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Une diplômée en sciences médico-légales dirige des recherches innovatrices en biochimie

Une diplômée en sciences médico-légales dirige des recherches innovatrices en biochimie

De la curiosité à la découverte, Ophélie Richard contribue à la recherche en chimie en préparant son avenir de chirurgienne

14 mars 2025 – Ophélie Richard a suivi un chemin inhabituel pour arriver à l’Université Laurentienne, mais la Montréalaise est maintenant étudiante à la maîtrise en sciences chimiques qui achève des recherches innovantes en biochimie tout en visant un avenir en médecine.

Ophélie, qui a fait ses études secondaires au Collège de Montréal et ses études de cégep au Collège André-Grasset, a demandé l’admission à l’Université Laurentienne sur un coup de tête. Une recherche sur Internet tard dans la nuit, inspirée par son émission de télévision préférée, Bones, l’a amenée aux sciences médico-légales, et à seulement quelques heures de la date limite, elle a soumis sa candidature. Un mois plus tard, elle a reçu sa lettre d’acceptation, marquant ainsi le début d’un trajet qui aménagerait son avenir.

En 2021, elle est arrivée à l’Université Laurentienne pour étudier les sciences médico-légales et la biologie, une double spécialisation qui lui a permis de découvrir sa véritable passion pour la recherche biomédicale. Aujourd’hui étudiante à la maîtrise sous la direction de M. Jeffrey Gagnon, Ph.D., elle examine le rôle d’une hormone clé, le GLP-1, dans la colite, maladie auto-immune inflammatoire affectant l’intestin.

« La plupart des gens connaissent le GLP-1 à cause d’Ozempic, une version modifiée de l’hormone utilisée pour contrôler la glycémie et l’appétit, a expliqué Ophélie. Dans mes recherches, j’étudie les cellules qui produisent naturellement du GLP-1 et l’incidence de l’inflammation sur celles-ci. L’objectif est de déterminer si un antioxydant, possiblement dérivé de microbes, pourrait rétablir les niveaux normaux de GLP-1, offrant ainsi une nouvelle approche pour le traitement de la colite. »

À l’extérieur du laboratoire, Ophélie s’est intégrée à la communauté Laurentienne en devenant responsable d’étage en résidence, auxiliaire à l’enseignement dans les laboratoires de chimie et membre active de la Société de biologie. Elle est actuellement coprésidente de Next Gen Sudbury, organisme dirigé par des étudiants qui fait la promotion du don de sang et de plasma.

Étudiante francophone dans un programme offert en anglais, Ophélie affirme qu’elle a eu de nombreuses occasions de parler et d’étudier dans les deux langues et a préparé un Certificat de bilinguisme en suivant le nombre requis de cours en français.

« J’ai noué des liens incroyables ici, a-t-elle dit. En première année, j’ai rencontré mes partenaires de laboratoire parce que je les ai entendus parler français, et je me suis immédiatement présentée. Ce réseau de soutien m’a aidée à me sentir à l’aise et a facilité ma transition. Mes colocataires, choisies au hasard en première année, sont toujours mes meilleures amies des années plus tard. La Laurentienne m’a offert à la fois des possibilités d’études et une deuxième famille. »

Les aspirations d’Ophélie ne cessent de prendre de l’ampleur. Elle se consacre à la recherche, car son objectif ultime est de fréquenter l’école de médecine et de devenir chirurgienne. Son avenir idéal consiste à concilier la pratique clinique avec la recherche médicale suivie.

« C’est un parcours ambitieux, mais j’aime la recherche et j’aime résoudre concrètement les problèmes, a-t-elle expliqué. Travailler dans un hôpital de recherche serait le meilleur des deux mondes. »

Depuis la décision spontanée de demander l’admission à la Laurentienne jusqu’à la conduite de recherches innovantes, le parcours d’Ophélie met en évidence la façon dont la curiosité, la persévérance et le bon environnement peuvent ouvrir la porte à des possibilités pertinentes et inattendues.

Pleins feux sur les clubs étudiants : les étudiants de la Laurentienne bâtissent leur communauté par la foi.

Pleins feux sur les clubs étudiants : les étudiants de la Laurentienne bâtissent leur communauté par la foi.

Laurentian Christian Fellowship (LCF) offre un environnement convivial et inclusif pour les membres actuels et nouveaux.

(24 février 2023) - Communauté, foi et amitié.

Ces mots viennent à l’esprit lorsque les membres décrivent Laurentian Christian Fellowship, une communauté étudiante dirigée par des personnes partageant les mêmes idées et voulant découvrir le christianisme et en apprendre davantage.

« Laurentian Christian Fellowship est un très bon endroit pour rencontrer de nouveaux amis, déclare la présidente actuelle de ce groupe, Grace Raddon. Les gens seront surpris de réaliser ce qu’ils peuvent trouver dans une communauté comme la nôtre. Notre foi est une foi de communauté et c’est ce qui nous rend si vulnérables les uns envers les autres. » Les liens établis au sein de Laurentian’s Christian Fellowship vont au-delà des événements hebdomadaires planifiés, car les membres participent fréquemment à des séances d’étude spontanées, à des repas-partage, à des excursions en camping, en plus de soirées de patinage et de quilles.

Grace est une étudiante francophone de Blind River, en Ontario (École secondaire catholique Jeunesse-Nord, 2020), en troisième année des programmes de Biologie et de Psychologie. Elle est accompagnée de la vice-présidente, Kanah Sanfilippo, étudiante de Kitchener-Waterloo, Ontario (Rift Valley Academy, 2019), en troisième année du programme Indigenous Social Work. Ensemble, ils forment la direction de LCF et invitent de nouveaux membres à se joindre à leurs événements.

Le groupe se réunit chaque semaine le vendredi, à 19 h, dans la salle 206 de l’édifice des salles de classe pour une variété d’événements de renforcement communautaire. Ces événements comprennent des soirées de prière, des conférenciers, des soirées de culte et des discussions de groupe. Laurentian Christian Fellowship accueille également quatre petits groupes de disciples qui se réunissent tout au long de la semaine pour favoriser des relations profondes et significatives.

InterVarsity, une organisation chrétienne nationale à but non lucratif, est l’association mère de LCF. Un membre du personnel d’InterVarsity assiste les leaders étudiants du Laurentian Christian Fellowship. Ce sont toutefois les étudiants qui en assurent le succès continu.

Grace et Kanah encouragent toutes les personnes intéressées à joindre une communauté comme la leur ou à assister à un événement du vendredi. « Que vous soyez un chrétien actif ou que vous ayez simplement besoin d’un visage amical, nous sommes heureux de vous accueillir à bras ouverts, a indiqué Kanah. Nous aimerions, ajoute Grace, que les gens s’amusent en apprenant ce que signifie suivre Jésus avec nous. »

Pour en savoir plus sur Laurentian Christian Fellowship, veuillez envoyer un message à lcfchanel@gmail.com ou visitez leur Instagram ou leur page Facebook.

La communauté universitaire se prépare au Symposium de recherche des cycles supérieurs

La communauté universitaire se prépare au Symposium de recherche des cycles supérieurs

L’Association des étudiants des cycles supérieurs planifie l’activité d’une semaine qui appuie la découverte et la dissémination de la recherche.

(16 mars, 2022) - Du 21 au 25 mars 2022, une activité de promotion de la recherche des cycles supérieurs aura lieu à l’Université Laurentienne. Le Symposium de recherche des cycles supérieurs « Découverte et dissémination » est dirigé par l’Association des étudiants des cycles supérieurs avec l’appui du Bureau des études supérieures.

Les communications porteront sur les projets actuels de recherche des personnes inscrites aux programmes de maîtrise et de doctorat. Un jury formé d’étudiants du programme de communication scientifique choisira les lauréats de prix pour les meilleurs exposés dans chaque faculté. Des prix seront aussi décernés pour les meilleures communications en français et avec contenu autochtone.

De plus, les étudiants des programmes de biologie et de communication scientifique participeront à l’exposition « Sci Comm Bio Bites Showcase ». Dans le cadre de cette activité réalisée et dirigée par les étudiants de communication scientifique, un groupe de biologistes mettra en évidence ses recherches fascinantes et ses brillantes compétences d’exposé afin d’inspirer et de mobiliser les spectateurs.

En outre, les étudiants auront la possibilité de participer au concours 3MT (Ma thèse en 3 minutes). Pour ce concours universitaire, les participants font un exposé de recherche de pas plus de trois minutes à un jury de non-spécialistes. Le défi est de présenter la recherche complexe de manière abordable, intéressante et captivante en utilisant qu’une seule diapositive.

« Le concours 3MT donne aux étudiants des cycles supérieurs la possibilité d’affiner des compétences qu’ils pourront transférer à diverses carrières après l’obtention du diplôme, a expliqué la responsable de l’information des études supérieures, Mme Stacy Sathaseevan. Pouvoir condenser la recherche afin de la présenter de façon claire – pas trop simple et pas trop complexe – tout en soulignant les répercussions élargies sont des habiletés importantes à posséder pour l’emploi post-diplôme et le service public. »

Le lauréat ou la lauréate du concours 3MT de la Laurentienne pourra participer à la finale provinciale qui aura lieu le 4 mai 2022 à l’Université de Guelph.

« Nous sommes très fiers des efforts inlassables et du dévouement des étudiants aux cycles supérieurs, a affirmé la vice-rectrice à la recherche de la Laurentienne, Mme Tammy Eger, en parlant des nombreuses composantes du symposium. La recherche et les travaux d’érudition qu’ils effectuent continuent d’aborder des questions importantes pour le Nord de l’Ontario et le Canada et sont souvent accomplis en partenariat avec des secteurs industriels et des organismes communautaires. »

Tout le monde est invité à participer à cette semaine d’activités. Toutes les activités auront lieu sur Zoom, à l’exception du concours 3MT qui aura lieu dans la salle C-203 de l’Édifice des classes, le 23 mars 2022, de midi à 14 h.

Cet hyperlien Zoom ouvre l’accès aux exposés de recherche durant la semaine.  
Le calendrier des présentations, ainsi que les résumés des recherches peuvent être consulté, ici.
 

 

Un professeur de la Laurentienne reçoit une subvention de 1 650 000 $ du CRSNG

Un professeur de la Laurentienne reçoit une subvention de 1 650 000 $ du CRSNG

M. Albrecht Schulte-Hostedde dirigera un projet de formation à l’intention des professionnels en conservation

April 18, 2016  - A team led by Dr. Albrecht Schulte-Hostedde, Ph.D., at Laurentian University, received a grant of $ 1.65 million under the CREATE program of the Natural Sciences and in engineering Canada (NSERC). Funds will be used to a new training program for professionals in conservation zoos / aquariums and their partners in conservation.

 

Mr. Schulte-Hostedde holds the Canada Research Chair in Applied Evolutionary ecology and biology professor and founding director of the Centre for Research on the evolutionary ecology and conservation ethics (Creece) at Laurentian University.

 

"Species are disappearing rapidly around the world, said Mr Schulte-Hostedde, and zoos and aquariums play an important role in mitigating the loss of biodiversity. There is a growing need for professionals in conservation have the analytical and practical skills required to conduct conservation research both in captivity than in the wild and this project is an excellent opportunity to improve the conservation and research capacity recognized zoos and aquariums. "

 

The funded project, entitled ReNewZoo, provide training in research related to conservation by using the resources of five zoos / aquariums large in Canada where research is casting agencies and zoos / aquariums in Canada (CAZA) and in the United States (AZA). It is expected that the six-year project strengthens and supports zoos and aquariums in the future, which will adopt critical strategic objectives of research and conservation. The team led by Mr. Schulte-Hostedde consists joint applicants Lesbarrères David, Jacqueline Litzgus and Gillian Crozier, and collaborators Brett Buchanan and Chantal Barriault.

 

"This prestigious grant from NSERC has recognized the pioneering research in evolutionary ecology and conservation carried out by a team of excellent research at Laurentian University under the direction of Mr. Albrecht Schulte-Hostedde, said Mr Wang Rui, Ph.D. ., Vice President, research at Laurentian University. Her research project has a global reach and is open to the future, this could change how zoos and aquariums perform their roles in the future. "

 

Funding for Schulte-Hostedde among thirteen grants announced by Mr. Greg Fergus, Parliamentary Secretary to the Minister of Innovation, Science and Economic Development. In all, ten Canadian universities will share in excess of $ 20 million in grants CREATE program (oriented training novelty, collaboration and research experience), created by NSERC to improve coaching and training Canadian researchers by supporting vocational skills, communication and collaboration while providing relevant experience in the academic research community and non-university.

Des chercheurs de l'Université Laurentienne obtiennent des subventions totalisant de 1 300 000$

Des chercheurs de l'Université Laurentienne obtiennent des subventions totalisant de 1 300 000$

Des membres du corps professoral reçoivent des subventions à la découverte 2015 du CRSNG

22 juin 2015 Sept membres du corps professoral de l’Université Laurentienne et trois étudiants des cycles supérieurs ont obtenu de nouvelles bourses d’études et de recherche du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), qui totalisent 1 329 500 $.

 

Les fonds sont attribués à la suite des concours du Programme de subventions à la découverte, du Programme de suppléments d’accélération à la découverte, du Programme de bourses d’études supérieures du Canada Alexander-Graham-Bell, du Programme d’études supérieures du CRSNG et des bourses postdoctorales. Les résultats du concours de 2015 ont été annoncés  à l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario à Oshawa (Ontario).

 

« Un pilier clé de la stratégie révisée visant les sciences, la technologie et l’innovation, a déclaré M. Ed Holder, ministre d’État chargé des Sciences et de la Technologie, est de veiller à ce que le Canada forme, attire et retienne les chercheurs les plus talentueux du monde. L’investissement d’aujourd’hui dans plus de 3 800 chercheurs de 70 universités du pays assure une vaste base d’hommes et de femmes de talent dont les recherches continuent de pousser les limites du savoir, créent des emplois et des possibilités tout en améliorant la qualité de vie des Canadiens. »

 

« Nous sommes extrêmement fiers du profil de recherche du corps professoral et des étudiants des cycles supérieurs de la Laurentienne, a dit le vice-recteur à la recherche à l’Université Laurentienne, M. Rui Wang. Les fonds que nous obtenons du CRSNG témoignent du calibre élevé des recherches menées en biologie, médecine, génie, sciences de la Terre et sciences de l’activité physique, et nous félicitons tous nos lauréats. »

 

Lauréats des subventions à la découverte du CRSNG :

 

  • Douglas Boreham, École de médecine : 170 000 $ (mécanismes biologiques induits par des doses faibles et ultra-faibles de rayonnements ionisants)
  • Thomas Johnston, Département de biologie : 105 000 $ (spécialisation individuelle et niche trophique des consommateurs aquatiques)
  • Daniel Kontak, Département des sciences de la Terre : 110 000 $ (empreinte chimique des réseaux de gisements de minerai hydrothermique)
  • Tammy Eger, École des sciences de l’activité physique : 110 000 $ (modélisation des réponses humaines aux vibrations transmises par les pieds)
  • William Lievers, École de génie : 110 000 $ (mesure et modélisation du comportement mécanique et de fracture de l’os)
  • Junfeng Zhang, École de génie : 22 000 $ (flux sanguin et interactions sang-vaisseaux dans la microcirculation)
  • Zhibin Ye, École de génie : 200 000 (création de polyéthylènes étoilés semi-cristallins et d’ionomères polyéthylènes avancés)

 

En plus de cette subvention à la découverte pour cinq ans, le professeur Zhibin Ye a aussi obtenu un supplément d’accélération à la découverte, d’une valeur de 120 000 $ pour trois ans.

 

Trois étudiants des cycles supérieurs ont aussi obtenu des bourses d’études supérieures allant de 21 000 $ à 35 000 $ par an :

  • Nicolas Rouleau, bourse d’études supérieures de trois ans (biologie)
  • Nirosha Murugan, bourse d’études supérieures de trois ans (biologie)
  • James Baxter-Gilbert, bourse canadienne d’études supérieures de trois ans (biologie)

Trois étudiants de l’UL reçoivent un prix lors de la Journée de la biologie de l’Ontario

Trois étudiants de l’UL reçoivent un prix lors de la Journée de la biologie de l’Ontario

31 membres de la population étudiante, du personnel et du corps professoral de l’UL ont participé.

23 Mars, 2014 - L’équipe d’étudiants de quatrième année de l’UL a assisté à la Journée de la biologie de l’Ontario qui a eu lieu le 22 et 23 Mars à l’Université de Toronto (Mississauga). Environ 240 personnes ont participé à ce congrès, dont 31 membres de la population étudiante, du personnel et du corps professoral de l’UL. Les membres de notre population étudiante ont prononcé 24 communications et trois d’entre eux ont reçu des prix.

  • William Mekers (sous la direction de M. Persinger) a gagné le prix du meilleur exposé dans la catégorie de la neuroanatomie.
  • Andrea Mendler (sous la direction de D. Lesbarrères et de J. Litzgus) a gagné le prix du meilleur exposé dans la catégorie de la conservation.
  • Sarah Tessier (sous la direction de L. Sutherland) a gagné un prix d’excellence dans la catégorie de la biologie cellulaire et moléculaire.

Félicitations à l’équipe dévouée de l’UL.

On rend hommage à M. Kabwe Nkongolo pour l'excellence en recherche

On rend hommage à M. Kabwe Nkongolo pour l'excellence en recherche

M. Kabwe Nkongolo, Ph.D., professeur de biologie à l’Université Laurentienne, est lauréat du Prix d’excellence en recherche 2014 de l’UL.

6 février, 2014 - M. Kabwe Nkongolo, Ph.D., professeur de biologie à l’Université Laurentienne, est lauréat du Prix d’excellence en recherche 2014 de l’UL.

 

Professeur titulaire de génétique au Département de biologie et l’un des principaux membres du corps professoral du doctorat en sciences biomoléculaires à la Laurentienne, M. Nkongolo s’est joint à l’Université en 1992, après avoir passé quatre ans à la Colorado State University aux États-Unis. Il a préparé une M.Sc. en toxicologie et un doctorat en génétique à l’Université Laval, au Québec.

 

« On rend hommage à M. Nkongolo, a dit M. Patrice Sawyer, vice-recteur à la recherche et aux affaires francophones à l’Université Laurentienne, pour ses travaux au sein de la communauté et ailleurs. Grâce à ses recherches, il apporte d’importantes contributions aux domaines de la génétique environnementale, de la santé des écosystèmes nord-ontariens, de la génétique du diabète et de la sécurité alimentaire par l’intermédiaire de projets internationaux. »

 

Le Comité du Prix d’excellence en recherche confère l’honneur à un membre du corps professoral qui fait preuve de « rendement exceptionnel ». Le prix s’accompagne d’une allocation de 15 000 $ qui peut prendre la forme d’une subvention de recherche pendant le congé sabbatique.

 

« Je suis fier, a indiqué M. Nkongolo, de figurer sur la longue liste d’universitaires qui aident à faire reconnaitre l’Université Laurentienne tant sur la scène nationale que mondiale. »

 

Pour célébrer cette réalisation, M. Nkongolo a fait un exposé sur ses recherches dans le cadre des cérémonies d’ouverture de la Semaine de la recherche de l’UL. On lui remettra son prix pendant la Collation des grades du printemps 2014.

Un test de détection réalisé à Sudbury permet de prédire les taux de survie au cancer du sein

Un test de détection réalisé à Sudbury permet de prédire les taux de survie au cancer du sein

Le test RDA a été développé par Amadeo Parissenti de Sudbury et son associé de recherche, Baoqing Guo, d’Horizon Santé-Nord (HSN).

Sudbury(7 janvier, 2014) – Un test conçu à Sudbury connaît passablement de succès pour prédire quelles patientes atteintes du cancer du sein réagiront le mieux à la chimiothérapie et vivront sans cancer pendant une durée accrue après les traitements.

 

Les résultats du test « RNA Disruption AssayMC » (RDAMC) (épreuve biologique de la destruction de l’acide ribonucléique) ont été présentés le mois dernier au symposium sur le cancer du sein qui a lieu à San Antonio, au Texas.

 

Le test RDA a été développé par le Pr Amadeo Parissenti de Sudbury et son associé de recherche, Baoqing Guo, d’Horizon Santé-Nord (HSN). Le Pr Parissenti est directeur scientifique de Rna Diagnostics, établie à Toronto et à Sudbury. Il enseigne également au Département de chimie et de biochimie de l’Université Laurentienne. En outre, il est professeur de sciences médicales à l’École de médecine du Nord de l’Ontario et chercheur affilié de l’Institut de recherche médicale avancée du Canada (IRMAC), soit l’établissement de recherche d’Horizon Santé-Nord (HSN).

 

Les résultats de recherche s’appuyaient sur 85 essais cliniques menés auprès de personnes atteintes du cancer du sein. Elles ont passé le test RDAMC à mi-chemin des traitements de chimiothérapie, puis elles ont fait l’objet d’un suivi une fois ces traitements terminés.

 

Le test RDA permet de quantifier l’effet de la chimiothérapie par rapport à la qualité de l’acide ribonucléique (ARN) dans la tumeur. Les tumeurs répondant positivement à la chimiothérapie manifeste une réduction marquée de la qualité de l’ARN (un phénomène nommé « destruction de l’acide ribonucléique »). On donne ensuite un score de destruction à la tumeur. S’il est élevé, cela signifie qu’il y a eu dégradation importante de l’ARN dans la tumeur, ce qui la rend non viable et mènera probablement à sa mort. À l’inverse, un faible score indique que la qualité de l’ARN est très peu diminuée dans la tumeur, ce qui signifie qu’elle demeure viable et susceptible de croître.  

 

La recherche a démontré que les personnes ayant un score élevé concernant la destruction de l’ARN tumoral vivent environ deux à trois ans et demi plus longtemps sans cancer que celles ayant un faible score après des traitements de chimiothérapie.      

 

« Ce nouveau test pourrait devenir l’étalon de référence permettant de prédire l’efficacité de la chimiothérapie relativement au cancer du sein, dit le Pr Parissenti. La référence actuelle permettant d’évaluer l’efficacité de la chimiothérapie se produit uniquement après la fin des traitements. Mais au moyen de la méthode RDA, pendant les traitements, on peut prédire quelles personnes y réagissent et lesquelles ne le font pas. On pourra ainsi administrer un autre traitement à celles qui ne le font pas afin de leur éviter les effets secondaires non nécessaires de la chimiothérapie. En prédisant qui ne répondra pas aux traitements et en pouvant les modifier en cours de route, on pourrait accroître les taux de survie et la qualité de vie. »   

 

« Ce sont de merveilleux résultats. L’étude montre que la méthode RDA est très efficace pour prédire quelles personnes atteintes du cancer du sein sont les plus susceptibles de bénéficier de la chimiothérapie. Cela aura une incidence importante sur leurs soins et leur capacité à vaincre le cancer », ajoute le Dr Kenneth Pritzker, président-directeur général de Rna Diagnostics.

 

L’Université Laurentienne a accordé la licence de la technologie RDA à Rna Diagnostics, soit la première commerciale jamais décernée par une université, afin que les personnes atteintes du cancer du sein dans le monde entier aient accès à cet outil de diagnostic médical. 

 

« C’est une réalisation incroyable pour la recherche médicale à Sudbury, qui montre l’importance de la recherche dans les universités et les hôpitaux, dit le vice-recteur à la Recherche et aux Affaires francophones de l’Université Laurentienne, Patrice Sawyer. La recherche sur la santé étant l’un des grands objectifs de l’Université Laurentienne, nous sommes ravis des récents développements concernant la technologie RDA. »

 

« En tant que professeur de sciences médicales à l’École de médecine du Nord de l’Ontario, M. Parissenti est un exemple éloquent de deux façons pour nos étudiantes et étudiants, explique le doyen de l’établissement, le Dr Roger Strasser. D’abord, par sa volonté d’améliorer la qualité des soins aux patients, puis par son dévouement à la recherche médicale de grande qualité. Je suis très heureux que nos étudiantes et étudiants puissent côtoyer des chercheurs de calibre international comme lui, ici dans le Nord de l’Ontario. Je félicite sincèrement le Pr Parissenti et son équipe de cette importante percée. »

 

Dans le cadre de l’étude, les tests de laboratoire ont été réalisés à Sudbury, à l’IRMAC, où Rna Diagnostics loue de telles installations. D’autres recherches évaluatives ayant trait à la méthode RDA se poursuivent à Sudbury.

 

« Félicitations au Pr Parissenti et à son équipe pour ces résultats remarquables et prometteurs, dit le président-directeur général et directeur scientifique de l’IRMAC, le Dr Francisco Diaz-Mitoma. À ce jour, la réussite de leurs travaux et la collaboration avec d’autres grands partenaires sont un bel exemple de la valeur et du potentiel associés au développement du secteur de la recherche sur la santé au Grand Sudbury. La recherche de calibre international réalisée ici a des répercussions mondiales. » 

 

« Le travail d’avant-garde du Pr Parissenti démontre une fois de plus que la recherche et les soins de santé vont de pair, ajoute le président-directeur général d’HSN, le Dr Denis Roy. Ce sont des recherches semblables qui mènent à des découvertes et à des innovations qui, ultimement, sauvent des vies. Les partenaires de soins de santé et de recherche au Grand Sudbury font preuve d’une grande initiative et d’un leadership mondial dans ce domaine. »

 

 

-30-

 

Renseignements :

 

Jan Craig, Rna Diagnostics

519-822-1560

jcraig@rnadiagnostics.com

 

Joanne Musico

Chef des communications   

705-675-1151, p. 3445 ou 1-800-263-4188, p. 3445

jmusico@laurentienne.ca

 

 

Kimberley Larkin                                                

Agente des communications 

École de médecine du Nord de l’Ontario           

705-662-7243                   

kimberley.larkin@nosm.ca   

 

 

Dan Lessard, HSN et IRMAC

705-523-7118, p. 4

705-507-4031 (cellulaire)

dlessard@hsnsudbury.ca