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Guérison au-delà du terrain : Morgan Leeder et la psychologie du sport.

Guérison au-delà du terrain : Morgan Leeder et la psychologie du sport.

L’histoire d’une étudiante qui a surmonté un traumatisme pour se trouver une raison d’être.

21 novembre 2024 - Morgan Leeder a trouvé sa vocation à la suite d’une blessure traumatisante que son frère cadet a subie dans sa jeunesse. À l’époque, elle était en onzième année, mais cette expérience l’a mise sur la voie qui lui permet aujourd’hui de terminer sa quatrième année d’études en sciences de l’activité physique, avec une spécialisation en psychologie du sport. À ses yeux, la Laurentienne a été bien plus qu’un lieu d’apprentissage. Elle lui a permis de nouer des amitiés durables, de rester active et de maintenir une bonne santé mentale, autant de leçons qui résonnent profondément avec sa passion pour la psychologie du sport.

Originaire de Kemptville, tout près d’Ottawa, et diplômée de la St. Michael Catholic High School, le cheminement de Morgan Leeder en direction de la Laurentienne est en effet unique.

« Mon frère était un joueur de baseball compétitif, un lanceur, et en moins d’une seconde, il a reçu une flèche dans l’œil gauche. Sa détresse était palpable et bien que son rétablissement physique ait été rapide, les séquelles psychologiques ont toutefois perduré. »

Pour l’aider à surmonter les blocages mentaux inhérents à son retour au jeu, la famille a fait appel à un psychologue du sport et le fait de voir son frère se faire aider de la sorte a été révélateur pour Morgan. En effet, le fait de constater le pouvoir de la résilience mentale l’a incitée à s’y intéresser et à s’inscrire à la Laurentienne, la seule université canadienne à offrir un programme de premier cycle en psychologie du sport.

« Je ne savais pas vraiment dans quoi je m’embarquais, dit-elle. C’était plus loin de chez moi que je ne l’aurais voulu, mais je ne pourrais être plus heureuse de ma décision. Les classes de petite taille, la vie en résidence lors de ma première année et le soutien solidaire m’ont épatée. J’ai vécu jusqu’ici la meilleure expérience qui soit. »

En effet, son cheminement sur le plan universitaire et parascolaire reflète son enthousiasme pour la vie sur le campus. En tant que coprésidente du Comité des femmes dans le sport de la Laurentienne, elle s’est efforcée de créer des possibilités pour les athlètes féminines de tous les niveaux, en organisant des événements et en défendant l’équité dans les sports. « Nous avons à cœur de soutenir les athlètes qui s’identifient comme femmes, de faire entendre leur voix et de créer des espaces inclusifs. »

Son séjour à la Laurentienne a également été marqué par les liens qu’elle a tissés. Le fait de vivre en résidence durant sa première année a été déterminant. « J’ai logé dans une chambre à deux lits à la REC, et ma colocataire est devenue l’une de mes meilleures amies. Nous sommes restées proches tout au long de nos quatre années d’études, explique Morgan. C’est l’une des choses que j’aime le plus à la Laurentienne : la vie en résidence rassemble des gens de tous les milieux et de tous les programmes. Ces amitiés durent toute la vie. »

Malgré son emploi du temps chargé, qui la voit concilier les études, les sports de loisirs, l’arbitrage et la direction de comité, Morgan dit s’en tirer avec brio grâce à sa capacité à gérer son temps et à prioriser son bien-être physique et sa santé mentale. « J’ai eu la chance de pouvoir faire tout ce que j’aime. Je trouve le temps de décompresser et je compte sur le soutien de mes colocataires et de mes amis. »

Son parcours se boucle lorsqu’elle repense à l’inspiration qui a tout déclenché : le retour de son frère sur le monticule après sa blessure. « Le voir surmonter sa peur et son traumatisme pour revenir sur le terrain était incroyable, dit-elle. Cela m’a montré à quel point la santé mentale et les systèmes de soutien importent, qu’il s’agisse de la psychologie du sport, de la poursuite d’une activité physique ou du maintien de relations solides. C’est exactement ce que j’ai trouvé à l’Université Laurentienne - une communauté qui vous appuie et vous donne de l’élan. »

Morgan envisage de faire une maîtrise en psychologie du sport et peut-être de faire carrière dans le milieu universitaire ou de la recherche. « J’aimerais pouvoir étudier toute ma vie, dit-elle en riant. J’adore apprendre, partager mes connaissances et aider les autres. »

Étudier la pression exercée sur les jeunes athlètes professionnels

Étudier la pression exercée sur les jeunes athlètes professionnels

Yufeng Li, doctorant en psychologie du sport

4 juillet 2024 – Étudiant étranger aux cycles supérieurs, Yufeng Li examine l’incidence d’une concurrence intense sur la santé mentale d’une personne. Il s’est intéressé à ces recherches en raison de sa propre expérience en tant que joueur de tennis de table professionnel en Chine. Maintenant qu’il est titulaire d’une maîtrise en sciences de l’activité physique et achève ses études de doctorat en cette matière, Yufeng affirme que la recherche continuera d’être une priorité pour lui tout au long de sa carrière de chercheur-praticien en psychologie du sport.

Originaire de la Chine orientale, Yufeng a obtenu son diplôme de premier cycle en entraînement sportif à l’East China Normal University. En 2019, il est venu à l’Université Laurentienne pour préparer une maîtrise en psychologie du sport sous la direction de Robert Schinke, Ph.D., dont il en a beaucoup appris grâce à la Société internationale de psychologie du sport.

« Quand j’étais jeune joueur professionnel, j’ai vécu les effets psychologiques de la compétition, a expliqué Yufeng. Mon expérience dans le sport a inspiré mon intérêt pour ce domaine de recherche universitaire. Durant mes études de baccalauréat, j’ai entendu parler du travail de M. Schinke à titre de président de la Société internationale de psychologie du sport. Je savais que je voulais travailler avec lui tout en poursuivant mon exploration des effets psychologiques de la compétition. »

Yufeng dit que la transition à Sudbury a été bouleversante au début. « Quand je suis arrivé à la Laurentienne, j’ai vécu un choc culturel et des barrières linguistiques, mais la communauté était très accueillante, a-t-il expliqué. C’est une petite université et les professeurs et collègues font preuve d’ouverture et de soutien. M. Schinke a été un merveilleux conseiller et un mentor dévoué et exceptionnel. »

La thèse de maîtrise de Yufeng était en grande partie une réflexion personnelle sur son développement sportif. Il a exploré pourquoi certains de ses coéquipiers et adversaires ont excellé au niveau olympique, tandis qu’il n’y est pas parvenu lui-même. Il a ainsi examiné les obstacles et défis auxquels il était confronté, y compris l’anxiété liée à la concurrence.

Ses recherches doctorales approfondissent ce point pour cerner la manière dont la pression et l’anxiété liées à la compétition peuvent avoir une incidence négative sur la trajectoire des joueurs de tennis de table professionnels en Chine.

« Au cours de leur carrière, les athlètes franchissent différentes étapes et transitions qui entraînent des défis et obstacles à leur capacité de rendement, a précisé Yufeng. S’ils n’ont pas les ressources et le soutien appropriés pour y faire face, ces facteurs influencent non seulement leur rendement sportif, mais aussi leur développement holistique. »

Les découvertes dans le cade des recherches de Yufeng ont inspiré ses ambitions professionnelles. « Pendant ma carrière professionnelle, personne n’était en mesure de m’apporter le soutien dont j’avais besoin, a-t-il confié. Le tennis de table est le sport national de la Chine et suscite alors de grandes attentes. Il faut mieux comprendre ce que vivent les jeunes athlètes et comment répondre à leurs besoins alors qu’ils font face à une immense pression physique et psychologique. » Grâce à ses recherches et à son travail futur auprès des athlètes de tennis de table, Yufeng souhaite influencer le changement. Il souhaite que les athlètes soient entraînés, encadrés et formés de manière à soutenir chaque partie d’eux, ce qui en fera des athlètes encore meilleurs et plus compétents.

Lorsque Yufeng aura terminé son doctorat l’hiver prochain, il compte travailler comme praticien scientifique en psychologie du sport. Il continuera à mener des recherches tout au long de sa carrière et mettra en pratique ses recherches en apportant un soutien factuel à la santé mentale des athlètes.

L’équipe de la Vie en résidence à la Laurentienne présente la 18e édition annuelle du spectacle de mobilisation de fonds « Airbandz for Cancer »

L’équipe de la Vie en résidence à la Laurentienne présente la 18e édition annuelle du spectacle de mobilisation de fonds « Airbandz for Cancer »

Un total de 1 680 $ a été recueilli pour la Fondation du Nord en cancérologie

(23 mars, 2023) - Samedi 11 mars, l’équipe de la Vie en résidence à l’Université Laurentienne a présenté la 18e édition annuelle du spectacle de mobilisation de fonds « Airbandz for Cancer. » Pour cette activité, des groupes d’étudiants exécutent des numéros de danse qu’ils ont chorégraphiés dans le but d’amasser des fonds pour la recherche en cancérologie. Cette année, une somme de 1 680 $ a été remise à la Fondation du Nord en cancérologie

« Deux équipes d’étudiants enthousiastes ont participé au spectacle de cette année, a expliqué la superviseure de la Vie en résidence, Holly Jackson, et c’est celle de Percy Jackson qui a gagné. » Holly et Kiera Lawn, étudiante de 4e année en psychologie du sport, originaire d’Etobicoke (ON), ont organisé le spectacle.

Depuis ses débuts en 2003, « Airbandz » a mobilisé bien plus de 100 000 $ pour la Fondation du Nord en cancérologie, qui apporte un soutien pour le traitement de cancers, les recherches locales et l’achat de matériel important au Centre de cancérologie du Nord-Est Shirley et Jim Fielding, dans la Ville du Grand Sudbury. Le spectacle « Airbandz for Cancer » à l’UL a été lancé par l’étudiant Michael « Dex » Brown.

« Les efforts des étudiants de l’UL à Airbandz ne cessent de nous impressionner, a affirmé Kiera Lawn. Nous sommes tout aussi fiers de l’altruisme témoigné par les participants. C’est un sentiment extraordinaire d’apporter des contributions à la Fondation du Nord en cancérologie. »

En plus des concurrents musicaux, l’équipe de danse de la Laurentienne a épaté les spectateurs de son énergie contagieuse dans l’Auditorium Fraser.

Cette année, les juges, deux anciennes de la Laurentienne, étaient la musicienne folklorique, Cassidy Houston, et la représentante de la Fondation du Nord en cancérologie, Tannys Laughren, qui ont tenu compte de l’originalité, de l’enthousiasme, de la conception de costumes, de l’exécution générale et de la qualité de la synchronisation labiale des équipes. 
 

Célébration de la Journée internationale de la femme tout au long de la semaine à la Laurentienne

Célébration de la Journée internationale de la femme tout au long de la semaine à la Laurentienne

On présentera, entre autres, une séance de portes ouvertes au Centre des femmes et des discussions clés en matière de femmes, de corps genrés et d’équité des sexes.

(6 mars, 2023) - La Journée internationale de la femme est une célébration mondiale des réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes. Nous devons œuvrer collectivement pour parvenir à l’égalité des sexes dans un monde libre de préjugés, de stéréotypes et de discrimination. Même si la Journée internationale de la femme est célébrée annuellement le 8 mars, l’Université Laurentienne rendra hommage aux femmes et à leurs accomplissements tout au long de la semaine du 6 au 10 mars 2023.

Le 6 mars, les célébrations seront lancées dans le cadre d’un exposé au Centre autochtone de partage et d’apprentissage avec la journaliste, professeure, défenseuse de l’action sociale et ex-poète officielle de Halifax, Mme El Jones, qui prononcera « Women, Resistance and Empowerment ».

Le 7 mars, le Centre des femmes de la Laurentienne (P-222), dirigé par des bénévoles assurant un plaidoyer pour l’égalité des femmes et un milieu positif pour les femmes sur le campus, tiendra une journée portes ouvertes de 10 h à 15 h. « Le Centre des femmes est important à la Laurentienne, a expliqué la coordonnatrice du Centre et étudiante de troisième année en psychologie du sport, Monica Jean-Baptiste, car il accorde aux femmes un endroit paisible, sécuritaire et encourageant. »

« Traditionnellement, le but du Centre des femmes est de prêter un soutien aux femmes désavantagées ou en crise, a ajouté la bénévole et étudiante de troisième année au baccalauréat ès arts, Josephine Suorineni, mais nous proposons un milieu chaleureux en plus d’un appui d’urgence. Puisque le Centre est dirigé par des étudiantes, les femmes peuvent se faire entendre parmi leurs pairs et contribuer au changement positif à la Laurentienne. Puisque les membres de la communauté ne sont parfois pas au courant des services offerts, le Centre joue un rôle essentiel à tisser des liens entre les femmes et les services et ressources. » 

Le 8 mars, la conseillère en équité, diversité et inclusion, Victoria Kannen, Ph.D., lira un extrait de son livre, Gendered Bodies and Public Scrutiny, dans la Salle de lecture Brenda-Wallace de la Bibliothèque J.N.-Desmarais.

Le 9 mars, il y aura entre autres des exposés dans le CAPA de la conceptrice inuite en architecture, Nicole Luke, qui sera la conférencière principale et participera à une discussion d’expertes à l’École d’architecture McEwen, sous le thème « Relever les défis et saisir les possibilités » avec Brenda Brouwer, Ph.D. (vice-rectrice aux études par intérim), Jennifer Johnson, Ph.D. (gestionnaire de la Laurentienne en ligne et professeure associée) et Yacine Cisse. 

« Célébrer les réalisations des femmes est à la fois inspirant et dynamisant, a affirmé la vice-rectrice aux études par intérim à l’Université Laurentienne, Brenda Brouwer. En partageant leurs expériences et leur vécu, les femmes sensibilisent les autres à leurs défis et réussites ainsi qu’à leurs sources d’inspiration. » Elle a ajouté que les activités de la Semaine internationale de la femme mettront également en lumière les questions touchant l’équité des genres. 

Les membres de la communauté sont encouragés à participer aux nombreuses activités de la Semaine internationale de la femme.

Le calendrier complet des activités figure ici

Retour du tournoi de base-ball de la Vie en résidence

Retour du tournoi de base-ball de la Vie en résidence

Quelque 175 étudiants ont occupé les terrains de balle pour cette activité annuelle.

(7 octobre 2022) - Dimanche 2 octobre 2022, des étudiants de l’Université Laurentienne ont participé au tournoi de base-ball annuel de la Vie en résidence. Pour l’activité, les étudiants logeant en résidence forment des équipes avec les locataires de leur étage pour une rivalité saine qui favorise le sentiment de communauté et le bien-être.

Quelque 175 étudiants ont participé au tournoi de cette année, tenu au Complexe sportif Terry Fox. Bien que toutes les équipes aient conjugué les efforts lors des matchs, c’est celle formée des locataires des 2e, 3e et 4e étages de la Résidence West (« West Lower ») qui a été victorieuse.

« Il est intéressant de voir les étudiants de chaque étage des résidences de la Laurentienne se réunir en leur propre communauté et s’encourager entre eux pour cette activité, a dit avec enthousiasme l’étudiante de 4e année en psychologie du sport et responsable des activités de la Vie en résidence, Kiera Lawn, en décrivant la réussite du tournoi. L’énergie des participants est réellement électrique. Même ceux qui ne jouaient pas sont venus en force appuyer les joueurs de leur étage. Il a été vraiment gratifiant d’apporter une contribution à ce tournoi. »

Elle explique que l’organisation du tournoi est un effort de groupe, incluant, entre autres, les responsables du comité des sports du dimanche de la Vie en résidence, Miguel Da Costa Aguiar, étudiant de 3e année en psychologie du sport, et Sean Baker, étudiant de 4e année en administration des sports

Ce tournoi fait partie des « sports du dimanche », qui incitent les locataires des résidences à se réunir en étage pour participer toutes les semaines à des activités physiques et faire concurrence entre étages. À la fin de l’année universitaire, le titre de « Meilleur étage aux sports du dimanche » est décerné lors du bal de la Vie en résidence tenu normalement en mars. 

« Cette année, nous avons ajouté une nouveauté en choisissant un thème hebdomadaire pour les sports du dimanche, comme la journée pyjamas ou l’imitation de l’habillement de votre responsable d’étage, a expliqué Miguel Da Costa Aguiar. Il est agréable de créer une ambiance concurrentielle, mais amusante, qui excite l’enthousiasme des étudiants. Créer ces souvenirs qui favorisent l’esprit universitaire en vaut certainement la peine. »

« Il n’a pas été facile, ces dernières années, de planifier des activités pour les étudiants en résidence, a ajouté Sean Baker, mais nous espérons continuer à rebâtir la vie en résidence pour qu’elle soit comme elle l’était avant la pandémie. En participant aux sports du dimanche et à d’autres activités en résidence, les étudiants nouent des relations avec des personnes qu’ils ne fréquentent pas nécessairement, ce qui est encourageant. »

Félicitations à l’équipe West Lower et à toutes les personnes qui contribuent à la vie étudiante et en résidence.

Les préparatifs sont en cours pour une autre activité populaire de la Vie en résidence, « LU’s Got Talent », un spectacle de talents en direct permettant aux étudiants de faire valoir leurs aptitudes devant un auditoire. Restez à l’affût, car on compte organiser ce spectacle en novembre.