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Susan Manitowabi : Une œuvre de leadership et de communauté autochtones à l’Université Laurentienne

Susan Manitowabi : Une œuvre de leadership et de communauté autochtones à l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne a eu 65 ans le 28 mars 2025. Alors qu’elle continue de célébrer cet anniversaire, nous examinons ce pan d’histoire au fil d’entretiens avec des membres de notre communauté.

L’Université Laurentienne a eu 65 ans le 28 mars 2025. Alors qu’elle continue de célébrer cet anniversaire, nous examinons ce pan d’histoire au fil d’entretiens avec des membres de notre communauté. 

2 avril 2025 – Ancienne, éducatrice et cadre dirigeante distinguée, Mme Susan Manitowabi a suivi un parcours qui incarne la résilience et la croissance de la formation des Autochtones à l’Université Laurentienne.

La relation de Mme Manitowabi avec la Laurentienne date de 1977, lorsqu’elle s’y est inscrite en tant qu’étudiante de première génération préparant un diplôme en sociologie avec une mineure en études autochtones. À une époque où la représentation autochtone dans l’enseignement postsecondaire était limitée, elle a trouvé l’inspiration dans le nouveau programme de Native Studies dirigé par M. Ed Newbery, Ph.D.

« J’ai été la première de ma famille à aller à l’université, » se souvient Mme Manitowabi, originaire de la Première Nation de Whitefish River. Sa décision de faire des études postsecondaires a été profondément influencée par son ogiin, survivante des pensionnats autochtones, qui a inculqué à ses enfants l’importance de l’éducation. « Ma mère a toujours insisté pour que nous accordions la priorité à l’éducation, explique-t-elle. Elle n’a pas eu les mêmes chances et n’a pas transmis sa langue. J’ai veillé à réaliser son rêve. »

Après avoir obtenu sa maîtrise à l’Université de Toronto, elle est revenue à la Laurentienne en 2001 comme professeure dans le programme de Native Human Services, abordant ainsi un nouveau chapitre de sa carrière en enseignement. Son dévouement envers le milieu universitaire s’est une fois de plus manifesté lorsqu’elle a obtenu en 2021 un doctorat en santé dans les milieux ruraux et du Nord.

L’approche pédagogique de Mme Manitowabi a été façonnée par la sagesse de sa mère et est devenue sa philosophie d’enseignement en permanence. « Ne pensez jamais à ce que vous pouvez enseigner aux autres, pensez plutôt à la façon dont vous facilitez l’apprentissage. Chaque personne en classe a quelque chose à offrir et le meilleur milieu d’apprentissage est ouvert au partage. » Elle a été orientée par cette perspective tout au long de sa vie professionnelle et l’a transmise aussi à des générations d’étudiants à la Laurentienne.

Au cours de sa carrière, Mme Manitowabi a codirigé l’ancien programme de Native Human Services, été la directrice fondatrice de l’École des relations autochtones, exercé par intérim le poste de vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones, et peu de temps avant de prendre sa retraite, a cofondé l’Institut de recherche autochtone Maamwizing et aidé à élaborer le cours Anishinaabemowin Immersion in the Four Directions.

Mme Manitowabi a joué un rôle essentiel dans l’avancement de la formation des Autochtones à l’Université Laurentienne, depuis l’agrément du programme de Native Human Services en 1998 jusqu’à la création de la Maîtrise en relations autochtones. Elle a encouragé une plus importante représentation du corps professoral autochtone et aidé à établir un milieu d’apprentissage ancré dans les modes de savoir, d’être et de faire des Anishinaabes.

Mme Manitowabi reconnait que la force de la communauté autochtone est un moteur du succès et de la continuité des programmes autochtones à la Laurentienne. Bien que les enseignements autochtones, notamment les Sept enseignements sacrés et la roue de médecine, soient fondamentaux pour intégrer la culture autochtone à l’Université, elle affirme que la plus grande leçon pour la Laurentienne provient de la résilience et de l’interdépendance des peuples autochtones.

« Nos programmes et nos membres ont toujours bénéficié de l’appui de la communauté autochtone, indique-t-elle. Nous nous rassemblons, nous soutenons mutuellement et nous unissons autour du feu, quelles que soient les difficultés. C’est ainsi que nous préservons la force de notre culture. En partageant notre façon de savoir, d’être et de faire, nous épaulons l’Université pendant des périodes difficiles. Cela aide à faire valoir une manière différente et à tisser des liens avec l’ensemble de la communauté universitaire. »

Mme Manitowabi a consacré sa vie à la culture et à l’éducation autochtones, veillant à ce que les générations futures puissent profiter de possibilités que sa mère n’a jamais eues. D’étudiante à éducatrice et dirigeante, elle a eu une importante incidence sur le mandat triculturel et l’engagement envers l’éducation autochtone de la Laurentienne.

Alors que l’Université Laurentienne célèbre son 65e anniversaire et se tourne vers le prochain chapitre de son histoire, l’œuvre de Mme Manitowabi laisse une impression durable sur la communauté Laurentienne et continuera de guider les relations autochtones de l’établissement à l’avenir.

Inscription dès maintenant à la conférence bisannuelle de l’Institut de recherche autochtone Maamwizing

Inscription dès maintenant à la conférence bisannuelle de l’Institut de recherche autochtone Maamwizing

Tradition, culture et innovation sont au cœur des activités des 15 et 16 novembre 2024

28 octobre 2024 - L’Institut de recherche autochtone Maamwizing (« Institut ») accueillera la quatrième édition bisannuelle de la Conférence Maamwizing axée sur la recherche communautaire par, pour et avec les peuples autochtones. L’événement promet d’être un rassemblement enrichissant favorisant une collaboration innovatrice et un partage de connaissances avec des points saillants culturels, comme un défilé de mode et un marché d’art.

Les conférencières principales seront Kathy Absolon, Ph.D., et Amy Shawanda, Ph.D. Originaire de la Première Nation de Flying Post et professeure agrégée à l’Université Wilfrid Laurier, Mme Absolon présentera « The Pause in Indigenous Research: Building Courage to Re-think and Look Again ». Professeure adjointe à l’Université McGill, Mme Shawanda vient du territoire non cédé de Wikwemikong et prononcera « Paddling Upstream: An Anishinaabekwe Journey Towards Ethical Frameworks in Indigenous Research ».

 

Points saillants de la conférence :

● Un défilé de mode et un marché d’art mettant en vedette des artistes locaux et célébrant la créativité et les expressions culturelles des artisans autochtones

● Une exposition des étudiants, permettant aux chercheurs émergents de présenter leurs recherches et de nouer des liens avec d’autres universitaires

● Les communications de conférenciers exceptionnels qui se vouent à l’avancement de la recherche autochtone

 

La Conférence Maamwizing joue un rôle primordial pour mettre en relation des étudiants de tous les cycles et des chercheurs en début de carrière avec des universitaires autochtones. L’Institut favorise une collaboration communautaire essentielle pour dénouer les complexités de la recherche et des services communautaires qui tiennent compte de la culture. « Cette conférence réunit tradition et innovation, a expliqué la directrice de l’Institut de recherche autochtone Maamwizing, Nicole Wemigwans, en soulignant l’importance de l’événement. Maamwizing est heureux d’accueillir ce rassemblement d’esprits brillants pour dynamiser la communauté de recherche autochtone dans le Nord. »

Joignez-vous à l’Institut Maamwizing et à l’Université Laurentienne lors de la Conférence Maamwizing les 15 et 16 novembre 2024. Les inscriptions seront acceptées jusqu’au 4 novembre 2024. Pour obtenir un complément d’information sur la conférence et l’œuvre de l’Institut de recherche autochtone Maamwizing, veuillez consulter le site Web.

L’Université Laurentienne célèbre les personnes qui ont reçu plus de 237 000 $ en subventions fédérales du CRSH

L’Université Laurentienne célèbre les personnes qui ont reçu plus de 237 000 $ en subventions fédérales du CRSH

Les fonds reçus viendront appuyer la recherche en sciences sociales et humaines.

(13 octobre, 2022) - Les chercheurs de l’Université Laurentienne ont reçu du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) des subventions chiffrées à plus de 237 000 $ afin de les aider dans leurs efforts de produire du nouveau savoir.

Mme Lea Tufford (Ph.D.), professeure agrégée de l’École de service social, a reçu une subvention Savoir de cinq (5) ans en appui à son étude intitulée « Supporting Social Work Field Education: Developing a Model of Holistic Competition ». Flambeau de l’excellence de la recherche dans le domaine des sciences sociales et humaines, les subventions Savoir sont accordées à des travaux originaux de recherche et porteurs d’une contribution importante à l’avancement des connaissances.

Mme Tammy Gaber (Ph.D.), professeure agrégée et directrice de l’École d’architecture McEwen, et M. Frantz Siméon (Ph.D.), professeur adjoint de l’École de service social, ont reçu, chacun, une subvention de développement Savoir de deux (2) ans. L’étude de Mme Gaber, qui s’intitule « Losing Faith: Continuity and Community of Aaltos Sacred Spaces », et celle de M. Siméon, « Apports du réseau de proximité dans le soutien à domicile des francophones en contexte minoritaire, les leçons de l’expérience du Club amical de Sudbury en temps de pandémie », profiteront de ces subventions qui sont accordées à des projets de recherche en phase initiale, ce qui leur permettra de développer de nouvelles questions de recherche et d’expérimenter de nouvelles méthodes, approches théoriques et idées.

M. Simon Laflamme, professeur titulaire de l’École des arts libéraux, a reçu une subvention d’un an, dite Aide aux revues savantes, pour la revue « Nouvelles perspectives en sciences sociales ». L’objectif de cette subvention est de prêter main-forte à la diffusion de la recherche savante canadienne par sa contribution aux revues afin de les amener à explorer des activités innovatrices et à pourvoir aux frais associés à la publication d’articles savants, à l’édition numérique et à la distribution des revues sur des plateformes canadiennes à but non lucratif.

« Les subventions Savoir, développement Savoir et Aide aux revues savantes sont d’une importance capitale pour les chercheurs et la formation des étudiants qui travaillent souvent aux côtés des professeurs pour faire progresser l’érudition et la diffusion des connaissances, a indiqué la vice-rectrice à la recherche à l’Université Laurentienne, Mme Tammy Eger (Ph.D.). En l’occurrence, il s’agit des domaines des sciences sociales et humaines où les chercheurs, grâce à ces investissements fédéraux, pourront contribuer à l’avancement des connaissances. Félicitations à tous les lauréats qui, par leurs travaux de recherche assidus, contribuent à répondre à des questions importantes dont les incidences se répercutent sur les expériences vécues aux niveaux local, national et international. » 

Les lauréats d’une subvention du CRSH en 2022-2023 à l’Université Laurentienne prolongent la réussite incarnée par les lauréats de subventions du CRSH en 2021-2022.

Plus tôt cette année, l’Université Laurentienne a également annoncé la participation de professeurs et d’étudiants à un projet bénéficiant d’une subvention de partenariat de cinq ans du CRSH, un projet concerté, d’une ampleur sans précédent dans les disciplines du design, « Quality in Canada’s Build Environment: Roadmaps to Equity, Social Value and Sustainability », financé à hauteur de 8,6 millions de dollars.

L’Institut de recherche autochtone Maamwizing a également reçu du CRSH plus de 430 000 $ dans le cadre de son Initiative sur la race, le genre et la diversité, en soutien à des travaux de recherche triennaux axés sur la collectivité autochtone.

M. Dominic Beaudry nommé vice-recteur associé à l’enseignement et aux programmes autochtones

M. Dominic Beaudry nommé vice-recteur associé à l’enseignement et aux programmes autochtones

(le 15 août, 2022) - Nous sommes heureux d’annoncer la nomination de M. Dominic Beaudry au poste de vice-recteur associé à l’enseignement et aux programmes autochtones (VRA-EPA), avec entrée en fonction le 1er octobre 2022.

Dans ce rôle, M. Beaudry assurera un leadership dans la promotion, le développement et la mise en œuvre d’initiatives et de programmes appuyant la mission du Conseil de l’Université Laurentienne pour la formation des Autochtones (CULFA) de soutenir l’autodétermination des peuples autochtones. En outre, il assurera l’accès aux étudiants autochtones et appuiera leur persévérance et leur diplomation. Il mettra un accent suivi sur les initiatives et les programmes récents, y compris l’Institut de recherche autochtone Maamwizing et le Centre autochtone de partage et d’apprentissage (hébergeant les Affaires étudiantes autochtones) tout en appuyant l’engagement continu envers la croissance de contenu autochtone dans tous les programmes d’études.

Historien anishnaabe et défenseur de la langue, il a acquis une vaste expérience de la formation des Autochtones et de l’apprentissage stratégique et axé sur la terre. Il a exercé récemment le rôle d’agent d’éducation auprès du ministère de l’Éducation de l’Ontario et, avant cela, d’enseignant et d’animateur culturel et linguistique anishinaabe.

M. Beaudry siège actuellement au CULFA et est membre du comité consultatif des Autochtones du nord-est de Science Nord ainsi que du comité consultatif des programmes généraux en arts et sciences au Collège Cambrian. Il est titulaire de grades en éducation et histoire et, en qualité d’historien anishinaabe, prépare actuellement un doctorat en sciences humaines et interdisciplinarité à la Laurentienne.

Nous tenons à remercier profondément Mme Susan Manitowabi d’avoir pourvu à l’intérim le poste de vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones et sommes très reconnaissants aux membres du comité consultatif du temps et de l’énergie qu’ils ont accordés au procédé de recrutement.

En attendant avec intérêt de collaborer avec M. Beaudry, qui apportera des perspectives vastes et profondes en tant que leader autochtone en éducation, nous vous invitons à vous joindre à nous pour l’accueillir à l’Université Laurentienne.

L’Institut de recherche autochtone Maamwizing de l’Université Laurentienne a reçu une subvention de 430 832 $ du CRSH

L’Institut de recherche autochtone Maamwizing de l’Université Laurentienne a reçu une subvention de 430 832 $ du CRSH

Le financement donnera des ailes à Maamwizing, un centre de recherche axé sur la communauté autochtone.

(21 juin, 2022) - L’Institut de recherche autochtone Maamwizing (IRAM) de l’Université Laurentienne a reçu une subvention de 430 832 $ du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) dans le cadre de l’initiative Race, genre et diversité. Accordée à Joey-Lynn Wabie (Ph.D.), cette subvention est destinée à financer un projet de trois ans, intitulé Maamwizing, un centre de recherche axé sur la communauté autochtone.

Cette heureuse nouvelle s’inscrit dans la célébration de la Journée nationale des peuples autochtones, fêtée aujourd’hui. À ce titre, elle rehausse la reconnaissance respectueuse des cultures, des communautés et des peuples autochtones et donne l’occasion de réfléchir aux principes de vérité et de réconciliation et de s’y engager. La Laurentienne, la seule université au Canada à exercer un mandat triculturel, offre un enseignement postsecondaire en anglais et en français, doublé d’une approche globale de l’éducation autochtone. Il lui importe de respecter ces principes incarnés manifestement par l’IRAM qui offrira diverses possibilités aux étudiants autochtones qui souhaitent en apprendre davantage sur les relations authentiques et la recherche en collaboration avec les communautés.

L’IRAM sera placé sous la direction de Mme Wabie et deux partenaires de la communauté locale anishinaabe, Akinomooshin Inc. et White Buffalo Road Healing Lodge Inc. Ces organisations se consacrent à la résurgence autochtone ou à la réappropriation par les peuples autochtones de leur gouvernance et de leurs langues, cérémonies, relations et terres au niveau local, s’attaquant ainsi aux systèmes et aux suites du racisme et du colonialisme comme ils se répercutent sur la vie des peuples autochtones. Les codemandeurs de cette subvention, Darrel Manitowabi, Elizabeth Carlson-Manathara et Kevin Fitzmaurice, ont aussi contribué fortement à l’obtention de la subvention.

Joey-Lynn Wabie (Ph.D.), algonquine anicinabe ikwe de la Première Nation Mahingan Sagahigan (Wolf Lake), prochaine directrice de l’École des relations autochtones de la Laurentienne et directrice intérimaire de l’IRAM, se réjouit du financement annoncé. « En cultivant un espace de recherche dirigé par les partenaires communautaires et appuyé par l’équipe de recherche de l’IRAM, nous entendons recentrer les connaissances et les perspectives communautaires et culturelles en les focalisant sur la coproduction de résultats de recherche probants qui répondent le mieux aux besoins spécifiques en matière de programmes et de prestation de services. Ces résultats peuvent contribuer à éclairer les questions stratégiques plus vastes quant à l’efficacité et à l’équité des programmes communautaires et culturels destinés aux jeunes autochtones du Nord dans un cadre global de l’autodétermination et de la décolonisation des autochtones. »

Susan Manitowabi (Ph.D.), vice-rectrice associée intérimaire à l’enseignement et aux programmes autochtones, partage l’enthousiasme de sa collègue. « Le projet de recherche envisagé est une manifestation de l’autodétermination autochtone dans la mesure où il est proposé par, pour et avec les peuples autochtones. L’application du modèle du carrefour d’étoile à sept branches, approche de la recherche collective propre à l’IRAM, donnera une méthode anishnaabe qui, en étant d’inspiration culturelle et solidaire, favorisera les pratiques de mobilisation, de planification et de mutualisation de la recherche au sein de la communauté, pratiques ancrées dans les principes des enseignements des Sept Grands-pères : Respect, Bravoure, Honnêteté, Humilité, Amour, Sagesse et Vérité. »

Vince Pawis Sr, fondateur et directeur général de White Buffalo Road Healing Lodge Inc., se dit reconnaissant du fait que son équipe et lui participent à ce projet essentiel. « Étant donné que nous travaillons dans la communauté aux côtés d’autochtones, jeunes et adultes depuis notre fondation en 2005, ce projet donne une excellente occasion de faire des recherches sur le travail que font les organisations autochtones à la base pour contribuer à la guérison des autochtones. »

« Miigwechiwendam », a déclaré Julia Pegahmagabow, fondatrice eniigaanizid de la société Akinoomoshin Inc. Forts du partenariat qui découle de cette subvention, nous serons en mesure d’éclairer notre chemin vers l’anishinaabe kendaaswin et d’en venir à comprendre la relation avec les pédagogies anishinaabe et la façon de les appliquer. Nous bénéficions du soutien de Maamwizing, ce qui nous permettra de trouver les fils que nos ancêtres ont pu nous laisser et de les tisser pour en faire une base solide de connaissances et de transmission du savoir au service de nos enfants, de nos jeunes et de nos communautés. »

En novembre, l’Université Laurentienne et l’IRAM auront le plaisir d’accueillir Maamwizing 2022: Land and Language (Maamwizing 2022 : Terre et langue), une conférence axée sur la mise en commun d’histoires et de pratiques sages visant à s’assurer le maintien de la santé et du bien-être de la terre et de la langue. Outre de larges interprétations de ce que sont la terre et la langue, le programme mettra l’accent sur des liens plus larges entre ces deux éléments au moyen des voix des communautés locales auxquelles se joindront des universitaires autochtones et des citoyens allochtones, leurs alliés. Parmi les conférenciers principaux qui ont confirmé leur présence figurent Niigaanwewidan Sinclair (Ph.D., Université du Manitoba), Jennifer Walker (Ph.D., Université McMaster) et Joseph Pitawanakwat (Creator’s Garden). Celeste Pedri-Spade (Ph.D., Université Queen’s), première directrice de l’IRAM, de 2016 à 2019, prononcera un discours d’ouverture.

 

À propos de White Buffalo Road Healing Lodge Inc. :
White Buffalo Road Healing Lodge Inc., un organisme à but non lucratif constitué en société en 2005, est établie dans la Première Nation Shawanaga, située à environ 30 kilomètres au nord de Parry Sound. Née de la vision de Vince Pawis Sr, le fondateur et actuel directeur général, White Buffalo Road Healing Lodge Inc. offre à l’intention des jeunes autochtones à risque des programmes traditionnels, tient des audiences du Cercle de libération conditionnelle assistées par des aînés autochtones et assure sous contrat des services d’agents de liaison avec les détenus autochtones traditionnels, hommes et femmes, dans les établissements correctionnels de Thunder Bay, Sudbury, North Bay, Orillia, Brampton et Lindsey, en Ontario.

White Buffalo Road Healing Lodge Inc. travaille avec le ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse, la Division de la sécurité, des appels en matière de permis et des normes de Tribunaux décisionnels Ontario et le ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels.

À propos d’Akinomooshin Inc. :
Akinoomoshin Inc. est une organisation communautaire à but non lucratif qui s’attache à recentrer le kendaaswin anishinaabe dans la vie quotidienne des Anishinaabek. Son rêve est d’offrir quotidiennement aux enfants et aux jeunes, ainsi qu’aux membres de leur famille et de leur communauté, à son pavillon d’enseignement, le wigwam akinoomoshin, une immersion anishinaabemowin et un apprentissage aki (terre). 

Akinoomoshin Inc. a vu le jour en 2016 lorsque les gens ont commencé à se réunir et à s’organiser sous forme de visites autour de table de cuisine et de discussions sur les défis que présentent les systèmes à nos enfants et à nos jeunes.

Constituée en personne morale en 2017, Akinoomoshin Inc., qui est établie dans la communauté d’Atikameksheng Anishnawbek, entretient des relations de travail avec Science Nord, le Sudbury Catholic District School Board et la Première Nation Atikameksheng Anishnawbek, tout en mettant l’accent sur le partage et l’apprentissage culturels et linguistiques. Akinoomoshin Inc. a reçu, outre du Conseil des arts de l’Ontario, du Fonds Niigaan Gdizhaami et de Patrimoine canadien, des fonds pour mener à bien des activités axées sur la langue et l’apprentissage de la terre, dont Maamwizing, ainsi que du financement auprès du RDGI pour faire avancer son travail.
 

Maamwizing 2018 : le deuxième colloque autochtone de l’Université Laurentienne est axé sur la recherche autochtone et la priorisation de la voix autochtone

Maamwizing 2018 : le deuxième colloque autochtone de l’Université Laurentienne est axé sur la recherche autochtone et la priorisation de la voix autochtone

16 novembre 2018 – L’Université Laurentienne, son nouvel Institut de recherche autochtone Maamwizing et son partenaire fédéré, l’Université de Sudbury, sont heureux d’organiser le Colloque autochtone Maamwizing 2018 sous le thème « Faire des recherches autochtones dans une bonne approche ».

S’appuyant sur le succès de la conférence inaugurale Maamwizing en 2016, cette édition vise à favoriser le dialogue critique sur les recherches autochtones en explorant les relations qui existent entre les étudiants, chercheurs et collectivités. Les entretiens aborderont entre autres la priorisation de la voix autochtone et les rôles et responsabilités des chercheurs autochtones et allochtones.

« Compte tenu de l’importance accrue accordée aux cultures autochtones dans l’enseignement postsecondaire, des chercheurs non autochtones et autochtones travaillent de concert de diverses façons », a dit Mme Celeste Pedri-Spade, directrice de l’Institut de recherche autochtone Maamwizing de l’Université Laurentienne. « Ces relations changeantes affectent la façon dont la recherche autochtone est menée et cette conférence encouragera des modes d’échange qui favorisent la conduite de la recherche avec soin, dans le bon sens. »

« En intégrant la vision et des perspectives autochtones aux activités de recherche, nous pouvons les façonner d’une manière passionnante afin de contribuer à un milieu favorisant l’apprentissage et la découverte », a dit le recteur et vice-chancelier par intérim de l’Université Laurentienne, Pierre Zundel. « Nous continuerons de contribuer aux projets de recherche qui nous aident à mieux comprendre et intégrer les principes indigènes du savoir. »

Maamwizing 2018 aura lieu du 16 au 18 novembre au campus de l’Université Laurentienne à Sudbury, Ontario. Pour obtenir un complément d’information ou la liste complète des activités, veuillez consulter la page web de la conférence.

 

AU SUJET DE L’UNIVERSITÉ LAURENTIENNE

Située sur le territoire couvert par le Traité Robinson-Huron de 1850, l’Université Laurentienne reconnait qu’elle se trouve sur les terres traditionnelles des Premières Nations d’Atikameksheng Anishnawbek et de Wahnapitae. La Laurentienne se fait un devoir de renforcer les fondements du savoir dans l’enseignement supérieur et la recherche, d’offrir une expérience universitaire hors pair en anglais et en français assortie d’une approche englobante de l’éducation autochtone. Avec ses partenaires fédérés, elle prépare des leaders qui apportent des solutions innovatrices et intelligentes à des problèmes locaux et mondiaux.