreuses possibilités, y compris le soutien pour l’obtention de ce stage.

Parmi ses activités au CRSST, il faut souligner qu’elle a aidé à offrir un cours de premiers soins en santé mentale aux membres du CRSST. « Je voulais suivre un cours de formation aux premiers soins en santé mentale pour apprendre à réagir aux crises, a-t-elle expliqué. J’ai fait des recherches et j’ai trouvé un très bon cours offert par la Commission de la santé mentale du Canada, mais c’était assez dispendieux. J’ai alors communiqué avec le CRSST pour lui demander s’il serait prêt à aider à payer une partie de ce cours. Nous avons fini par créer ensemble un cours qui donnait à tous les étudiants et professeurs du CRSST la possibilité de suivre cette formation. » Le CRSST a convenu avec Willa que ce cours serait pertinent pour ses membres.

Willa est également capitaine d’équipe pour la prochaine collecte de fonds du CRSST, Pas pour une meilleure vie. Cette marche de financement, qui se tiendra le 29 avril 2023, aidera à soutenir les familles touchées par des blessures, des maladies et des décès au travail. C’est une autre façon de sensibiliser notre communauté aux répercussions d’une tragédie en milieu de travail et à la manière dont nous pouvons travailler ensemble pour éviter que d’autres personnes ne soient blessées ou tuées au travail. Cette année, Pas pour une meilleure vie du CRSST se tiendra le lendemain du Jour de deuil national, une journée qui commémore les travailleurs décédés, blessés ou malades en raison de leur travail.

Willa est également membre du comité des étudiants pour l’action sociale (SSAC), un comité dirigé par des étudiants dont les voix soutiennent l’égalité, la diversité et l’équité sur le campus, en partenariat avec le Bureau de l’équité, de la diversité et des droits de la personne (BEDDP). « Nous promouvons, dit-elle, la sécurité et le respect des droits de la personne pour tous les étudiants. » Elle s’identifie en effet comme une fière membre de la communauté LGBTQ2+ et a indiqué qu’elle avait « une véritable responsabilité envers la communauté queer de prendre ma place en tant qu’universitaire queer et de soutenir cette communauté ».

La prochaine étape pour Willa est de participer au troisième symposium annuel sur la recherche des étudiants des cycles supérieurs de la Laurentienne, un événement d’une semaine offert du 27 au 31 mars qui fait la promotion de leurs recherches.

Réfléchissant à son expérience en tant qu’étudiante de cycles supérieurs, Willa a indiqué que « participer à des choses qui vous intéressent est vraiment important ». Elle estime que les étudiants des cycles supérieurs doivent profiter d’autant de possibilités que possible. « J’ai en effet beaucoup appris. Je n’aime pas l’idée de vouloir essayer quelque chose ou d’avoir une idée et de m’asseoir sur celle-ci. Je préfère faire de mon mieux pour essayer d’en faire une réalité. »

Pour Willa, qui est une leader parmi ses pairs, les possibilités sont illimitées.
 

Des chercheurs de l’UL reçoivent 50 000 $ pour examiner la confiance à l’égard des vaccins dans le nord de l’Ontario

Des chercheurs de l’UL reçoivent 50 000 $ pour examiner la confiance à l’égard des vaccins dans le nord de l’Ontario

3 août, 2021 - Grâce à l’appui du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), les chercheurs et le personnel du Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) et du programme d’études supérieures en communication scientifique parcourront en septembre le nord de l’Ontario afin de renforcer la confiance des milieux de travail et des communautés à l’égard de l’utilisation de vaccins.

 

Même si beaucoup de personnes ont déjà reçu le vaccin contre la COVID-19, d’autres hésitent encore à le faire et ont des questions à ce sujet. « La confiance à l’égard des vaccins, a affirmé la directrice du programme d’études supérieures en communication scientifique, Mme Chantal Barriault, a de véritables répercussions sur la santé et la sécurité des milieux de travail et des communautés. »

 

Cette subvention de 50 000 $ permettra de développer des documents et ressources fondés sur des données probantes. De plus, une équipe sera en mesure de se rendre dans des communautés éloignées et du Nord afin d’ouvrir le dialogue avec les travailleurs et les résidents en matière d’atténuation de risques liés à la COVID-19 et de renforcer la confiance à l’égard de l’efficacité et de la sécurité du programme de vaccination contre la COVID-19 en Ontario.

 

« Le nord de l’Ontario a une culture distincte et les gens pourraient avoir des questions et préoccupations qui diffèrent de celles des personnes situées ailleurs en Ontario, a expliqué la directrice du CRSST, Mme Sandra Dorman. Le partage et l’échange avec les Nord-Ontariens de renseignements relatifs à la santé et à la sécurité font partie de la mission essentielle du CRSST. Nous nous réjouissons à la perspective de rétablir le contact avec les communautés et de mieux cerner leurs choix et leurs appréhensions. »

 

Des chercheurs, étudiants et membres du personnel du CRSST et du programme d’études supérieures en communication scientifique iront dans les milieux de travail et les communautés du nord de l’Ontario affichant un intérêt en utilisant le Laboratoire itinérant de recherche du CRSST, conçu sur mesure aux fins de recherche et de sensibilisation en matière de santé et de sécurité.

 

« Depuis plus de dix ans, le CRSST noue des liens avec les milieux de travail et communautés du nord de l’Ontario et les mobilise, a dit la vice-rectrice à la recherche, Mme Tammy Eger, Ph.D. De plus, le programme d’études supérieures en communication scientifique de l’Université Laurentienne est reconnu sur la scène mondiale pour la formation de communicateurs scientifiques professionnels et est très bien placé pour effectuer ce travail important. »

 

Si une visite de l’équipe de recherche au sein de votre milieu de travail vous intéresse, veuillez envoyer un message à croshtech@laurentian.ca.

Un simulateur sans égal reproduit des conditions de travail lors de la séance de portes ouvertes du CRSST

Un simulateur sans égal reproduit des conditions de travail lors de la séance de portes ouvertes du CRSST

Le simulateur de milieux de travail (W-SIM) s’attaque aux problèmes réels du milieu de travail grâce à la simulation de tâches

(4 décembre 2019) – Aujourd’hui, le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) a tenu une séance de portes ouvertes pour présenter son simulateur de milieux de travail (W-SIM) entièrement fonctionnel. Le W-SIM est unique en son genre dans le monde et peut reproduire presque tous les environnements nord-ontariens de travail dans le contexte contrôlé d’un laboratoire. Il comprend une plateforme robotique simulant les vibrations, un caisson environnemental pour réguler la température et l’humidité, un système de suivi oculaire à réalité virtuelle reproduisant l’environnement de travailleurs et un système de diagnostic cardiorespiratoire pour mesurer les réponses humaines. La simulation de tâches permet aux chercheurs d’aborder de front les problèmes en milieu de travail.

Le W-SIM a potentiellement de vastes applications, y compris la mise au point et l’évaluation de nouvelles technologies pour gérer les enjeux liés au stress thermique, aux lignes visuelles et à l’exposition aux vibrations. En outre, il peut vérifier l’aptitude au travail et l’effet de la fatigue au travail tout en aidant à comprendre la façon dont les travailleurs sont conscientisés aux situations et les gèrent.

Même si le W-SIM a été créé premièrement pour effectuer des recherches et résoudre des problèmes complexes en milieux de travail, le CRSST cherche activement à nouer des partenariats avec des particuliers ou des secteurs industriels à l’extérieur de l’Université Laurentienne et à leur ouvrir l’accès au W-SIM pour des applications originales ou la mise à l’épreuve de matériel.

Hébergé dans l’Édifice Cliff-Fielding, le W-SIM du CRSST est une composante du Centre d’analyse Perdue au service du nord de l’Ontario, apportant une infrastructure ultramoderne à la conception de projets de recherche ou de contrats de service. Il donne aux clients la possibilité exceptionnelle de faire la collecte de données, d’effectuer des essais, de prendre des mesures physiologiques humaines et de mettre à l’épreuve des matières, des instruments et du personnel.

CITATIONS
« Nous félicitons le CRSST et remercions les organismes subventionnaires dont l’appui a joué un rôle primordial dans notre ambitieux programme de recherche. Le simulateur de milieux de travail n’aurait pas vu le jour sans la prévoyance et le soutien financier d’organes fédéraux (FedNor, Fondation canadienne pour l’innovation) et provinciaux (Société de gestion du Fonds du patrimoine du Nord de l’Ontario, Fonds pour la recherche en Ontario) ainsi que l’appui interne reçu de l’École des mines Goodman à l’Université Laurentienne. Ces investissements témoignent du haut degré de confiance de nos leaders dans l’Université et le mandat du CRSST à chapeauter l’excellence en recherche dans le domaine de la santé et de la sécurité professionnelles. » M. Robert Haché, recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne

« La possibilité de simuler un milieu de travail permet aux chercheurs ou aux partenaires de l’industrie de vérifier plus exhaustivement des solutions innovatrices touchant le matériel avant de les adopter dans l’environnement professionnel. Cela est avantageux pour l’entreprise, car souvent, elle n’essaiera pas une deuxième fois un appareil qui fait défaut en milieu de travail. En outre, moins d’heures sont consacrées à la mise à l’épreuve de nouvelle application lorsque les activités normales de travail sont effectuées. » Mme Sandra Dorman, directrice du Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST)
 

Le Centre de recherche sur la santé et sécurité au travail de la Laurentienne organise un congrès national sur l’ergonomie

Le Centre de recherche sur la santé et sécurité au travail de la Laurentienne organise un congrès national sur l’ergonomie

Le 49e congrès annuel de l’ACE est axé sur la prévention des blessures et des maladies liées au travail

(2018-10-16) Le Centre de recherche sur la santé et sécurité au travail (CRSST) de l’Université Laurentienne s’est récemment associé à l’Association canadienne d’ergonomie (ACE) pour accueillir le 49e congrès annuel de l’ACE à Sudbury du 15 au 18 octobre 2018. 

Une première au nord de l’Ontario, le congrès conjoint explore les nombreuses façons dont l’ergonomie ainsi que la compréhension de la santé et de la sécurité évoluent, et comment l’application de ces connaissances peut avoir un impact positif sur tous, quel que soit le secteur d’activité. Le thème du congrès « De la recherche à la pratique à la prévention » illustre d’ailleurs ce cycle de prévention des blessures et des maladies liées au travail.

« L’Association canadienne d’ergonomie est heureuse de travailler en collaboration avec le CRSST pour accueillir ce congrès au nord de la province », affirme Mme Patricia Hope, la présidente de l’ACE, région de l’Ontario. « L’événement de cette année souligne les travaux de recherche menés par le CRSST et reflète également les efforts continus de l’ACE à promouvoir la recherche et à faire connaître l’ergonomie », ajoute-t-elle.

Plus de 150 ergonomistes et experts en matière de la santé et sécurité au travail au Canada assisteront au congrès sur quatre jours qui comprend 39 présentations, dont sept ateliers et trois séances interactives. Les principaux conférenciers invités sont :

  • M. Neil Mansfield (professeur et chef du département d’ingénierie, Université de Nottingham Trent, Royaume‑Uni);
  • Mme Catherine Trask, Ph. D. (titulaire de la Chaire de recherche du Canada en ergonomie et en santé musculosquelettique et professeure agrégée au Centre canadien de santé et sécurité en milieu agricole, Université de la Saskatchewan);
  • Mme Marie Laberge, Ph. D. (professeure agrégée à l’École de réadaptation de l’Université de Montréal); et
  • M. Richard Gasaway, Ph. D. (président et consultant principal chez Gasaway Consulting Group et expert scientifique en chef, questions en matière de conscience situationnelle).

« Le congrès de l’ACE a toujours été l’un de mes congrès préférés en raison de la présence de praticiens et de chercheurs et du partage de renseignements à l’égard de la recherche, et ce, de façon pratique, » a ajouté la directrice adjointe du CRSST, Mme Alison Godwin, Ph. D. « Nous sommes ravis de collaborer avec l’ACE et de souligner notre recherche appliquée. » 

Le congrès ACE-CRSST 2018 coïncide avec le Mois mondial de l’ergonomie, une initiative annuelle visant à sensibiliser les gens aux risques de troubles musculosquelettiques présents sur le lieu de travail tout en promouvant le rôle que peut jouer l’ergonomie dans l’amélioration de la santé et de la sécurité. 
 

AU SUJET DE L’UNIVERSITÉ LAURENTIENNE

Située sur le territoire du Traité Robinson-Huron de 1850, L’Université Laurentienne reconnaît que nous sommes sur le territoire traditionnel des Premières Nations d’Atikameksheng Anishnawbek et Wahnapitae. La Laurentienne se fait un devoir de renforcer les fondements du savoir dans l’enseignement supérieur et la recherche, d’offrir une expérience universitaire hors pair en anglais et en français assortie d’une approche englobante de l’éducation autochtone. Avec ses partenaires fédérés, elle prépare des leaders qui apportent des solutions innovatrices et intelligentes à des problèmes locaux et mondiaux. 
 

Les recherches en santé et sécurité du CRSST vont de l'avant grâce à de nouvelles subventions de $1.2M

Les recherches en santé et sécurité du CRSST vont de l'avant grâce à de nouvelles subventions de $1.2M

Le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail à la Laurentienne créera un laboratoire mobile

LE 29 AVRIL 2016 - Aujourd’hui, le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) à l’Université Laurentienne célèbre le lancement de deux nouvelles initiatives pionnières qui verront le jour grâce à de nouvelles subventions de recherche totalisant 1 200 000 $.

 

Le CRSST a reçu 550 000 $ pour l’achat et l’approvisionnement d’un laboratoire mobile, à savoir une remorque personnalisée de 32 pieds facilitant des recherches continues sur la santé et la sécurité au travail. Ce laboratoire (CRSST-M) permettra aux chercheurs de se rendre auprès des collectivités et des travailleurs normalement exclus des recherches à ce sujet. Le CRSST-M et ses instruments portables ouvriront la possibilité de faire des recherches sur le terrain dans de nombreux domaines comme les troubles musculosquelettiques, l’ergonomie touchant l’équipement mobile, les vibrations, la qualité de l’air, la gestion de la fatigue et la santé mentale.

 

« Ce laboratoire mobile permettra aux travailleurs du Nord d’apporter une contribution directe à d’importantes recherches en santé et sécurité au travail, a dit M. Leo Gerard, président international du Syndicat des métallos et président du Conseil consultatif du CRSST. Cette approche innovatrice apporte les installations de recherche aux travailleurs, dans leur collectivité et sur leur chantier, leur donnant la chance de prendre une part active à l’amélioration de leur milieu de travail. »

 

Le CRSST a aussi reçu près de 200 000 $ pour la construction d’un simulateur de milieu de travail, ce qui permettra aux chercheurs de recréer l’environnement et les conditions de presque tous les milieux nord-ontariens de travail. Le simulateur (SIM-T) comprend une plateforme de mouvement robotique qui simule les vibrations, un caisson environnemental qui contrôle la température et l’humidité et un système de suivi oculaire qui simule les alentours du travailleur.

 

Le simulateur de milieu de travail comme le laboratoire mobile sont d’exceptionnels éléments d’infrastructure que l’on croit être les seuls de ce genre au Canada.

 

« Ces outils consolident notre position à la pointe des recherches en santé et sécurité au travail, a ajouté Mme Tammy Eger, Ph.D., titulaire de la Chaire de recherche du CRSST. Grâce à ces investissements et aux fonds voués au soutien et à l’élargissement de notre capacité de recherche, nous serons en mesure d’aborder des questions critiques touchant la santé et la sécurité dans les milieux de travail de l’Ontario. »

 

Parmi les organismes subventionnaires des dernières initiatives du CRSST, il faut souligner :

  • le ministère de Travail de l’Ontario, 500 000 $ (CRSST-M) et 492 000 $ (subvention pour la capacité de recherche);
  • la Fondation canadienne pour l’innovation, 143 000 $ (SIM-T);
  • l’École des mines Goodman, 50 000 $ (CRSST-M) et 50 000 $ (SIM-T).

 

« Nous félicitons le CRSST et remercions les organismes subventionnaires qui ont prêté un appui critique à notre programme ambitieux de recherche, a indiqué M. Rui Wang, vice-recteur à la recherche à l’Université Laurentienne. Ces investissements témoignent d’une grande confiance dans le CRSST et l’Université Laurentienne et leur mandat d’être chef de file dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail. »